• Le Criquet, une menace potentielle à combattre ….Rôle de la Gendarmerie Royale

    Notre pays a connu plusieurs invasions acridiennes depuis 1780. Ce phénomène a pris de l’ampleur au 20ème siècle avec cinq longues périodes successives dont la plus importante - de 1987 à 1989 - a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables. Autrement les conséquences économiques et écologiques auraient pu être dramatiques, surtout quand on sait qu’un Km2 d'essaim dense compte environ 50 millions d'insectes pouvant ravager quotidiennement prés de 100 tonnes de végétaux. Aussi les opérations de lutte chimique intensive demeurent-elles, jusqu’à présent, le seul moyen efficace de lutter contre ce fléau.
    Toutes les composantes de l’Etat participent à cette véritable guerre contre les acridiens dans le cadre d’une stratégie globale. Celle-ci étant basée sur la prévention par le biais d’une prospection continue du territoire national et grâce, également, à la formation du personnel, la réalisation et le maintien à niveau des moyens matériels adéquats ainsi qu’ à la coopération internationale.
    Au niveau opérationnel, la stratégie adoptée et à laquelle participe l’Arme aux cotés des différentes composantes des Forces Armées Royales et divers autres organismes, est fondée sur la défense d’un tracé de trois lignes principales: une ligne constituant le premier front au plus proche des frontières, une seconde en avant des zones de culture et une troisième proche, de celles-ci.
    Les opérations de lutte se déroulent sous le contrôle du Poste de Coordination Central National dirigé par Monsieur le Général de Corps d’Armée, Commandant la Gendarmerie Royale. Le PCC coiffe un Centre National de lutte antiacridienne, des centres régionaux, des sous-postes ainsi que des unités opérationnelles.
    Ce dispositif dispose de moyens humains et matériels terrestres et aériens, dont ceux de la Gendarmerie Royale, qui conjuguent leurs efforts pour une prospection continue et efficace. Celleci se base aussi bien sur des technologies de pointe, telles que la télédétection spatiale et aérienne ainsi que sur les techniques traditionnelles, motorisées ou pédestres.
    La phase de traitement, quant à elle, engage des moyens gigantesques et s’étend à plusieurs pays africains amis, dans le cadre d’une collaboration sincère et fructueuse qui a permis de juguler, à temps, la dernière invasion qui aurait pu avoir des conséquences fâcheuses sur notre économie et celle de la région.
    Aussi, la contribution de la Gendarmerie Royale à la préservation des acquis agricoles de nos concitoyens et de leur environnement naturel rentre -t-elle dans le cadre du développement humain, initié par SM Le Roi que Dieu assiste et qui vise à élever nos compatriotes aux niveaux social, culturel et économique auxquels ils aspirent.

     

    La source: La revue de la gendarmerie royale


  • Gendarmerie  séisme al hoceima

    La Gendarmerie Royale Marocaine a contribué, aux opérations de secours et de sauvetage lors des différentes catastrophes naturelles en mobilisant tous ses moyens humains et matériels.

    Outre son caractère de force publique et son déploiement sur l’ensemble du territoire national, La Gendarmerie Royale Marocaine est souvent sollicitée lors des catastrophes naturelles en vue de venir en aide aux victimes, protéger les biens et préserver La sécurité publique.

    centres d'acceuil

    La Gendarmerie Royale Marocaine est ainsi intervenue lors du séisme d'Agadir (29/02/1960), celui d’Al Hoceima (24/02/2004) outre son intervention pour le désenclavement des régions bloquées par les chutes de neige (douars de Zarkane, Tinatamine, Tfraout et Imider dans la Province d'Azilal situés dans le Haut-Atlas…)

    La Gendarmerie Royale Marocaine toujours au-devant des rangs

    Lors d’n tremblement de terre catastrophique qui a fait 629 morts et plus de 926 blessés, 15230 sans abri et 2539 maisons se sont effondrées,  les unités de la Gendarmerie Royale Marocaine sont intervenues avec célérité pour sauver les sinistrés et déblayer les décombres.

