• La Gendarmerie Luxembourgeoise (Police grand-Ducale)

    Situé au coeur de l’Europe occidentale, entre l’Allemagne, la Belgique et la France, le grand-Duché de Luxembourg forme un Etat indépendant depuis le traité de Londres du 19 avril 1839. membre fondateur de l’Union Européenne, le Luxembourg accueille en sa capitale plusieurs institutions communautaires.
    L’Etat luxembourgeois est une démocratie représentative, sous la forme d’une monarchie constitutionnelle avec à sa tête le grand-Duc de Luxembourg.

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    La Garde Nationale Républicaine portugaise

    La République du Portugal, Etat situé sur la façade atlantique de la Péninsule Ibérique, au sud-ouest de l’Europe, est d’une superficie totale de 92.347 km2. Avec Lisbonne comme capitale   et un régime politique républicain constitutionnel, le pays  comporte vingt divisions administratives pour une population estimée à près de 11.000.000 d’habitants et une densité avoisinant les 110 habitants au km2.
    L’urbanisation est de l’ordre de 77% et le taux d'alphabétisation s’élève à 99,5 %. La langue  officielle est le portugais et la religion principale, le catholicisme. Du point de vue économique,  l’unité monétaire est l’euro et le produit intérieur brut s’élève à 114.716 millions de $.

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  • Qu'est-ce que la Force de Gendarmerie Européenne (FGE)?

    La FGE est née d’une initiative de cinq États membres de la communauté européenne : la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne, rejoints par la Roumanie en 2008, et formalisée par un Traité. Son but est d’améliorer la capacité de gestion de crise dans les régions sensibles et de contribuer au développement d’une politique commune de défense et de sécurité.

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  • A l’instar des grandes écoles militaires, L’École Royale des Officiers de Gendarmerie (EROG) se veut une institution de formation de l’Enseignement militaire supérieur adapté non seulement aux missions dévolues à la Gendarmerie Royale mais également à l’environnement de cette Arme.
    Cet environnement impose aux cadres une perpétuelle remise en condition pour qu’ils soient constamment en phase avec l’évolution technologique et géopolitique qui caractérise le monde du 21ème siècle.

    L’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie (EROG)

    En somme, si l’appellation ‘‘EROG’’ est l’acronyme récent donné à l’infrastructure formant actuellement les officiers de la Gendarmerie Royale, l’enseignement procuré par cet établissement est loin d’être stéréotypé. A l’image des grandes écoles militaires, les programmes sont régulièrement mis à jour et recalés par rapport aux besoins en formation exigés par la situation du moment : le tout est question de façonner un profil d’officier gendarme apte à relever le défit du  21ème siècle.
    Aussi, à la veille du 21ème siècle, la formation des cadres de la Gendarmerie Royale a-t-elle connu un tournant, marqué essentiellement par la création à l’EROG de deux cours spécifiques à l’Arme : le cours des officiers supérieurs (COS) et celui des capitaines (CDC). Ces deux stages ouverts au sein de la Gendarmerie Royale depuis 1998 traduisent dans les faits, la volonté du Commandement d’insuffler un sang nouveau dans la formation continue des officiers. Ces cours viennent s’ajouter au cours d’application (CA) destiné aux jeunes lauréats de l’Académie Royale Militaire de Meknes qui existe depuis trois décennies.

