• Extraire le son d'une vidéoPour ce faire, il faut d'abord récupérer VLC Media Player à l'adresse suivante :
    Télécharger VLC

    Puis, après installation :

    • 1. Menu Media => Convertir/Enregistrer
    • 2. Cliquer sur ajouter => selectionner le fichier vidéo dont vous allez extraire la bande son
    • 3. Cliquer sur convertir / sauvegarder
    • 4. Dans la fenêtre qui apparait, choisissez le chemin de destination du fichier audio, puis cliquez sur l'icone "paramètres" (premier icône en bas)
    • 5. Dans la fenêtre qui s'ouvre, dans l'onglet "Méthode d'encapsulation", choisir = Wav.
    • 6. dans l'onglet Codecs Audio, choisissez dans le menu déroulant = MP3 puis choisissez le débit (s16l en 128 kbits/sec ou 192 kbits/sec (canaux = 2 pour du stéréo))
    • 7. Cliquer sur "Enregistrer" puis "Demarrer"
    • 8. Votre fichier s'enregistre ensuite dans le repertoire de destination que vous avez spécifié au format MP3.
    • Remarques:


    1- il est possible de choisir d'autres codecs audio dans VLC.
    2- : Il est possible que le fichier obtenu ait une extension en .ps. Ce fichier est inexploitable tel quel. Dans ce cas procédez comme suit:
    A l'étape 4, lorsque l'on choisit le fichier de destination, il faut donner un nom complet au fichier en terminant avec l'extension .mp3 puisqu'il s'agit d'une conversion en MP3.

    A partir du fichier MP3, il est possible d'utiliser un logiciel pour l'encoder dans un autre format (wav, ogg, ...). MediaCoder est probablement le plus complet des logiciels de conversion audio et vidéo.


  • google TV

    (Paris - Relax news) - Sony France lancera, dans la semaine du 24 septembre, un boîtier multimédia donnant accès sur son téléviseur à l’ensemble des contenus de la Google TV.

    Google TV offre notamment l'accès à des programmes télévisés exclusifs, à des jeux vidéos et à une multitude d'applications à télécharger sur Google Play. Il devient possible de naviguer sur internet ou d'accéder aux réseaux sociaux directement sur son téléviseur.
    Google Play dispose d'une offre d'applications optimisées pour la TV, qui peuvent se cumuler aux services de Sony tels que Music Unlimited, Video Unlimited et Play Memories.
    Une télécommande à tout faire
    La télécommande double-face de cette box est équipée d'un pavé tactile pour contrôler le curseur mais aussi d'un clavier complet permettant d'effectuer des recherches, de rédiger des e-mails ou ses statuts sur Facebook ou Twitter. Elle est également dotée d'un détecteur de mouvement utile pour jouer à certains jeux vidéo.
    Ce boîtier sera disponible dans l'Hexagone dans la semaine du 24 septembre. Une deuxième version de cette box internet intégrant un lecteur Blu-ray devrait être disponible à partir de novembre, au prix estimé d'environ 300€.
    La Google TV, lancée aux États-Unis en 2010, marche sur les plates-bandes de l'Apple TV, qui permet d'accéder à l'offre multimédia d'iTunes et de profiter du contenu de ses différents terminaux sur sa télévision.
    Le marché français promet d'être plus compliqué à conquérir que les autres pour Sony, le pays étant un pionnier en matière de box internet développées par ses fournisseurs d'accès, qui proposent déjà des services plus ou moins similaires.
    Découvrir Google TV : www.google.com/tv


  • Facebook gendarmerie royale

    Le ministère allemand chargé de la protection des consommateurs qualifie la suspension par Facebook de son outil de reconnaissance des visages de "succès".