    En effet, suite à ce désastre naturel, la gendarmerie royale a mené, parmi tant d’autres, les missions suivantes :
    • Secours aux sinistrés :
    Les éléments de la gendarmerie royale, aidés par leurs équipes cynophiles, ont contribué aux premières opérations de sauvetage des sinistrés et de  sécurisation des biens. Dans le cadre de cette action, les moyens aériens de cette institution ont effectué 65 missions de recherche et 8 opérations d’évacuation sanitaire.
    Les équipes héliportées ont soigné 40 personnes.
    • Aide à la population :
    Les moyens héliportés de la gendarmerie royale ont participé efficacement à la distribution des aides humanitaires, notamment dans les zones difficilement accessibles par voie routière. Ainsi, 256 points ont été ravitaillés et 243,54 tonnes de vivres, 982 tentes, 9194 couvertures et 764 matelas ont été distribués.
    • Sécurité :
    Le personnel de la gendarmerie royale a assuré dans sa circonscription les opérations suivantes :
    - Sécurisation des points de distribution des aides humanitaires ;
    - Surveillance des dépôts et des bivouacs des populations sinistrées ;
    - Escorte des moyens de transport des aides humanitaires (près de 200 missions d’escorte) ;
    - Maintien de l’ordre dans les zones ayant connu des manifestations ou des mouvements de protestation.

    Même constat dans le cas des inondations,. Ces dernières, les douars encerclés par les eaux bénéficient de l'assistance nécessaire à l'aide de bateaux composés de zodiacs pneumatiques par une action coordonnée entre les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale et la Protection Civile. Des éléments de la Gendarmerie Royale sont, en plus, déployés au niveau des douars encerclés pour l’assistance et le suivi jusqu'à stabilisation de la situation.

    Action humanitaire gendarmerie royale

    Pour ce qui est des fortes chutes de neige ayant marqué plusieurs régions du pays, la gendarmerie royale a contribué au désenclavement des régions touchées par les intempéries.

    Enclavement par la neige

    La gestion des opérations sur le terrain

    La Gendarmerie Royale constitue un noyau essentiel dans le système national de gestion des catastrophes naturelles. A ce titre, les actions entreprises par la Gendarmerie Royale dans la gestion des risques naturels ne sont qu’une forme particulière de sa contribution à l’exercice de la police
    administrative.

    La Gendarmerie Royale a également pour mission l’élaboration des plans d’intervention qui sont actualisés et modifiés en cas de nécessité.

    S’agissant du volume et de la nature des moyens introduits dans les plans d’intervention, ils dépendent de l’ampleur de la catastrophe et de ses répercussions sur les personnes et leurs biens ainsi que sur l’environnement.

    Outres les opérations de secours et de sauvetage, la Gendarmerie se charge de fournir les moyens d’exploration maritime et aérienne, l’organisation de ponts aériens et l’exécution des missions de secours par avions et hélicoptères.

    Les éléments de la Gendarmerie royale  assurent en outre les premiers soins d’urgence, l’approvisionnement en énergie, en moyens nécessaires à l’ouverture de voies et routes, l’acheminement des aides alimentaires et la préservation de la sûreté publique.

     

    La revue de la Gendarmerie Royale


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    code route gendarmerie

    Les nouvelles dispositions du code de la route qui entrent en vigueur le 1er octobre visent essentiellement à sauvegarder les vies et l’intégrité corporelle des usagers de la route, et par là, à atténuer l’impact socio-économique des drames de la circulation routière sur notre pays.
    Ayant, entre autres, pour mission la surveillance des voies de communication à travers le Royaume, particulièrement en zone rurale, la Gendarmerie Royale n’a de cesse de mettre à niveau la formation de ses personnels chargés de la circulation routière et de renforcer leurs moyens d’action.
    Dans ce cadre, la Gendarmerie Royale a élaboré, en collaboration avec le Ministère de l’Equipement et des transports ainsi qu’avec le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC), un programme de formation visant à initier les officiers et sous-officiers de l’Arme aux nouvelles dispositions du nouveau code de la route et, aux nouveaux instruments matériels, qui l’accompagnent ; ceci afin de leur permettre d’agir en toute connaissance de cause, dans le respect absolu des droits des usagers et en privilégiant - autant que faire se peut - les actions préventives.
    Cependant, il demeure clair que l’usager de la route, peut et doit jouer un rôle prépondérant dans l’infléchissement de la courbe des accidents; car, il lui suffit de s’assurer - avant de prendre le volant - qu’il est en état physique et psychique de conduire, qu’il détient tous les documents afférents à la conduite, que son véhicule présente toutes les garanties pour le mener à bon port et, d’adapter, une fois sur la route, sa vitesse aux conditions atmosphériques et géographiques de l’espace de la circulation et aux injonctions légales qui jalonnent et sécurisent son itinéraire.
    En fait la conduite d’un véhicule doit être perçue comme un acte quotidien simple qui nécessite, civisme, patience, et modestie ; et nos voitures, comme de simples objets que nous devons maitriser quelles qu’en puissent être, l’origine, l’esthétique, le prix ou la puissance.
    Car en définitive ce qui prime pour le législateur et les divers acteurs de la gestion des flux de la circulation routière, dont les Agents de la Gendarmerie Royale, c’est le respect de la quiétude et de l’intégrité corporelle de tout un chacun et, à fortiori, de la vie humaine.

