• Bande de malfaiteurs

    Les éléments de la Gendarmerie Royale de Settat ont mis samedi hors d'état de nuire une bande de malfaiteurs, spécialisée dans les agressions des camionneurs et le détournement de leurs chargements.

    Opérant sur les axes routiers menant vers Casablanca, Meknès, El Jadida et Marrakech, cette bande de voleurs ciblait les semi-remorques transportant des matériaux de construction.

    Lors de cette opération, il a été procédé à la saisie d'un véhicule utilisé dans les actes d'agression, deux cagoules et des armes blanches.

    Cinq mis en cause dont deux receleurs ont été arrêtés et seront présentés devant la justice.

     

    Map


  • Le Commandement de la Gendarmerie Royale dans le cadre du plan de la stratégie intégrée d’urgence, en matière de sécurité routière, vient de mettre sur pied de nouvelles unités dédiées à la lutte contre le fléau des accidents de circulation qui est à l’origine de pertes humaines, matérielles et financières considérables.
    Véhicule 4x4 faisant partie du module
    Ces nouvelles structures, mobiles rapides et dotées de moyens pour assurer la couverture du réseau routier national ont été créées à la suite d’une analyse minutieuse de tous les facteurs, et causes des accidents, dont le facteur prépondérant reste l’élément humain, elles seront déployées sur les axes réputés accidentogènes, et spécialement sur les tronçons et les points noirs  préalablement identifiés.
    Elles auront la capacité de travailler aussi bien dans un cadre synergique intégré, avec les unités territoriales classiques, qu’avec les moyens aériens nouvellement assignés à cette mission.
     
    Elles pourront également être employées en cellules fluides qui rayonnent sur les axes routiers dangereux ; elles sont modulables selon le temps et l’espace et viendront compléter le maillage existant.
    Chaque module comprend 2 motocyclettes, 2 véhicules 4x4, un véhicule radar, fonctionnant jour et nuit, un fourgon, des radars portables et des appareils de contrôle de l’éclairage.
    • Elles seront 40 unités qui opèrent dans toutes les régions de la Gendarmerie Royale du Royaume notamment celles à grand trafic.
    • Elles ont pour mission de lutter contre toutes les causes des accidents et nous en citons les plus prépondérantes :
    -L’excès de vitesse : générateurs de morts et de blessures graves, il représente 25,77%.
    -Le défaut d’éclairage ou les feux éblouissant : à l’origine de drames incalculables, il représente 25%.
    -L’état mécanique : la vétusté et le caractère inopérant des systèmes vitaux de certains véhicules sont à l’origine de 17% des accidents et provoquent des pertes humaines et matérielles très lourdes. Le recours à la contre-visite technique sera l’arme de lutte contre toute défaillance dans ce domaine.
    L’alcotest est désormais utilisé par toutes les unités pour lutter contre la conduite en état d’ivre
    -Le croisement, le dépassement défectueux et le franchissement des lignes continues qui provoquent des chocs frontaux fatals, ils représentent 4,25%.
    -La surcharge technique : cause manifeste du manque de maîtrise sur les organes des véhicules dont les accidents sont généralement à conséquences fâcheuses, elle représente 0,35%.
    -La conduite en état d’ivresse : qui représente 0,3%, émousse tous les réflexes du conducteur qui ne maîtrise plus le véhicule. A cet effet, l’alcotest sera utilisé par toutes les unités pour lutter contre cette forme de délinquance.
    La circulaire n° 27 du 30 Juin 2005, de monsieur le ministre de la Justice tombe à point nommé pour appuyer les agents de contrôle ; les parquets, maillon primordial dans le dispositif de lutte, ont reçu des instructions pour soutenir ce projet en amont, la magistrature assise a été également invitée à statuer avec célérité sur ces dossiers, alors la boucle est bouclée.
    Ces moyens sont là pour servir le citoyen, l’aider, l’éduquer, l’assister, mais aussi pour lutter sans merci contre les conducteurs récalcitrants et irréductibles heureusement minoritaires, car, soustraire ce type de conducteurs de nos routes est une forme de prévention en amont et une façon de protéger l’usager respectueux des règles qui régissent la circulation routière, le retrait du permis de conduire sera l’une des mesures susceptibles de réduire considérablement le fléau des accidents conformément à la loi.
    Une fois de plus la sécurité routière est prioritaire dans les préoccupations du commandement, dont les objectifs escomptés depuis le lancement du plan d’urgence ont été largement dépassés, une diminution de 4% des accidents de circulation pour l’année 2004, et moins 5,7 % durant les 4 premiers mois de l’année en cours. Cette nouvelle stratégie vise à consolider l’acquis, et accentuer cette dynamique régressive, en cette période d’été ou l’hécatombe atteint son paroxysme eu égard, aux départs en vacances, et à l’arrivée de nos concitoyens vivant à l’étranger.
    Donc avec ces mesures la Gendarmerie Royale compte donner un coup de frein notable à l’insécurité routière, pour le confort, la sécurité du citoyen. Toutefois toutes les dispositions prises par les autorités impliquées dans ce projet ne sauraient atteindre l’objectif escompté sans la participation effective et positive du citoyen en général, et de l’usager de la route en particulier, c’est pour cette raison qu’un appel est lancé à la citoyenneté et au sens civique de nos compatriotes, pour qu’ensemble nous réalisions ce noble projet, et ce nouveau défi difficile mais non impossible.
    Ensemble nous réussirons assurément, seuls ça sera difficile, alors le choix est simple, nous le  ferons avec et pour vous ; cette démarche, ce pacte patriotique que vous propose la Gendarmerie Royale s’inscrit dans le sillage de l’initiative nationale pour le développement humain, lancée par sa Majesté le Roi Med VI que Dieu l’assiste, que chacun mette sa pierre à l’édifice de ce projet ambitieux, faisons la guerre à la guerre des routes et soyons à la hauteur de la cause.
    Véhicule radar
     
    Source: (La Revue de la Gendarmerie Royale N° 10 Juillet/Septembre 2008)

  • photo-drapeau-iran

    Le gouvernement d'Iran pourrait étendre un réseau propre connectant actuellement ses administrations à l'ensemble des internautes du pays. Ce réseau interne serait alors séparé de l'Internet mondial.
     

