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Casablanca : Les jeteurs d'ordures seront sanctionnés
La propreté à Casablanca devrait passer au cran supérieur avec la création de la brigade préfectorale de l’hygiène et de la protection de l’environnement. Mise en place par la wilaya du Grand Casablanca, cette brigade a vu le jour le 22 août 2013 et est devenue opérationnelle le 28 octobre. «Entre-temps, les agents ont reçu une formation spéciale à Kénitra dans l’objectif de veiller à la propreté de la ville», indique le responsable de la brigade.
Les dix agents ont ainsi pour responsabilité de sensibiliser les citoyens à respecter l’environnement et de faire la chasse aux incivilités. Une tâche qui s’avère être difficile face aux comportements inciviques des Casablancais qui ont pris l’habitude de jeter les ordures un peu partout.
Le dépôt des ordures dans des endroits autres que des poubelles installées, ainsi que le dépôt de gravats et autres déchets sur la voie publique seront verbalisés. La loi prévoit de sanctionner tout propriétaire qui ne clôture pas et ne nettoie pas les terrains non bâtis et ceux qui déposent des ordures sur des terrains publics ou privés, pourvus ou non d’une clôture. Les personnes prises en flagrant délit écoperont d’un procès-verbal.
Depuis la mise en place de cette fameuse brigade en octobre dernier, pas moins de 23 contraventions ont été enregistrées au niveau des communes urbaines de Sidi Belyout et Anfa.Au planning également, l’extension de ces mesures au niveau des communes urbaines de Hay Hassani et d’El Fida.
Rappelons que ces nouvelles mesures interviennent suite à la récente directive royale. Dans son discours du 11 octobre à l’occasion de l’ouverture de la séance parlementaire, le Souverain avait soulevé les grands problèmes que connaît Casablanca, notamment les disparités sociales, le traitement de l’eau et des déchets, la qualité de vie, l’habitat insalubre, autant d’éléments qui ternissent l’image de la ville. Un état des lieux attribué au mode de gestion adopté par certains conseils élus qui se sont succédé pour la gestion de la ville.Ce que prévoit la loi
Le dahir de 24 décembre 1958, modifié par le dahir du 9 novembre 1992, stipule que : «Est passible de l’avertissement taxé, toute personne auteur d’infraction aux règlements municipaux d’hygiènes et de protection des jardins et des plantations sur le domaine public dont les numérations limitatives sont fixées pour chaque ville par une arrêté municipal.» Aujourdhui.ma
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