     

    La revue de la gendarmerie royale


  • Certains usagers de la route, premiers témoins de drames de la circulation qui s’offrent subitement à leurs yeux, se précipitent souvent, en grand nombre, pour porter secours aux victimes. Ils abandonnent ainsi leurs véhicules dans tous les sens, au risque de provoquer d’autres accidents. Ce comportement «passionnel» peut malheureusement être fatal aux blessés, en raison de la méconnaissance - par certains - des notions élémentaires de secourisme. Il peut également entraîner l’altération, voire la destruction totale des traces et des indices nécessaires à la détermination des responsabilités.

    L’action de la Gendarmerie, dans le cadre des accidents de la circulation, découle de ses missions principales de police administrative (protection, secours, renseignement…) et judiciaire (enquête). Le premier réflexe des militaires de la Gendarmerie Royale est donc d’alerter les organismes de secours et de se rendre sur les lieux de l’accident le plus rapidement possible. Le nombre d’intervenants, qui peut être limité au départ, monte en puissance au fur et à mesure et ce, en fonction de l’ampleur du drame ou des  perturbations causées au trafic routier.
    Le dispositif mis en place a pour objectifs principaux de protéger les victimes, de leur porter secours, de garantir leurs droits (conservation des traces et indices) et de sauvegarder leurs biens contre d’éventuels actes délictueux (pillage par exemple). Cependant, si ces opérations sont citées dans un ordre généralement prioritaire, il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent être effectuées simultanément lorsque les effectifs le permettent.

    Protéger les victimes…
    La protection des victimes est le premier geste effectué par les éléments de la Gendarmerie Royale chargés des constatations, aussitôt arrivés sur les lieux de l’accident.
    Cette mesure indispensable leur permet en effet de porter les premiers secours aux blessés, ainsi que de les évacuer dans des conditions optimales de sécurité, de confort et de rapidité. Elle consiste à " couvrir " les lieux de l’accident dans les deux sens en y plaçant, de part et d’autre des panneaux de signalisation et des éléments signifiant aux  conducteurs de ralentir ou de s’arrêter pour éviter que d’autres accidents ne viennent s’ajouter au premier (carambolages) et aggraver ainsi la situation.
    La protection consiste également à dévier la circulation - en cas de nécessité absolue - ou à créer un sens alterné. De nuit, cette " couverture " est renforcée par des matériels de signalisation en dotation dans les unités : équipements phosphorescents, projecteurs, groupes électrogènes, triflashes, triangles de sécurité…
    La protection des victimes nécessite aussi l’éloignement des curieux, car certains usagers de la route se précipitent, souvent, en grand nombre, avant l’arrivée des enquêteurs, pour porter secours aux victimes, abandonnant leurs véhicules dans tous les sens. Ce comportement, qui peut engendrer un autre drame, peut également être à l’origine de l’aggravation de l’état de santé des blessés, en raison de la méconnaissance - par certains intervenants - des notions élémentaires de secourisme.

    Porter secours aux blessés…
    Aussitôt les mesures de protection prises, les gendarmes qui sont, en principe, munis d’une trousse de première urgence, peuvent prodiguer les premiers soins aux blessés  en mettant à profit leurs connaissances dans le domaine du secourisme. Ils font, en outre, activer, par le biais de leurs moyens de communication, l’arrivée des secours et  demandent assistance aux médecins éventuellement présents parmi les usagers de la route. Ils veillent également à l’évacuation des blessés, le plus rapidement possible, vers les hôpitaux les plus proches.
    En cas d'accident grave ou ayant eu lieu dans des zones d’accès difficile, la contribution de l’hélicoptère sanitaire de l’Arme doit être sollicitée.