    Facebook a accepté de suspendre son outil de reconnaissance faciale dans l'Union Européenne et d'effacer les données collectées sur les profils de ses usagers, ont annoncé vendredi 21 septembre le réseau social et l'autorité irlandaise chargée de la protection des données privées (DPC).
    Le réseau social indique dans un communiqué avoir "accepté de suspendre" en Europe son outil de reconnaissance faciale (Tag suggest) et "travailler" avec l'autorité irlandaise pour trouver "la façon appropriée d'obtenir le consentement des utilisateurs pour ce type de technologie selon les règles européennes".
    Les données effacées le 15 octobre
    Le commissaire irlandais en charge de la protection des données, Billy Hawkes, précise de son côté que les données concernant les "usagers existants allaient être effacées d'ici le 15 octobre" tandis que cet outil a déjà été suspendu pour les nouveaux utilisateurs.
    Billy Hawkes s'est dit "particulièrement encouragé" par cette décision de Facebook qui va "au-delà" des "recommandations initiales" de l'autorité.
    Cette fonction de Facebook utilise un logiciel de reconnaissance faciale pour comparer des photos nouvellement mises en ligne avec d'anciennes photos, afin de suggérer le nom des personnes qui apparaissent sur les clichés et proposer ainsi aux utilisateurs de les identifier.
    Elle s'était retrouvée depuis son lancement en 2011 en Europe dans le collimateur des organismes européens de protection des données, en raison de craintes pesant sur le respect de la vie privée des usagers.
    "Une meilleure transparence pour les usagers"
    L'annonce de cette suspension intervient dans le cadre de la publication par l'autorité irlandaise, qui est compétente pour Facebook en Europe, de son rapport sur le réseau social qu'il avait sommé en décembre 2011 de clarifier sa politique en matière de données privées.
    Dans ce rapport, l'autorité s'est déclaré "satisfaite" que la "grande majorité" de ses recommandations avaient "été pleinement mises en œuvre" par Facebook.
    L'autorité évoque en particulier une "meilleure transparence pour les usagers sur la façon dont leurs données sont traitées", un plus grand contrôle des usagers sur les réglages, le renforcement de leur capacité à effacer des données ou la capacité de Facebook de s'assurer de sa conformité avec les règles irlandaises et européennes de protection des données.
    Le combat d'un étudiant autrichien
    Elle indique en outre qu'un calendrier précis est prévu pour la mise en œuvre des recommandations n'ayant pas encore été suivies par le réseau social.
    La DPC avait lancé cette enquête suite à une série de plaintes venant notamment d'un étudiant autrichien, Max Schrems, qui s'est trouvé au premier plan avec son groupe de pression "Europe-versus-Facebook" (L'Europe contre Facebook), ou encore du Conseil des consommateurs norvégien.
    Max Schrems, étudiant en droit de 24 ans, était monté au créneau après avoir obtenu du réseau social une compilation de ses données personnelles de 1.222 pages répertoriant toutes ses activités sur Facebook, même ce qu'il pensait avoir supprimé.
    "Un grand succès pour la protection des consommateurs"
    Le ministère allemand chargé de la protection des consommateurs qualifie la suspension par Facebook de son outil de reconnaissance des visages de "succès", notamment pour ses utilisateurs.
    "C'est un grand succès pour la protection des consommateurs", réagit le porte-parole du ministère à l'annonce du réseau social qui déclare avoir accepté de désactiver son outil de reconnaissance faciale dans l'Union Européenne et d'effacer les données collectées sur les profils de ses usagers.
    En Allemagne, le défenseur des libertés informatiques de la ville allemande de Hambourg (nord) compétent en la matière avait décidé le mois dernier de relancer une procédure administrative ouverte contre l'américain Facebook à propos de l'outil controversé.
    Selon le ministère allemand, le débat autour de la protection des données communiquées au numéro un des réseaux sociaux a été suivi d'effet.
    Le fait que Facebook, sous la pression des autorités chargées des libertés informatiques, change ses pratiques, montre "qu'il existe des moyens avec l'arsenal juridique actuel de contraindre les grands acteurs (de l'internet) à se mettre en conformité avec la loi".


  • reseaux sociaux

    Faux amis, faux fans, faux abonnés... De plus en plus de sites proposent de tricher et faire croire à un grand nombre d'adeptes. Contre rémunération.

    Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Google+, Pinterest... Les réseaux sociaux sont en proie à un vaste marché noir. Devenus incontournables auprès du grand public, ces plates-formes ont vite attiré les marques soucieuses d'une communication marketing orientée 2.0. De quoi créer une guerre de popularité à qui aura le plus de fans, le plus d'amis, le plus d'abonnés, le plus de "J'aime"... Quitte à tricher.
    De sites se sont spécialisés dans cette vente occulte de (fausse) renommée virtuelle. Souvent en anglais, ils proposent ainsi des lots de 1.000 nouveaux fans sur Facebook pour 30 euros ou 1.000 nouveaux abonnés Twitter pour 10 euros. La combine est simple : créer de faux comptes (on parle de "fakes") sur les réseaux sociaux et vendre leurs intérêts aux entreprises. Des fantômes souvent, sans visage ni biographie, qui viennent grossir les statistiques de marques flattées.
    "Gagnez en crédibilité et en notoriété, prenez un temps d'avance sur vos concurrents, et impressionnez vos futurs recruteurs", vante en français le site Acheter followers.com. "Si vous cherchez à booster votre popularité, vous êtes au bon endroit", renchérit également en français Acheter des fans.com. Ce shopping particulier s'exporte jusqu'aux sites de e-commerce comme eBay où les vendeurs dits "professionnels" proposent des dizaines de milliers d'abonnés Facebook ou Twitter pour quelques dizaines d'euros.
    La course à la popularité, d'abord réservée à Facebook et Twitter, s'est récemment étendue à l'ensemble des réseaux. Des "J'aime" sont écoulés par milliers pour Google+, Instagram ou Pinterest, des "vues" sont vendues pour YouTube, Dailymotion ou Vimeo, des "écoutes" se soldent pour Soundcloud... Avec ces sites, des entreprises ou des particuliers en mal de reconnaissance peuvent faire croire en quelques clics (et après avoir déboursé plusieurs dizaines d'euros) à une popularité en ligne.

