• 1001 pharmacies

    L'adoption le 19 décembre dernier, complétée par Décret du 31 décembre 2012, de l'ordonnance présentée par la ministre de la Santé Marisol Touraine et validée par le Gouvernement autorise désormais la vente en ligne de médicaments, se mettant en règle avec la législation européenne.
    La vente en ligne de produits parapharmaceutiques dans un premier temps et de médicaments dans un deuxième temps permet aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie via une plateforme web.
    Cela permet aussi aux clients de bénéficier des avantages de la vente en ligne (livraison à domicile, anonymat...) et d'acheter ces articles en toute légalité et sécurité, grâce au label sécuritaire en conformité avec l'Ordre National des Pharmaciens. La plateforme 1001pharmacies.com est une première réponse à la recrudescence de cyberpharmacies étrangères qui vendent de médicaments sur internet illégalement.
    Et concrètement qu'est-ce que cela change pour le métier et pour les clients ? Un pharmacien de Nîmes a bien voulu témoigner sur les bénéfices de la plateforme et nous faire part des questions que cela soulève.

    L'Ordre des Pharmaciens refusant toute publicité au nom d'une officine, nous avons préservé son anonymat.

    Comment avez-vous connu la plateforme 1001pharmacies.com ?
    Pharmacien de Nîmes - Par un article de journal.

    Qu'est-ce qui vous a plus dans cette solution de vente en ligne ?
    Pharmacien de Nîmes - C'est une ouverture de plus, une vitrine sur internet, une opportunité de communication qui s'apparente à du marketing. Par rapport à nos clients aussi, il y a une vraie valeur ajoutée. Sur notre région par exemple, c'est bien qu'on soit aussi présents sur internet. 1001pharmacies.com propose une carte de France Google Map qui permet de sélectionner une pharmacie en fonction de son lieu d'habitation. C'est vraiment très pratique pour les personnes habitant des régions isolées. Ou alors, les clients ont aussi la possibilité de passer leur commande sur le site et de venir récupérer leurs articles sur place.

    Depuis combien de temps votre pharmacie est-elle inscrite sur le site ?
    Pharmacien de Nîmes - Depuis plus d'un mois et 3 semaines effectives. Pour le moment, nous n'avons que la moitié de nos stocks répertoriés en ligne sur 1001pharmacies.com, le site n'est pas encore complet.

    Qui se charge de mettre en ligne vos articles en stock ?
    Pharmacien de Nîmes - C'est la pharmacie elle-même qui en a la charge. Cela prend beaucoup de temps car nous ne sommes pas informaticiens de formation, de plus le logiciel est un peu fermé mais cela va s'améliorer je pense. Il va falloir quelques mois pour entrer la moitié de la gamme. Notre pharmacie a 10 000 produits en stock, nous comptons en rentrer 5000 et pour l'instant il y en a déjà 2000 de rentrés. Mais on ne pourra pas tout rentrer, car certains laboratoires ne vont pas vouloir que leurs produits parapharmaceutiques soient vendus en ligne. Ils ont des contrats spécifiques qui lient la vente sur place.

    Avez-vous quelques retours de clients depuis que votre pharmacie s'est inscrite à 1001pharmacies.com ?
    Pharmacien de Nîmes - La plupart des personnes ayant commandé chez nous ne sont pas du Gard, ils sont essentiellement répartis dans toute la France. C'est vraiment très pratique pour des clients qui vivent dans des villages éloignés, les régions mal desservies, pour les gens qui vivent loin de tout, ça leur évite de se déplacer, ils se font livrer.

    Que représente cette opportunité pour votre métier ?
    Pharmacien de Nîmes - Pour les médicaments sous ordonnance (les produits de comptoir dits « OTC »), il faut que tout le monde soit d'accord pour établir la vente. C'est la pharmacie qui va développer le conseil autour et donner l'information. Avoir plusieurs pharmaciens réunis en un seul et même endroit peut faire évoluer ce point.
    Pour moi, 1001pharmacies.com est une bonne solution, car cela évite le coût de milliers de sites individuels. Cela centralise, officialise et légalise la vente de produits pharmaceutiques et cela va faciliter le contrôle en ligne effectué par les inspecteurs des pharmacies.