    Garantir les droits des victimes…
    La conservation des traces et indices (traces de freinage, débris, huile, sang...) est un acte essentiel. Il contribue à définir la responsabilité des conducteurs défaillants et partant, à garantir les droits des victimes.
    Aussi, même en l’absence de blessés sur la chaussée, les enquêteurs protègent-ils les lieux, le temps de procéder aux constatations d’usage, afin de faire dégager les véhicules le plus vite possible, "… à moins que le procureur du Roi ne désire se déplacer sur place, auquel cas, il faut attendre son arrivée avant de modifier l’état des lieux".
    Parallèlement à cela, ils s’attachent à recueillir des témoignages auprès des passagers des véhicules en cause et surtout, des usagers de la route ou d’autres témoins occulaires n’ayant aucun lien avec l’accident. Ceux-ci, plus neutres, peuvent contribuer à la détermination des véritables causes de l’accident et donc, à la manifestation de la vérité. D’autre part, les enquêteurs peuvent, en cas de suspicion d’ivresse chez un conducteur mêlé à l’accident, "…demander au médecin, après avis du procureur du Roi, de procéder aux prélèvements sanguins pour déterminer le taux d’alcoolémie".

    Et… protéger leurs biens
    La protection des biens des victimes concerne les objets de valeurs, l’argent, les bagages, les marchandises, le véhicule et ses accessoires. Ces biens peuvent faire l’objet de vol, surtout si l’emplacement de l’accident est isolé, particulièrement pendant la nuit.
    Pour inventorier tous les objets de valeur et les numéraires des victimes, les enquêteurs procèdent à la fouille corporelle des personnes décédées et des blessés graves, éventuellement en présence de deux témoins.
    L’inventaire en est dressé sur le carnet de déclarations. Ces biens seront remis contre décharge au parquet, en même temps que le procès-verbal. Si le blessé est conscient, celui-ci peut garder ses biens. Les objets de valeur et les sommes d’argent trouvés sur les corps des décédés ou sur les blessés ne peuvent, en aucun cas, être remis à leurs familles sans l’accord du procureur du Roi.
    S’agissant des marchandises transportées par les véhicules accidentées, celles-ci doivent être mises - en l’absence du propriétaire - sous surveillance, en attendant les instructions du procureur du Roi. Dès que les constatations sont terminées, les véhicules en cause sont mis sous surveillance ou conduits à la fourrière, en attendant leur récupération par les propriétaires ou leurs représentants. Cependant, leur immobilisation provisoire peut être ordonnée par le Parquet, en prévision d’une expertise.
    Ainsi les dispositifs mis en place sur les axes routiers en cas d’accidents de la circulation, les déviations ou autres mesures sont entièrement dictés par le souci de protéger le citoyen, ainsi que ses biens, et de lui porter secours dans les meilleures conditions possibles.

     

    La source: La revue de la gendarmerie royale


  • D’autre part, sur le plan régional, l’engouement croissant de la population marocaine et étrangère touristique vers les activités tourisme de plein air (plaisance maritime, écologique etc.) a poussé la Gendarmerie Royale, dans le cadre de l’exercice da la Police Administrative, à investir fortement dans la formation du personnel spécialisé en la matière et son équipement en matériel adéquat et adapté aux diverses missions d’assistance, de secours et de sauvetage.

    Secours des personne

     

    La Gendarmerie Royale, en tant que force publique chargée de veiller à la sûreté publique se doit, en tout temps et lieu, de porter assistance et secours à toute personne ayant besoin d’être sauvée.
    Afin de mener à bien cette délicate et noble mission, qui a souvent directement rapport avec l’intégrité physique des personnes et leur survie, l’action de la Gendarmerie Royale repose essentiellement sur les unités spécialisées formant le Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Royale, qui a depuis des années, préparé et mis en action des équipes de sauveteurs spécialisés, qualifiés et en mesure de répondre sans délais à toutes les opérations de ce genre.
    Au fur et à mesure de leurs diverses interventions, ces équipes ont pu s’acquerir l’estime et le respect de tous les autres intervenants dans ce secteur par leur rigueur, leur discipline, leur disponibilité, leur efficacité et la diversité des domaines où ils ont été appelés à intervenir .

