Insolite: les gendarmes dans les airs

Exercice insolite pour les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Montbard : l’hélitreuillage. Une première pour ces hommes.

Jeudi après-midi, les habitants de Touillon et des alentours ont dû être intrigués par les incessants ­allers-retours d’un hélicoptère de la gendarmerie. Il ne s’agissait pas là d’une intervention des militaires mais d’un exercice d’hélitreuillage, suivi par onze hommes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de la compagnie de Montbard. L’hélitreuillage est l’une des technicités pouvant être utilisée par le Psig, à l’instar du tir ou de la maîtrise d’individu.

Pour les former, les chefs Pauchard et Cornilleau, ­respectivement pilote et mécanicien de bord, du Groupe des formations aériennes de la gendarmerie (GFAG). Après avoir présenté le matériel et donné les consignes de sécurité, les hommes ont ­appréhendé le treuillage à ­travers un exercice dit du “yo-yo”. À tour de rôle, les militaires étaient treuillés ­jusqu’à l’hélicoptère, stationné à environ 20 mètres de hauteur, avant d’être redescendus au sol.

À 40 mètres de hauteur, en mouvement

Si cet exercice leur permettait de se familiariser avec la technique, les choses sont devenues rapidement concrètes avec un exercice plus opérationnel. Équipés d’une tenue d’intervention pesant près de 25 kg, les militaires étaient à nouveau treuillés jusque dans l’hélicoptère, situé cette fois-ci à 40 mètres de hauteur. Un exercice d’autant plus ­impressionnant que l’hélicoptère était en mouvement tout le temps de la manœuvre.

Après ces exercices, un débriefing a eu lieu en présence du capitaine Spelthahn, commandant de la compagnie de gendarmerie de Montbard. Et à voir l’expression sur les visages, nul doute que l’exercice a été apprécié.

Afp