    "Une course aux fans inutile et immature"
    "Tout va bien pour les tricheurs... jusqu'à ce qu'ils se fassent prendre", note Sandrine Plasseraud, directrice de l'agence de communication spécialisée dans les réseaux We are social.
    Officiellement, tous les services de communication affirment ne pas recourir à cette triche sur les réseaux sociaux. Seulement, une hausse anormale du nombre d'abonnés est souvent suspecte... En février dernier, Orangina a été épinglée par le site Coups de pub pour "ses fakes" sur Facebook, "créés uniquement pour améliorer les taux d'interactions de la page". Pareil pour le candidat républicain Mitt Romney, soupçonné d'avoir acheté des fakes sur Twitter, après un bond de 150.000 d'abonnés mi-juillet.
    Community managers et agences de pub connaissent tous le procédé, mais personne ne reconnaît en faire usage. En privé, certains évoquent toutefois des collègues "peu scrupuleux" ou qui se seraient "laissés tenter sous la pression de leur chef".
    Seulement, quelques outils permettent de démasquer les tricheurs. Twitter Counter permet d'observer la courbe d'évolution du nombre d'abonnés de n'importe quel compte, une hausse anormale pouvant être considérée comme suspecte (mais pas forcément). Dans un autre genre, Fake Follower Check analyse les "followers" et affirme pouvoir calculer le pourcentage de fakes. Par "fakes", le site entend comptes qui suivent énormément de personnes, sans jamais être suivi en retour, ni tweeter. "Le Nouvel Observateur" aurait ainsi 32% de faux abonnés, qu'il n'a pourtant jamais "achetés". Cette proportion est propre aux comptes populaires, notamment ceux des médias, suivis en masse par des agences dans l'espoir d'un abonnement en retour. "Le Figaro" affiche ainsi un score de 38% de fakes et "le Monde" de 48%.



    Sur Facebook, impossible de savoir le nombre de faux comptes. Toutefois, la course aux fans peut être relativisée. En effet, un grand nombre d'abonnés ne signifie pas une forte audience. Le réseau social précise désormais pour chaque page le nombre de fans et le nombre de "personnes qui en parlent" vraiment. Par exemple, sur les 87.445 fans du "Nouvel Observateur", 17.552 internautes "en parlent", soit un taux de 20% d'abonnés actifs (qui commentent ou "aiment"). Sur les pages Facebook, le taux moyen est de 16%.
    "Grâce aux nouveaux outils, les équipes marketing ont compris que la course aux fans est inutile et immature", explique Sandrine Plasseraud. "L'important reste l'optimisation de sa visibilité, à savoir qu'un nombre important de fans voient le message."
    Illégal, mais...
    "Il faut prendre du recul", plaide Sandrine Plasseraud. "Certes, les médias sociaux sont en forte croissance, mais ils s'intègrent dans une démarche de communication globale." De plus, la directrice d'agence "fait confiance aux annonceurs pour juger de la qualité des services, mais aussi aux plates-formes qui ont tout intérêt, en tant que médias, à démanteler ces réseaux illégaux."
    La pratique est illégale, mais encore non punie. Une directive européenne de 2005 décrit pourtant comme "pratiques commerciales trompeuses" le fait de "se présenter faussement comme un consommateur", ce qui est le cas dans la création de faux profils.
    Les conditions d'utilisation des différents réseaux sociaux précisent d'ailleurs l'interdiction de créer de faux comptes. "Vous ne fournirez pas de fausses informations personnelles [et] vous ne créerez qu'un seul compte", prévient Facebook. Même chose sur Twitter qui "interdit d'usurper l'identité d'autres personnes de manière susceptible d'induire en erreur ou tromper". YouTube stipule lui aussi que l'utilisateur doit "fournir des informations complètes et exactes".
    Enfin, l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) impose aux annonceurs et agences de communication à ce qu'"aucune publicité ne saurait engendrer une confusion avec un message émanant d'un utilisateur". Même chose pour le Conseil de l'éthique publicitaire qui plaide pour "réaffirmer les frontières entre information et publicité".
    Malgré les condamnations de principe, certains professionnels tempèrent et ne crachent pas sur un coup de pouce artificiel. Arthur Kannas, directeur de l'agence de communication Heaven et auteur du "Guide de la triche sur les réseaux sociaux", relativise le mythe de la viralité. Il explique au "Monde" : "Les annonceurs croient naïvement que si on publie sur une page promotionnelle des contenus amusants ou intéressants, les visiteurs vont affluer d'eux-mêmes comme par magie. Ce n'est pas vrai. Pour faire venir les gens, il faut d'abord amorcer la pompe artificiellement, d'une façon ou d'une autre."

