• Soukaina Alaoui, une scientifique qui brille au département de toxicologie judiciaire de l’ICGR

    Soukaina Alaoui, une scientifique qui brille au département de toxicologie judiciaire de l’ICGR

    Dans les couloirs de l'Institut de Criminalistique de la Gendarmerie Royale (ICGR), Soukaina Alaoui, une jeune scientifique au parcours exceptionnel, se démarque par ses compétences et son expertise au sein du département de toxicologie judiciaire de l’ICGR.

    Professeur assistante au département de toxicologie judiciaire de l'Institut, Soukaina incarne cet engagement et ce dévouement chevillés au corps pour servir la justice à travers la mission qu’elle mène avec brio au sein de l’ICGR.

    Avec quelques années d'expérience à son actif au sein de l’ICGR, cette docteure en chimie organique et chimie thérapeutique se distingue, non seulement par ses compétences professionnelles, mais également par sa soif pour le savoir dans un domaine aussi complexe que la toxicologie judiciaire.

    "Après avoir obtenu mon doctorat en chimie organique et chimie thérapeutique à l’Université Mohammed V de Rabat en co-direction avec l’Institut de chimie de Nice, j’ai décidé d’intégrer l’ICGR", confia-t-elle à la MAP.

    Au fil des ans, le professionnalisme de Soukaina lui permettra d'aborder chaque cas avec la rigueur requise, se forgeant ainsi une réputation solide au sein de la communauté scientifique et parmi ses collègues et ses pairs.

    "J’ai toujours rêvé de mettre à profit mes compétences professionnelles et scientifiques au service de la justice en réalisant des expertises judiciaires en phase avec les normes internationales en vigueur", a-t-elle poursuivi.

    Aujourd’hui, elle ne cache pas sa grande fierté de faire partie de l’Institut de Criminalistique de la Gendarmerie Royale, un pôle scientifique d’excellence doté de technologies d’analyse de pointe. 

    Le département de toxicologie judiciaire de l'Institut, a-t-elle dit, jouit d'une attention particulière au sein du corps de la Gendarmerie Royale, ajoutant qu'il comprend un grand nombre de collaboratrices (presque 50%) hautement qualifiées.

    Soukaina Alaoui a expliqué que cette structure reçoit des dossiers de la part des tribunaux et des services relevant de la Gendarmerie Royale afin de déterminer les causes de décès, notamment les cas de meurtre avec préméditation, les suicides ou les morts accidentelles (chutes brutales, empoisonnement...). 

    Soulignant l'importance de cette mission, elle a expliqué que "chaque cas résolu et chaque vérité révélée, grâce aux efforts de l’ensemble des collaborateurs, sont une source de motivation renouvelée".

    Pour cette journée internationale des droits des femmes, Soukaina n’a qu’un message à livrer : "J’invite les jeunes filles à poursuivre leurs études, à croire réellement en leurs capacités et à persévérer pour la réalisation de leurs rêves".

     

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