    Cours des Officiers Supérieurs

    Le Cours des Officiers Supérieurs est destiné aux officiers de grades de commandants et lieutenants-colonels ayant exercé au sein des unités territoriales, en tant qu’adjoints aux commandants de régions ou au sein des services et des grandes formations de l’Arme.
    Ces officiers supérieurs - déjà détenteurs du diplôme du cours d’application (en tant que souslieutenants) et celui du cours des capitaines - séjournent à l’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie durant une année scolaire pendant laquelle ils sont préparés au commandement d’une Région, d’un groupement d’Escadrons mobiles et à l’exercice au sein de l’Etat-major commandement.
    Cette préparation se fait à travers une formation intégrée, privilégiant l’instruction générale, afin de créer chez le personnel formé l’ouverture d’esprit, condition sine qua none à une bonne appréhension et une analyse judicieuse des problèmes de l’heure, qu’ils soient d’ordre  économique, politique ou social. Ce cursus favorise également une meilleure communication avec les partenaires de la Gendarmerie Royale - tant au niveau national qu’international - par  l’introduction de matières ayant trait à l’enseignement juridique, géopolitique, linguistique et communicationnel.
    Ceci permet aussi bien le traitement que la gestion rationnelle des questions délicates, d’intérêts communs.
    Ce faisant, la formation professionnelle ne serait pas pour autant subsidiaire. Elle représente près de 30% du volume horaire global alloué à ce module. Elle reste donc bien entretenue pour mieux asseoir les connaissances en la matière, par un rappel du savoir déjà acquis et par l’introduction de nouvelles matières s’inscrivant dans le cadre des techniques récentes, indispensables pour le traitement des activités professionnelles, de plus en plus complexes.
    La formation militaire, quant à elle favorise l’appréhension de toutes les données tactiques par le renforcement des connaissances militaires grâce à un enseignement adéquat, dispensé par des officiers supérieurs en provenance des trois composantes des Forces Armées Royales : Terre, Air et mer.

    Cours des Capitaines

    Ce stage qui dure également une année scolaire est destiné aux officiers de grade de capitaine détenteurs du diplôme du cours d’application des officiers de la Gendarmerie Royale. Ceux-ci sont formés pour commander des compagnies territoriales importantes, pour remplir la fonction d’adjoint au commandant d’un groupement d’escadrons mobiles ou pour exercer au sein des Etats-Majors ou des services des grandes unités et formations.

    Les stagiaires sont reçus, à l’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie de Casablanca après une dizaine d’années d’exercice au sein des diverses unités de l’Arme. Ils sont donc supposés avoir acquis une expérience professionnelle non négligeable sur le terrain. Aussi, l’enseignement qui leur est dispensé met-il particulièrement l’accent sur la formation générale, pour les mettre à niveau dans ce domaine, en leur offrant l’opportunité d’acquérir une culture générale moderne et adaptée, sensée apporter un plus à leur action dans le cadre professionnel.
    En outre, du fait du temps écoulé entre la formation militaire subie à l’ARM et leur arrivée à l’EROG, les stagiaires se doivent de mettre à jour et revaloriser leurs connaissances militaires. Ceci se fait par le biais d’un enseignement favorisant la connaissance de toutes les Armes, les techniques d’Etat-Major, la standardisation des écrits et des approches dans la réflexion. En outre, le contact avec les enseignants militaires leur facilite, à l’issue du stage, une meilleure communication avec les personnels des FAR - au cours de l’exercice des diverses missions de police et de concours dans les unités territoriales ou en zones opérationnelles, dans le cadre de missions prévôtales.

    Cours d’application

    Ce cours qui fut créé en 1975 est destiné aux jeunes officiers - lauréats de l’Académie Royale Militaire de Méknes - affectés à la Gendarmerie Royale, à l’issue d’une formation interarmes de quatre ans. Ils sont tous diplômés d’Etudes Universitaires Militaires (options : sciences techniques,  sciences juridiques ou langues et littératures).
    Le stage qui est organisé à l’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie de Casablanca (EROG) durant une année scolaire permet aux jeunes sous-lieutenants de bénéficier - avant d’exercer les responsabilités dévolues à leurs grades - d’une formation adéquate, spécifique à leur nouvelle Arme. Celle-ci concerne quatre volets principaux : professionnel, juridique, général et militaire.
    Le cours vise d’abord à former l’officier en tant que commandant d’unité appelé à gérer des  ressources humaines, financières et matérielles et, en tant qu’Officier de Police Judiciaire, à diriger et exécuter les diverses misions de police.
    Il offre également l’opportunité au stagiaire d’acquérir le savoir-faire nécessaire à la gestion de situations - particulières - liées au maintien de l’ordre, à l’assistance aux citoyens et à la protection de leurs biens ainsi qu’à la participation, le cas échéant, à la défense du territoire national.
    La formation générale qui représente 37% de la formation globale facilite l’ouverture d’esprit chez  les jeunes officiers, à travers les visites, les conférences et les séminaires. Elle suscite également  chez eux l’intérêt à suivre l’actualité et à l’analyser par le biais de la préparation des mémoires individuels et des exposés oraux et, du coup, ils améliorent leurs expressions orale et écrite. Pour cela, les stagiaires se basent sur la méthodologie enseignée et utilisent des instruments pédagogiques modernes. En outre, l’anglais et l’espagnol qui font partie de cette formation, leur permettent une meilleure ouverture sur leur environnement international.
    Enfin, le programme prévoit un module «formation militaire et sportive» complémentaire. Il concerne, essentiellement, la préparation aux missions de maintien de l’ordre et de défense par l’exécution régulière des tirs et la connaissance parfaite des divers armements en dotation dans la  G.R ainsi que les moyens de liaison. Le sport, qui figure également dans ce module, permet une  parfaite mise en condition collective et individuelle des stagiaIres.

