• Découverte d'une brèche de sécurité sur Twitter

    Selon Zataz.com, cette faille permettrait d'usurper l'identité d'un utilisateur du site de micro-blogging.

    Un groupe de hackers turcs et saoudiens annonce avoir découvert une brèche de sécurité sur Twitter. Pour prouver leurs dires, les hackers ont publié une liste de 39.000 comptes d'utilisateurs du site de micro-blogging.
    Dans un document que la rédaction du site Zataz.com a pu consulter, l'un des pirates explique avoir extrait ces données via un "XSS", un "Cross-Site Scripting" qui est un type de faille de sécurité des sites web, que l'on trouve typiquement dans les applications Web. Cette faille permettrait donc de voler les comptes d'utilisateurs.
    Comment se protéger d'un éventuel piratage
    "Nous pourrions penser à un 'phishing' [NDLR, Une technique utilisée pour obtenir des renseignements personnels afin d'usurper une identité], mais il s'avère que dans une seconde liste, les pirates ont ciblé les politiques américains, officiant sur Twitter", explique Zataz.
    Pour se protéger d’un éventuel piratage, il est conseillé de taper directement l'adresse du site de micro-blogging dans le navigateur et d'éviter de passer par une application ou par un lien vers Twitter.


  • Apple, maître du monde high-tech ?

    Sortie victorieuse de son procès contre Samsung, la pomme fait figure de moteur de l'industrie, sans pour autant s'installer en leader du marché.

    On n'arrête plus Apple. Après être devenue la première capitalisation boursière mondiale et l'une des plus grosses de tous les temps, la marque à la pomme a remporté une importante victoire contre son concurrent sud-coréen Samsung, condamné à lui verser 1,05 milliard de dollars (84 millions d'euros) pour violations de brevets. A l'issue de la bataille judiciaire monstre dans laquelle les deux géants se sont engagés, Apple est reconnu pour la première fois franchement vainqueur. Pour autant, devrons-nous tous un jour croquer dans la pomme ?
    "C'est une victoire énorme, écrasante pour Apple", estime Brian Love, professeur à l'Université de Santa Clara (Californie). "Tous ses brevets ont été jugés valides, et tous -sauf un- violés par la plupart des produits de Samsung." Pour Florian Mueller, consultant spécialiste des brevets et des droits, ce jugement est une "avancée énorme" pour la pomme, qui voit valider "l'argument de Steve Jobs selon lequel Android est un produit volé".
    Le verdict tombe à point nommé, moins d'un mois avant l'annonce d'un nouvel iPhone qui promet une poursuite de l'embellie en Bourse. A Wall Street, le célèbre analyste Gene Munster, du courtier Piper Jaffray, prédit déjà une action à 1.000 dollars d'ici deux ans pour une valorisation astronomique de 1.000 milliards de dollars.
    "La philosophie Apple ne peut pas devenir la norme"
    Avec ce verdict, Apple a-t-il assis sa domination sur le high-tech mondial ? Sans aucun doute, selon Olivier Frigara, journaliste spécialiste de la marque et responsable du site On refait le Mac :
    La force d'Apple tient à la stratégie de Tim Cook [l'actuel PDG, NDLR]. Quand Apple lance la production d'un nouveau produit, il se réserve les meilleures usines chinoises et surtout assèche le marché de tous les composants. Du coup, les concurrents ont du mal à répliquer. Le tout conjugué au savoir-faire marketing de la marque explique la bonne santé financière."
    Cette stratégie laisse la concurrence sur le tapis. Il suffit de voir combien de temps a mis l'iPhone pour trouver un rival digne de ce nom. "Apple s'est ainsi assuré la place de maître étalon de toute l'industrie high-tech", poursuit Olivier Frigara.
    Une procédure judiciaire à suivre
    Toutefois, à terme, "la philosophie Apple ne peut pas devenir la norme", estime Philippe Torres, directeur conseil et stratégie de L'Atelier, cellule de veille technologique. "Chez Apple, la machine et le système d'exploitation ne font qu'un. Or, la très grande majorité des acteurs concurrents utilisent la stratégie - éprouvée par Microsoft sur les PC - de distinguer machine et système. Apple est seul contre tous", explique-t-il. Avant d'ajouter : "Sur le long terme, malgré son incroyable poids, pas sûr que la pomme l'emporte face à une industrie entière."
    Philippe Torres tient également à rappeler que le verdict du procès "ne vaut que pour le sol américain, et que le résultat sur les marchés asiatiques et européen peut être très différent". Le jugement du tribunal américain pourrait en effet influencer dans un sens comme dans l'autre les décisions de justice dans les 50 autres pays où des plaintes similaires ont été déposées (France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, etc.). En Corée du Sud, Apple et Samsung ont déjà été renvoyés dos à dos par un tribunal qui les a reconnus tous deux coupables de violation de brevets. En Europe, pas sûr qu'une gestuelle comme pincer pour zoomer puisse être protégée par brevet. "C'est comme si un fabricant d'ascenseur protégeait par brevet le fait d'appuyer sur un bouton pour changer d'étage...", s'amuse Olivier Frigara.
    Aux Etats-Unis, beaucoup dépendra encore de la suite de la procédure judiciaire. Une audience est prévue le 20 septembre prochain afin de déterminer s'il convient de modifier le jugement ou d'imposer des sanctions "punitives" à Samsung, notamment tripler le montant des réparations que celui-ci doit verser à Apple. Mais l'élément clef du procès sera la capacité de la pomme à obtenir ou non une suspension ou une interdiction des ventes des produits Samsung incriminés.
    Android condamné à évoluer
    La victoire d'Apple face à Samsung pourrait remodeler le secteur des appareils mobiles (smartphones et tablettes tactiles) en pleine ébullition. Le jugement vise principalement les téléphones Galaxy et la tablette Galaxy 10, fonctionnant avec le système Android de Google.
    Si Google n'était pas poursuivi dans cette affaire, le verdict pourrait conduire le géant du web à "battre en retraite et s'efforcer d'apporter des modifications logicielles à Android", estime sur son blog Dennis Crouch, spécialiste du droit des brevets à l'Université du Missouri. Le jugement du tribunal "va contraindre à une remise à plat des produits Android au fur et à mesure qu'ils seront remaniés pour contourner les brevets d'Apple", analyse Rob Enderle, spécialiste des nouvelles technologies pour Enderle Group.
    Android équipe désormais plus de 50% des smartphones vendus aux Etats-Unis. Face à lui, Apple conserve 30% des parts de marché, tandis que RIM (BlackBerry) est tombée à 12%. La pomme reste en revanche largement en tête sur les tablettes avec une part de 70%.
    Pour Philippe Torres, le jugement "permet surtout au marché d'estimer le prix des brevets d'Apple. Sur 8 milliards de produits Samsung concernés, le Sud-Coréen écope d'une amende de 1 milliard de dollars. On peut estimer que sur des produits semblables à la gamme Galaxy, le constructeur doit reverser 12,5% à la pomme."
    Quel effet sur le design ? 
    Pour autant, faut-il présager une révolution sur le design des appareils afin que les constructeurs puissent échapper aux brevets de la firme de Cupertino ? Pas si sûr, selon Philippe Torres. "Désormais, les fabricants ont deux choix : soit payer des royalties pour faire des produits qui ressemblent à Apple et ainsi viser le marché de masse, soit se démarquer mais rester confinés à un marché de niche", souligne-t-il. "Le choix semble simple pour qui souhaite faire des bénéfices" : le directeur de la cellule de veille technologique estime en effet que les consommateurs réclament des produits qui ressemblent à l'iPhone ou au Galaxy plutôt que des téléphones au design différents. Pour preuve : le déclin des BlackBerry.
    Un constat que partage Samsung : ce jugement "va conduire à moins de choix, moins d'innovation, et potentiellement des prix plus élevés. Les consommateurs sont les perdants [du procès]." En attendant, le groupe sud-coréen n'a pas dit son dernier mot, ni dans cette affaire, ni dans les batailles menées devant d'autres tribunaux à travers le monde. "Nous allons immédiatement déposer une requête pour obtenir le renversement de la décision du tribunal [américain] et, si nous n'obtenons pas gain de cause, nous ferons appel", indique la firme sud-coréenne.