    Aviez-vous une attente sur la légalité de pouvoir vendre des médicaments en ligne ?
    Pharmacien de Nîmes - Non, pas vraiment, mais je me pose encore des questions car c'est très nouveau. Notamment sur les dangers de la surconsommation et les contrefaçons. Je sais que 1001pharmacies.com lutte contre ça et ce qui est rassurant, c'est que c'est un réseau sécurisé.
    Par contre, on ne peut pas empêcher d'exister les sites étrangers qui vendent n'importe quoi : des contrefaçons, des produits qui ne font rien à des prix très élevés... Il y a des personnes âgées vulnérables qui se font avoir et qui dépensent des fortunes.

    Comment pensez-vous faire passer votre qualité de conseil en tant que pharmacien sur le site ?
    Pharmacien de Nîmes - Il faut voir comment on peut l'apporter. C'est la pharmacie qui a le contact direct avec le client, ça ne peut pas se faire directement depuis le site, mais les clients peuvent toutefois nous appeler pour demander conseil sur un produit car ils ont nos coordonnées.
    Pour la vente de médicaments, je pense que les gens ne sont pas encore forcément prêts. Car l'autre danger, c'est l'automédication. C'est un problème grave avec les patients qui prennent soit trop de médicaments, soit le médicament pas approprié. Il faut absolument responsabiliser les internautes. S'ils n'ont qu'internet comme vitrine d'information, ils ne vont pas se rendre compte de leurs erreurs, car les gens n'ont pas le réflexe de regarder les composants. Ils connaissent généralement la marque mais pas le produit et associent souvent à tort marque et produit. Les gens n'ont pas la formation pour étudier les composants.
    Quant à la surconsommation médicale, il faut continuer la prévention, l'information, car c'est encore un problème courant.

    Concrètement, comment cela se passe pour vous, de votre inscription à la vente de médicaments aux clients ?
    Pharmacien de Nîmes - Je suis allé sur le site, je me suis inscrit et ça a marché assez rapidement. J'ai ouvert un compte comme sur n'importe quel site. Après c'est moi qui ai rentré les produits, c'est un peu fastidieux mais simple.
    Il y a un code CIP à 7 chiffres qui représente le produit, celui-ci est passé à 13 chiffres, avec plus d'infos sur le produit. Ca a grandement facilité l'entrée des produits mais c'est encore un peu compliqué à gérer car pour l'instant, on est encore dans un double système avec des produits à 7 et à 13 chiffres. Mais à terme, la traçabilité sera facilitée avec ce code qui apporte beaucoup d'informations.
    Ensuite, les clients peuvent choisir de venir récupérer leurs produits sur place à la pharmacie ou de se faire livrer en colissimo.

    Qu'est-ce qui à votre avis fait défaut dans le site ou que vous aimeriez voir développé ?
    Pharmacien de Nîmes - Pour ce qui est du fonctionnement, à terme, il y aura une liaison informatique entre le site et notre base de données informatisée pour que ce soit beaucoup plus facile à gérer pour les pharmacies.
    Pour moi, le problème c'est la communication qui devra se faire pour l'OTC (médicaments délivrés sous ordonnance).Repères

    1001pharmacies.com


  • WASHINGTON - Le risque de mourir d'un cancer du poumon a très fortement augmenté ces dernières décennies chez les femmes qui fument, selon une étude ayant porté sur plus de deux millions d'Américains, rendue publique mercredi.

    Ainsi depuis une vingtaine d'années, les femmes fument comme les hommes: comme eux elles commencent dès l'adolescence et fument autant de cigarettes avec des risques similaires de mortalité.

    Cette étude, publiée dans le New England Journal of Medicine daté du 24 janvier, a porté sur des fumeuses de plus de 55 ans au cours de trois décennies depuis 1960.