    Préparation au cours d’Etat-Major

    Parallèlement à l’EROG, la Gendarmerie Royale forme certains de ses officiers au Collège Royal de l’Enseignement Militaire Supérieur (CREMS) qui est à vocation interarmes et interarmées. Cette  institution est ouverte aux officiers gendarmes remplissant les conditions de pré-requis, d’âge, d’ancienneté dans le grade et ayant satisfait au concours d’admission à cet établissement, soit pour être breveté de l’enseignement militaire supérieur en ce qui concerne les officiers supérieurs, soit pour être diplômé de l’Ecole d’Etat-major.
    Pour le cours relatif à ce dernier, chaque année, une dizaine de jeunes capitaines de l’Arme y est inscrite et suit régulièrement les cours par correspondance, évalués à travers cinq envois de travaux  à effectuer par les postulants avant leur présentation au concours d’admission. A la réception de chaque envoi, ils sont regroupés pendant quarante huit heures à l’EROG pour se consacrer à leurs travaux. Ce site étant choisi par le Commandement en raison de ses possibilités pédagogiques, favorisant la recherche, la discussion et le débat sur les différents thèmes traités.
    La préparation se fait d’une manière collégiale et se base sur la méthodologie pour les sujets de culture générale, d’histoire et de géographie. Si le fruit de la réflexion est globalement commun, la synthèse et la rédaction exigées suivant la méthode de composition, quant à elles, demeurent personnelles. Pour les travaux de topographie et de l’interarmes, une révision à titre de rappel et  éventuellement une comparaison des valeurs de calculs topographiques permettent aux candidats de confirmer leur résultat ou d’éclairer, à travers la discussion, les zones d’ombre chez certains d’entre eux.
    Pour les officiers instructeurs, cet encadrement constitue une obligation pour entretenir et actualiser leurs connaissances. Il s’agit là, également, d’une aubaine qui leur permettent d’appréhender le niveau de formation souhaité dans le Cours Etat-major et de l’accompagner en proposant des aménagements de programmes, visant à lever haut la barre de l’instruction des officiers au sein de la Gendarmerie Royale.

    Les stages pratiques

    et les visites Pour initier les stagiaires à l’exercice sur le terrain, les officiers des trois cours séjournent à la fin du stage dans les régions et dans les compagnies pendant deux semaines. Ce  séjour à pour objectif de préparer les officiers stagiaires à assurer les responsabilités relatives au commandement de diverses unités de l’Arme en les familiarisant avec les activités quotidiennes du commandant de région, de son adjoint et du commandant de compagnie.
    Durant leur séjour dans les unités, les officiers stagiaires sont appelés à sortir sur le terrain et à assister aux activités des unités territoriales lors des constatations d’accidents de la circulation, crimes, incendies ou tout autre événement digne d’intérêt. Ils sont également sensés accompagner les officiers responsables lors des inspections et des contrôles et pendant la mise en place de dispositifs particuliers (service d’ordre, maintien de l’ordre…).
    En plus des activités sur le terrain les stagiaires étudient en comité un thème spécifique à la circonscription (contrebande, immigration clandestine, déforestation…) affecté par le commandant de région, dans le but de lui proposer des solutions adéquates et d’enrichir le fond documentaire de l’EROG.
    Hormis les séjours pratiques dans les unités territoriales, les officiers du COS séjournent en zone  sud pendant une semaine et ceux du CDC dans les unités mobiles jusqu’à leur affectation définitive. En outre de nombreuses visites sont organisées, au profit des stagiaires aux services centraux et dans les diverses unités et formations de la Gendarmerie Royale ainsi que dans les institutions publiques (ministère de l’environnement, sûreté nationale, forces auxiliaires, protection civile…) et les entités économiques (SAMIR, ODEP… ) .