  • WASHINGTON - Un nouveau traitement contre le sida, combinaison de quatre molécules à ne prendre qu'une seule fois par jour, a été autorisé aux Etats-Unis par l'Agence américaine des médicaments (FDA), a annoncé cette dernière lundi.

    Cette dose quotidienne, qui mélange deux molécules déjà utilisées et deux nouvelles, permet de lutter efficacement contre le VIH tout en simplifiant le mode d'administration, selon un communiqué de la FDA.

    Source: www.romandie.com


  • WASHINGTON - Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.

    La recherche effectuée sur 1.000 Néo-zélandais, prenant en compte une période de 25 ans, a permis de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans, les uns étant des consommateurs réguliers de cannabis, y compris durant après 20 ans ou 30 ans, les autres pas.

    Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les fumeurs et les autres, affirme Madeleine Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord (sud-est), et auteur principale de cette étude publiée dans les Actes de l'Académie américaine des sciences.

    Or le QI est censé être stable à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, leur QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de points.

    On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail, poursuit la chercheuse.

    Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie, et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).

    Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration et de vivacité d'esprit, selon l'étude.

    Ceux qui avait ralentit leur consommation l'année d'avant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats.

    En revanche, les fumeurs qui ont commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non fumeurs.

    L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau, indique Mme Meier. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes peuvent perturber le processus cérébral normal, explique-t-elle.

    L'étude n'évalue pas, par contre, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées.

    Source: www.romandie.com