    Dans les années 60, les femmes qui fumaient avaient un risque de décéder d'un cancer du poumon 2,7 fois plus élevé que celles qui n'avaient jamais touché à une cigarette.

    Mais lors de la dernière décennie (2000-2010), ce risque était 25,7 fois plus grand que chez celles qui n'avaient jamais fumé.

    Le risque de mourir d'une autre maladie pulmonaire chronique était dans les années 60 quatre fois plus grand chez les fumeuses que chez celles qui n'avaient jamais fumé. De 2000 à 2010 ce risque était 22,5 fois plus élevé.

    Les fumeurs des deux sexes avaient durant les années 2000-2010 un accroissement relativement identique du risque de cancer du poumon, de maladies pulmonaires chroniques, de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, constatent ces chercheurs.

    Cette recherche, dirigée par le Dr Michael Thun, membre honoraire de l'American Cancer Society, confirme aussi qu'arrêter de fumer quel que soit l'âge, réduit fortement le risque de mortalité résultant du tabagisme.

    Le fait de fumer des cigarettes dites légères, souvent le premier choix parmi les femmes, n'a pas empêché ces dernières d'avoir une forte augmentation du risque de mortalité par cancer du poumon ou résultant de maladies pulmonaires chroniques.

    Une autre étude, également publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine, montre que des personnes fumant durant toute leur existence perdent environ dix années de vie en moyenne comparativement à celles qui n'ont jamais fumé.

    Cette recherche a été menée par le Dr Prabhat Jha de l'hôpital St. Michael de l'Université de Toronto.


  • PARIS - La ministre française de la santé Marisol Touraine a demandé vendredi à l'Union européenne de limiter l'utilisation des pilules de 3e et 4e génération et a annoncé la mise en place d'un dispositif en France pour limiter leur prescription.

    Mme Touraine a fait ces annonces lors d'une conférence de presse alors que l'Agence européenne du médicament (EMA) venait d'annoncer dans un communiqué que les femmes n'avaient aucune raison d'arrêter de prendre des pilules contraceptives combinées (oestroprogestatives), y compris celles de la 3e génération.


    (©AFP / 11 janvier 2013 10h38)


  • WASHINGTON - L'épidémie de grippe aux Etats-Unis, qui a démarré plus tôt que la normale début décembre, fait rage dans la plupart des Etats du pays, et a provoqué la mort de 18 enfants et entraîné plus de 2.200 hospitalisations à ce jour.

    Il semble que ce soit la pire saison de grippe que nous ayons eue depuis dix ans, estime le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), rappelant qu'en revanche, la saison 2012 avait été l'une des plus bénignes.

    Celle-ci est différente. La grippe a commencé plusieurs semaines plus tôt avec un grand nombre de cas dès le début du mois de décembre, alors qu'habituellement, c'est à partir de la mi-janvier que l'on constate un fort accroissement du nombre de gens malades avant un pic fin février, explique-t-il à l'AFP.

    Ce n'est pas bon signe quand on voit une telle accélération des infections si tôt, un phénomène généralement annonciateur d'une mauvaise épidémie de grippe, ajoute le virologue.

    De plus, la souche du virus dominante cette année est H3N2, historiquement responsable d'une plus grande gravité des symptômes comparativement aux autres types de virus, souligne-t-il.

    Pour le moment, le bilan du nombre de morts ne porte que sur des enfants, ce qui s'explique par le fait que les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sont tenus par la loi de faire état régulièrement des morts pédiatriques. Le bilan des décès chez les adultes sera connu à la fin de la saison, indique le Dr Fauci.

    On mesure l'étendue de la grippe et de ses effets dans la population en estimant le nombre de personnes qui sont allées aux urgences qui confirment les cas, explique-t-il.

    Et cette année, la proportion est assez élevée, approchant les niveaux de la grippe de la saison 2003-2004 considérée comme modérément sévère.