    Les contrôles continus et les examens de fin de stage

    Durant leur scolarité, les officiers sont soumis à des évaluations continues visant à prendre en permanence le pouls de la qualité de l’enseignement dispensé. Ces évaluations permettent également de tester le niveau des connaissances acquises par les stagiaires qui sont jugés aussi en fonction de leur assiduité et apport personnel dans les travaux collectifs.
    A la fin de l’année scolaire, les stagiaires des trois cours subissent un examen de fin de stage organisé à l’EROG.
    Cet examen est supervisé par une commission désignée par le général de Corps d’Armée Commandant la Gendarmerie Royale et présidée par un officier général. Elle dispose d’un secrétariat et élabore, in situ, la totalité des thèmes et des questionnaires présentés à l’examen.
    La commission qui est composée d’officiers de la GR, des FAR et de professeurs universitaires civils constitue, à la fin des épreuves écrites, trois jurys qui ont pour rôle d’évaluer la qualité des mémoires individuels soutenus par les trois catégories d’officiers stagiaires. Ces derniers doivent user, obligatoirement, de l’outil informatique lors de leur soutenance.

    Le corps enseignant

    En vue de dispenser une formation pluridisciplinaire qui pourrait conférer aux officiers stagiaires l’aptitude à exercer les missions de police judiciaire, administrative et militaire, la Gendarmerie Royale fait appel à deux grandes familles d’intervenants :Internes et externes à l’Arme.
    Les intervenants internes sont soit des militaires de la gendarmerie soit du personnel civil relevant de l’Administration de la Défense Nationale. Ils sont mis momentanément à la disposition de l’EROG pour dispenser, en fonction de leur profil, les disciplines les concernant, prévues aux programmes de formation.
    Ainsi, agissent au profit de la formation des officiers stagiaires, des Chefs de Services Centraux, des Commandants de Région, des Adjoints au Commandant de Région, des officiers Commandant de Compagnie, des officiers de l’EROG, des Officiers médecins, vétérinaires, des Docteurs en chimie, biologies ainsi que des ingénieurs en informatique et télécommunication.
    Pour le personnel militaire, s’il n’est pas breveté de l’enseignement militaire supérieur, il reste diplômé du Cours Etat Major ou lauréat de l’EROG.
    De plus, l’établissement mobilise à titre de vacataires des professeurs de l’enseignement supérieur, des professeurs habilités et des professeurs assistants qui y dispensent des cours de Droit, de criminologie, de psychosociologie ou de communication.
    Par ailleurs, dans le cadre du soutien pédagogique fourni par l’Etat-major Général des Forces Armées Royales, les trois composantes Terre, Air et Mer contribuent à la formation interarmes et interarmées des officiers de la gendarmerie à travers des modules de cours, conférences ou visites de grandes unités.
    A la lumière des profils mobilisés pour former les officiers gendarmes à l’EROG, le potentiel très cosmopolite mais exclusivement national, composant le corps enseignant à cette institution, ne peut que répondre positivement aux exigences de la polyvalence requise par le métier du gendarme. La gestion et la planification des calendriers de leurs interventions demeurent cependant tributaires de la maîtrise d’un algorithme complexe que seul la volonté, la maîtrise de soi et le sacrifice aident à bien rythmer son horloge.