    Le sauvetage en mer...
    La réglementation internationale fait obligation aux pays côtiers de prêter assistance aux personnes et navires en détresse. La convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage en mer incite aussi à une coordination régionale. Pour cela, le Maroc a entrepris, depuis quelques années, une mise à niveau de ses moyens d’intervention et de télécommunication qui s’intègrent parfaitement dans le système mondiale de détresse et de sécurité en mer « SMDSM ».
    Il est ainsi utile de souligner que la Gendarmerie Royale , dans le domaine du sauvetage maritime, agit le plus souvent en collaboration étroite avec d’autres intervenants militaires et civils tels que la marine Royale, la protection civile, le ministère des pêches maritimes etc.
    Toutefois, la disponibilité totale de son personnel, la diversité de son matériel et la rapidité de l’intervention de ses équipes, font que lors des opérations de recherche et de sauvetage « S.A.R », le groupe d’intervention maritime du G.S.I se retrouve très souvent en première ligne des opérations.

    Les bouleversements climatiques et météorologiques observés ces dernières années à travers la planète ayant engendré, dans leur sillage, une multitude de catastrophes  naturelles allant d’inondations plus ou moins importantes à l’enclavement, parfois, de régions entières, ont incité, sur le plan international, les spécialistes des secours et du sauvetage à se pencher sérieusement sur les mécanismes et procédures adaptés et innovateurs en matière de sauvetage, tout genre confondu.


    Les opérations de sauvetage en mer
    Les interventions en mer sont très diversifiées. Elles pourraient être répertoriées comme suit :
    • Sauvetage de personnes suite aux collisions de bateaux ;
    • Sauvetage de personnes suite à des incendies déclarés à bord ;
    • Sauvetage de pêcheurs artisanaux en détresse ;
    • Sauvetage de personnes en détresse à bord de bateaux de croisière ;
    • Sauvetage de plaisanciers en détresse ou en difficulté ;
    • Sauvetage des accidentés de plongée sous-marine ;
    • Sauvetage de baigneurs en danger.

    La formation du personnel
    Très souvent, les opérations de recherche et de sauvetage en mer ou ailleurs s’exécutent dans des milieux hostiles, inhospitaliers et potentiellement dangereux. Ajouté à cela le caractère toujours urgent de l’intervention du sauveteur ; ce dernier doit impérativement être capable à tout moment d’évaluer les risques qu’il prend, de gérer son appréhension et son stress, de mettre en application ses connaissances techniques et de se surpasser physiquement.
    Pour atteindre cet objectif, le gendarme sauveteur bénéficie d’une formation et d’un entraînement adéquats à commencer par sa présélection qui permettra de s’assurer de ses prédispositions aux rudes exigences du métier de sauveteur.
    Par la suite, sa formation continue s’étalera sur toute sa carrière, afin de rester opérationnel. Le sauveteur est tenu de s’améliorer en permanence; sa vie et celle des personnes à sauver en dépendent. Ce personnel spécialisé bénéficie d’un grand nombre de stages et formations au niveau national et international, auprès des meilleurs spécialistes mondiaux en la matière.

    Le matériel du sauveteur
    Sur le plan national, la Gendarmerie Royale est considérée, par les divers intervenants dans ce domaine, comme étant l’une des Administrations les mieux dotées en matériel technique et spécifique au sauvetage.
    En effet, le G.S.I depuis des années et afin de maintenir son potentiel opérationnel au niveau souhaitable, s’évertue à s’équiper en permanence en matériel de dernière génération et à former son personnel à son utilisation rationnelle et efficace.
    Toutefois, il y a lieu de préciser que le retour d’expérience issu des diverses opérations passées, menées durant des années d’activités, permet aux spécialistes du  Groupement de Sécurité et d’Intervention à adapter le matériel mis à leur disposition aux exigences et spécificités du contexte marocain.

    Quelques exemples d’opérations de sauvetage en mer
    • En 2008 : Sauvetage de 03 ressortissants anglais à bord d’un voilier en détresse au large de Kénitra.
    • En 2009 : Sauvetage de 08 émigrants clandestins subsahariens à bord d’une barque de fortune au large de Ksar Sghir.

    En conclusion, il serait tout à fait judicieux de préciser que toute opération de sauvetage, de quelque nature qu’elle soit, reste le fruit d’une situation périlleuse et potentiellement dangereuse. Elle nécessite de la part des intervenants dans ce domaine, une montée en puissance très rapide dans l’intervention, mais sans précipitation, avec des prises de risques bien évalués et jugés à leur juste degré, et des gestes précis acquis grâce à la formation, qui dans sa globalité, découle des expériences passées. Ainsi, sauver une vie humaine n’a pas de prix et mérite bien tous les sacrifices.

     

    La source: La revue de la gendarmerie royale





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