    Le guide de la triche sur les réseaux sociaux, par l'agence Heaven :



  • mobileA force de changer de mobiles, les Français gardent plusieurs dizaines de millions de téléphones inutilisés dans leurs tiroirs, selon les professionnels du secteur, alors qu'il existe de nombreuses possibilités de les réemployer, les recycler voire même les monnayer.

    Chaque année, près de 20 millions de mobiles neufs sont vendus. Or, un peu plus d'un million seulement (1.016.622 en 2011) sont collectés par les opérateurs membres de la Fédération française des télécoms (FFT).
    Pourtant, ces deux dernières années, le marché a complètement changé, les simples portables laissant la place à des smartphones, téléphones haut de gamme branchés sur internet, qui gardent une forte valeur même au bout d'une année ou deux d'utilisation.
    Par ailleurs, la croissance sur le marché français des offres sans téléphone subventionné, notamment avec l'arrivée de Free Mobile, incite les consommateurs à aller chercher leurs vieux appareils dans les tiroirs.
    "Il y a maintenant un vrai marché de l'occasion", assure Christian Lefferère, directeur Europe du site de revente de téléphones Love2recycle, filiale du groupe Anovo lancée il y a trois ans en France, qui constate "une explosion des ventes de produits de seconde main reconditionnés".
    A chaque sortie d'un nouvel iPhone par exemple, "des gens revendent leur ancien modèle" avant d'acheter le nouveau, raconte-t-il, ajoutant que le site peut racheter un smartphone jusqu'à 400 euros.
    Et si un portable n'a plus de valeur marchande, raison de plus de s'en débarrasser, mais dans une filière qui permette le recyclage de l'appareil.
    "Négligence" ou "ignorance"
    S'il y a dans les tiroirs de chaque ménage français "au minimum 3 à 4 téléphones portables", c'est souvent "par négligence ou tout simplement par ignorance", indique Guillaume Duparay, directeur du développement chez Eco-systèmes, un organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets électroniques.
    "En plus, il y a un lien affectif avec les téléphones portables : on ne se voit pas jeter ces doudous qui nous ont accompagnés 18 mois", la durée moyenne d'utilisation, estime-t-il, d'autant plus que souvent ils détiennent beaucoup de données personnelles : répertoire, notes et agenda.
    Il est donc important de savoir à qui les confier, en toute sécurité, avec un effacement des données garanti et donc une traçabilité de l'appareil.
    Eco-systèmes travaille avec les Ateliers du Bocage, une entreprise de recyclage située dans les Deux-Sèvres qui fait partie du réseau solidaire d'Emmaüs France et emploie une soixantaine de salariés rien que pour l'activité mobile.
    L'organisme "leur envoie les téléphones GSM dits +sans valeur+, et sur 100 téléphones, il y en a au moins 25 ou 30 qui pourront être réemployés", tandis que les autres seront démontés et recyclés dans des filières spécialisées, explique Etienne Delorme, chargé de la communication de ces Ateliers.
    Les Ateliers du Bocage "privilégient les téléphones qui peuvent avoir une seconde vie", en les réparant si besoin, en y supprimant toutes données personnelles puis en les reconditionnant, raconte-t-il.
    Ils ont ainsi traité 439.000 portables en 2011, dont 78% obsolètes ou non réparables sont partis au recyclage. C'est alors de nouveau Eco-systèmes qui intervient en prenant en charge les flux de déchets qui partent chez des prestataires spécialisés.
    "On arrive quasiment à un niveau de recyclage maximum. Les process sont assez poussés avec des traitements au niveau de l'imagerie laser, de l'extraction minière pour aller chercher jusqu'au gramme de matière rare comme le cuivre et l'argent voire rarissime comme le coltan", indique M. Duparay.