    Coopération internationale

    L’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie (EROG)

    Dans le cadre de la coopération internationale, l’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie reçoit annuellement des stagiaires originaires de pays amis essentiellement Africains. La majorité d’entre eux suivent le cours d’application réservé aux jeunes sous-lieutenants et ce, depuis sa création en 1975.
    Il s’agit d’officiers ressortissants des Pays ci-après :
    - le Sénégal,
    - la Mauritanie,
    - le Mali,
    - le Niger,
    - le Bénin,
    - le Burkina,
    - le Gabon,
    - les Iles Comores,
    - la Gambie,
    - la Côte d’Ivoire,
    - La Guinée Equatoriale.
    - Djibouti
    - Le Cameroun
    En outre, le cours des Officiers supérieurs (COS) et celui des capitaines (CDC) se sont enrichis depuis l’année scolaire 2002-2003 d’officiers stagiaires africains.
    L’EROG a également reçu en 2001, trois Carabiniers italiens qui ont subi une formation sur la civilisation arabo-musulmane. Ces stagiaires ont, également, été initiés à parler, à lire et à écrire la langue arabe.
    Par ailleurs plusieurs visites ont été effectuées à l’EROG par les stagiaires et les officiers d’encadrement d’autres institutions étrangères analogues ou des personnalités militaires.

    Un livre d’or, témoignant de ces passages prestigieux, est jalousement conservé par la formation.
    Les stages organisés par la Gendarmerie Royale, illustrent à plus d’un titre, la résolution de son Commandement à anticiper les évènements de ce siècle en préparant les aptitudes et les profils à même de relever ses défis conformément aux Hautes Directives du Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales.


  • Endurance physique, goût du risque et combativité sans cesse accrue, constituent autant de qualités particulièrement recherchées chez tout gendarme de carrière. A ce titre, l'éducation physique militaire et le sport revêtent une importance dans la formation du futur gendarme.
    Footing, musculation, parcours d'obstacles, combat rapproché, taekwondo, sport collectif, représentent l'éventail  global visant un meilleur épanouissement physique et moral chez le gendarme de demain.

    Sport et entrainement physique dans la formation des futurs Gendarmes 2

     

    LES TECHNIQUES D’ENTRAÎNEMENT PHYSIQUE

     

    La connaissance de ces techniques permet de conduire un entraînement physique rationnel et de varier les séances conduites par les moniteurs de sport, permettant ainsi de maintenir à un haut niveau l'intérêt porté par tous les participants aux séances d'entraînement.
    Une organisation rationnelle de la pratique s'appuie sur des programmes d'activités physiques militaires et sportives établis en collaboration étroite avec les spécialistes du sport et en liaison avec les médecins.
    Cette programmation doit permettre d'atteindre les objectifs fixés préalablement dans les plans et directives du commandement.
    Véritables plans d'entraînement, les programmes d’instruction pour chaque année scolaire mettent en oeuvre des activités sportives attrayantes qui favorisent l'assiduité, l'émulation et l'adhésion du personnel. Outre les disciplines socles qu'il convient de préserver (course à pied, musculation,…), les sport de combat ou présentant un intérêt direct pour la capacité opérationnelle (course d'orientation, parcours d'obstacles) sont privilégiés et développés,  notamment en recourant à des formules attrayantes et innovantes. La pratique des sports collectifs et d'équipe est poursuivie car elle constitue un excellent moyen de cohésion et d'échanges.

     

    Le parcours d’obstacles

    Sport et entrainement physique dans la formation des futurs Gendarmes 2

     

     

    L'apprentissage des techniques du parcours d’obstacles est entrepris dès le début de la formation en s’initiant, sans idée de compétition, à des franchissements faciles des différents obstacles.
    Chaque séance de parcours est précédée d'un échauffement complet des élèves gendarmes participant à la séance et d'une description/reconnaissance des obstacles à franchir.
    Les techniques de franchissement utilitaires classiques de chaque obstacle sont décrites avec démonstration par les moniteurs de sport. Il en est de même de la description sommaire d'un procédé de franchissement de compétition considéré comme plus performant. Après étude, toute technique de franchissement doit être exécutée jusqu'au passage de l’obstacle, cette technique étant adaptée convenablement aux capacités physiques individuelles. Les techniques de franchissement étudiées n’ont pas de caractère exhaustif et ne remplacent pas d’autres techniques qui pourraient exister.