    Pour les quatre dernières semaines, la proportion de personnes consultant leur médecin ou se rendant à l'hôpital pour des symptômes de grippe est passé de 2,8% à 5,6%, selon les services de veille sanitaire des CDC. L'an dernier ce taux avait culminé à 2,2% et avait atteint 7,6% en 2003/2004.

    Situation critique dans certains endroits

    Tout en soulignant que la sévérité de l'épidémie n'était pas encore connue, le Dr Joe Bresee, patron du service d'épidémiologie et de prévention des maladies, pointe qu'un très grand nombre de personnes sont déjà touchées par la maladie.

    Nous recevons aussi des rapports faisant état de très fortes grippes et d'hospitalisations, ajoute-t-il.

    A ce jour, 41 Etats de l'Union et la ville de New York font part de taux élevés de personnes atteintes de la grippe. Dans certains endroits, la situation est jugée critique alors que les hôpitaux ont peine à faire face au flot des malades souffrant de la grippe.

    Le maire de Boston (Massachusetts, nord-est), Thomas Menino a déclaré l'état d'urgence médicale mercredi après que la ville ait enregistré 700 cas confirmés de grippe, dix fois plus que durant toute la saison précédente.

    A Allentown en Pennsylvanie (est), un hôpital a monté une tente à l'extérieur pour recevoir et examiner les personnes grippées.

    Certains hôpitaux débordés envoient des malades par ambulances vers d'autres centres hospitaliers.

    La bonne nouvelle c'est que le vaccin cette année correspond bien à la souche dominante, ce qui devrait conférer une protection de 60 à 65%, relève le Dr Fauci, ajoutant qu'il n'est pas trop tard pour se faire vacciner.

    Et même si on contracte la grippe en étant vacciné, les symptômes seront probablement moins sévères, fait-il valoir.


    (©AFP / 11 janvier 2013 06h32)


  • app santé

    (Paris - Relax news) - Sélection d'applis santé et forme puisées dans les top10 (par pays) des téléchargements iTunes cette semaine, au 2 janvier. Parmi les plus plébiscitées, une s'assure de l'hydratation de son utilisateur et une autre aide à ne pas reprendre la cigarette en calculant l'argent économisé depuis qu'on a arrêté. 

    Etats-Unis : Perfect Fit by Tone It Up
    Cette appli n'est autre qu'un journal intime interactif avec des photos, des notes et des rappels quotidiens pour surveiller sa perte de poids. Elle crée même des diaporamas illustrant la transformation corporelle de l'utilisateur, que l'on peut partager sur les réseaux sociaux. 2,99$.
    itunes.apple.com/us/app/perfect-fit-by-tone-it-up/id553215588?mt=8

    France : Alcooflash
    Cette application uniquement disponible en français propose une estimation de son taux d'alcoolémie en fonction de son poids et de son genre avant de prendre le volant. Gratuite.
    itunes.apple.com/fr/app/alcooflash/id325662450?mt=8
    Allemagne : Aquaplan
    Aquaplan s'assure de la bonne hydratation de son utilisateur. Elle calcule la quantité d'eau nécessaire à chacun selon sa masse corporelle et envoie des rappels si on ne boit pas assez. Gratuite.
    itunes.apple.com/de/app/aquaplan/id455293730?mt=8

    Irlande : Since iQuit
    Cette appli simple et gratuite calcule le montant d'argent économisé depuis l'arrêt de la cigarette et fournit ainsi une motivation pécuniaire.
    itunes.apple.com/ie/app/since-iquit/id334825691?mt=8

    Brésil : 5K Runner: 0 to 5K Run Training
    Ce programme d'entraînement à la course à pied s'échelonne sur huit semaines, et propose 35 minutes de jogging trois fois par semaine. 2,99$. itunes.apple.com/br/app/5k-runner-0-to-5k-run-training/id439852091?mt=8

    Taïwan : NC Decibel
    Cette appli permet de tester son environnement sonore et d'établir les facteurs de risque pouvant affecter l'audition, le sommeil et le système nerveux de son utilisateur. 0,99$.
    itunes.apple.com/tw/app/nc-decibel-environmental-decibel/id533079963?mt=8





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