     

    La course d’orientation

     

     

    La course d'orientation est une épreuve qui se déroule en pleine nature sous forme d'une course contre la montre, de balise en balise, jusqu'au bouclage du circuit, nécessitant l’exploitation de la carte, l'étude du terrain et l'orientation à l'aide de la boussole. La course d'orientation vise à développer simultanément  l'endurance et le sens de l'orientation.

     

    Cette activité, à la fois intellectuelle et sportive, vise à atteindre une bonne préparation des équipes sur le plan sportif, physique, moral et pédagogique, en vue d'une éventuelle participation aux championnats régionaux et nationaux.
    Le travail préparatoire pour la course d’orientation permet d'acquérir les techniques topographiques et d'orientation; la connaissance des techniques et du règlement particulier de la course d'orientation et une bonne condition physique. L'entraînement peut alors consister en une suite de courses d'orientation de difficulté et de longueur croissantes.
    Bien que la course d'orientation ne figure pas aux épreuves des examens, les élèves gendarmes doivent être aptes à participer individuellement à une course d'orientation,

     

    Le combat rapproché

     

     

    Prolongement normal de l’entraînement physique, l’instruction du combat rapproché développe la confiance en soi et la combativité. Elle fournit au gendarme un ensemble de techniques susceptibles d'accroître sa capacité d'action.
    Quel que soit le type de son intervention, dans l'ultime phase d'une action et après avoir épuisé les autres possibilités ou pour bénéficier de l’effet de surprise, le gendarme peut être contraint au combat corps à corps.
    L’instruction du combat rapproché a pour but de préparer, physiquement, techniquement et psychologiquement, le personnel de l’arme à ce type d'action.
    Complétant la formation physique et technique de l’élève gendarme, elle contribue à :
    améliorer sa condition physique (endurance et coordination) ;
    éduquer son caractère (concentration, maîtrise de soi, volonté et confiance en soi); accroître ses capacités professionnelles (acquisition de techniques simples de combat) ;
    développer sa combativité et son ardeur.
    L’esprit du combat rapproché se caractérise essentiellement par l’efficacité et la rusticité.
    L’efficacité, inhérente à tout sport de combat, doit conduire à la victoire. Mieux vaut vaincre simplement que perdre avec panache. La rusticité permet un endurcissement du corps et de l'esprit, une utilisation rationnelle de l’environnement naturel et une meilleure adaptation à la vie en campagne.
    L'efficacité de l'instruction du combat corps à corps repose sur l'apprentissage de techniques simples, facilement assimilables et susceptibles, au prix d'un entraînement long et répétitif de créer des automatismes et des réactions réflexes.
    Le programme de base du combat rapproché comporte l'étude des exercices préparatoires et des techniques élémentaires. Mouvements de base qui doivent permettre de s'adapter aux circonstances, à la situation du terrain, les exercices préparatoires sont enseignés dans les premières leçons, puis répétés automatiquement au cours de chaque séance. Ils comprennent la garde, les déplacements, les chutes et les roulades. Les techniques élémentaires sont des techniques de combat sans arme. Ils comportent la connaissance des points sensibles, les coups d’attaques et les prises.

     

    Taekwondo

     

    L'enseignement de la défense personnelle est souvent basé sur des arts martiaux comme le karaté, l'aïkido ou le judo. Le terme défense personnelle, ou le terme anglais self-defense, désigne l'ensemble des techniques de combat pour faire face à une attaque lorsque l'on est désarmé. Dans la défense personnelle, le but est de faire cesser l'attaque avant d'être maîtrisé, blessé ou même tué, le plus rapidement possible.
    Le Taekwondo ayant été créé pour être une arme de défense à son origine, il serait aisé de comprendre sa programmation comme activité d’entraînement physique et sportive au profit de l’élève gendarme.
    Le taekwondo est un art martial externe d'origine sud-coréenne. Il a pour but de développer et de perfectionner, par une discipline rigoureuse, toutes les facultés spirituelles et physiques du pratiquant.
    Il développe la souplesse, la rapidité, la précision mais forge aussi un esprit serein. Développé par une pratique régulière, constante et motivée, il apporte une confiance en soi et permet de canaliser son énergie afin d'obtenir une force mentale en plus d'un bon équilibre psychologique.
    Le Taekwondo est principalement basé sur un emploi intensif des jambes que complète l’action des poings. Les principales formes de défense et d’attaques ont été codifiées sous la forme d’enchaînement traditionnels qu’il est possible de pratiquer seul ou dans des applications codifiées ou libres avec un partenaire. C’est aussi une exhibition esthétique de l’art martial dans une tradition honorable.
    L’enseignement du Taekwondo ne se limitent pas à l'apprentissage des techniques de combat, mais concernent aussi la gestion des situations tendues — éviter l'affrontement par le comportement et la parole — et l'aspect juridique (légitime défense). Il faut souligner que d'un point de vue légal, la réponse doit être proportionnée à l'attaque, et que l'on ne peut être considéré en légitime défense que si l'on est attaqué en premier.

     

    Test de Cooper

     

    Le test de Cooper, qui porte le nom de son auteur, est une épreuve d’évaluation et d’orientation de l’aptitude physique pouvant être liée à une évaluation sur le terrain d’un niveau d’endurance. Il explore plus particulièrement le paramètre physiologique de consommation d’oxygène.
    Il s’agit d’un effort physique réalisé sur le terrain, en demandant au pratiquant d’aller le plus loin possible en puisant sur ses réserves. Le sportif ne doit jamais se forcer au delà du raisonnable et surtout arrêter le test de Cooper s’il ressent une douleur anormale dans la poitrine, un essoufflement anormal, voire l’apparition de signes physiques inhabituels.
    La recrue, en tenue adaptée, devra courir sur un terrain plat, sur une piste d’un stade d’athlétisme ou autour d’un stade de football, la plus grande distance possible en 12 minutes, sans jamais dépasser les valeurs de sa fréquence cardiaque maximum théorique. Ce test de 12 minutes ne doit pas être terminé par un sprint en fin d’effort.
    On peut retenir uniquement la valeur de distance qui à ce moment sera rattachée à une forme définie de «très médiocre » à « excellente ». Il faut être prudent sur cette évaluation. Les conditions techniques de course, les conditions climatiques et les conditions du sujet, peuvent modifier de façon significative le résultat du Test de  Cooper.

     

    CONCLUSION

     

    Une activité physique et sportive mobilise toujours chez ceux qui la pratiquent les ressources nécessaires à sa réalisation. En d'autres termes, qu'elle soit considérée comme un but en elle même ou comme un moyen éducatif, une activité sportive développe des potentialités spécifiques correspondant aux exigences de sa pratique.
    Cette observation est d'ailleurs à la base de la plupart des recherches actuelles, menées aussi bien dans le monde du sport que dans le secteur de l'éducation physique et sportive qui cherche à définir la logique interne des différentes disciplines afin d'en préciser les avantages et les limites éducatives.
    L'entraînement physique militaire n'échappe pas à la règle. C’est l'une des activités qui réclament une vigilance particulière. Sa diversité, son morcellement en disciplines multiples, son niveau d'exigence particulièrement élevé tant dans le domaine énergétique que dans celui de la maîtrise technique, en font un outil à spectre large, d'une grande efficacité mais aussi d'une certaine complexité, qu'il convient d'utiliser en toute connaissance de cause.
    L'entraînement physique militaire et sportif est un corollaire majeur de la mise en condition physique et mentale des gendarmes. Il contribue de façon déterminante à l'amélioration et au maintien de la capacité opérationnelle des unités. Il fait partie intégrante de la formation militaire générale, participe à l'aguerrissement et favorise l'épanouissement individuel et l'esprit d'équipe. En outre, il constitue un excellent outil au service du lien entre les personnels et véhicule une image dynamique favorable au recrutement.






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