    Selon le gouvernement iranien, l'ensemble des administrations du pays sont désormais connectées entre elles via un réseau intranet national. Le ministre délégué aux Communications et aux Technologies de l'information a ainsi confirmé auprès de Reuters que l'objectif de cette interconnexion était de développer la sécurité de ses installations informatiques.

    En effet, en mars 2010, un ver baptisé Stuxnet était parvenu à injecter un code malveillant sur chaque programme d'un progiciel développé par la firme allemande Siemens. Une fois infiltré dans un système, le malware en perturbait le fonctionnement conduisant même à l'arrêt de centrifugeuses dans un site d'enrichissement d'uranium situé à Natanz.

    Face à ce type de menaces, les autorités cherchent donc à préserver leurs installations en ne les connectant pas au Net. L'ambition du gouvernement est également d'étendre ce réseau à l'ensemble des habitants du pays. La télévision d'Etat a d'ailleurs annoncé que certains services d'origine américaine seraient prochainement bloqués.

    Ainsi, si la mesure est mise en application, dès mars 2013, les particuliers pourront accéder à ce réseau intranet. Rien ne dit cependant si Internet leur sera par la suite rendu totalement inaccessible.


     

  • Le PDG de Twitter Dick Costolo s'est engagé à proposer le téléchargement de l'ensemble des tweets postés par un utilisateur. Cette nouvelle fonction, très demandée par les utilisateurs de la plateforme, sera disponible d'ici à fin 2012.
     

    C'est durant une conférence donnée ce week-end que Dick Costolo a confirmé que cette nouvelle fonction serait déployée d'ici à la fin de l'année. L'été dernier, il l'avait déjà évoquée auprès du New York Times : « Nous travaillons sur un outil qui permettra aux utilisateurs d'exporter la totalité de leurs tweets. Vous serez en mesure de télécharger un fichier global » avait alors expliqué le DG de Twitter, sans pour autant donner de précision sur son déploiement.

    Dick Costolo a également défendu la récente et controversée modification des API du service, notamment les restrictions concernant leur utilisation par des clients tiers. Costolo a estimé que ces derniers exploitaient principalement Twitter pour se faire de l'argent sans « valeur ajoutée ». Il a par ailleurs démenti les rumeurs évoquant un renfermement sur lui-même de Twitter, concernant notamment l'impossibilité de diffuser des tweets ailleurs que sur le service. « Il ne s'agit pas d'être une destination. Je crois énormément en la syndication » a-t-il assuré.

    Enfin, Twitter proposera prochainement un nouvel outil qui permettra aux utilisateurs d'effectuer des regroupements de tweets associés à un événement ou une actualité récente. La plateforme souhaite en effet davantage se tourner vers la curation de contenus, même si aucune date n'a été évoquée concernant la mise en place d'un tel système.


  • Le triacétone triperoxyde TATP est un explosif utilisé de nombreuses fois dans les attentats terroristes. Sa recherche en  postexplosion est très peu décrite dans la littérature. Le présent travail propose une méthode simple pour la mise en évidence de traces de TATP dans des débris d'explosion par analyse GS/MS de leur espace de tête.
    Le contrôle des zones de chauffage a permis l'amélioration de la sensibilité et la détection de teneurs de l'ordre de 0,1 ng.
    Maroc-Casablanca-Attentat-16 mai 2003

    INTRODUCTION

    Le peroxyde d'acétone trimère (TATP) est cité parmi les substances explosives occasionnelles, responsables de plusieurs explosions accidentelles; il est aussi connu comme explosif artisanal utilisé dans des attentats terroristes grâce à la disponibilité de ses précurseurs, à la facilité de sa préparation et pour son caractère brisant (vitesse de détonation du trimère 3060 m/s). Sa mise en oeuvre a été décrite dans des actes terroristes aux Etats Unis et en Israël et plus récemment il a été utilisé dans les attentats du 16 mai à Casablanca au Maroc. Il se prépare par action de l'eau oxygénée et de l'acide sulfurique sur l'acétone. Cette réaction donne naissance à deux peroxydes cycliques dont le produit majoritaire est le peroxyde trimère 1, qui fond à 98 °C à côté de traces de peroxyde dimère II, qui fond à 132 °C. Ce sont des corps cristallisés, insolubles dans l'eau, solubles dans l'acétone et qui explosent avec violence par chauffage brusque, choc, frottement, ou électrisation quand ils sont secs.
    La recherche de traces de TATP dans les résidus post explosion se heurte souvent à des difficultés dans les procédures d'extraction et d'analyse.
    Excepté, les travaux de Tamiri qui préconisent le prélèvement de vapeurs sur les lieux d'explosion à l'aide des résines Amberlite XAD- 7 ou Tenax, leur solubilisation dans CS2 et analyse en GC/MS, les rares études publiées à ce sujet mettent en oeuvre des techniques lourdes pour la caractérisation du TATP comme la spectrométrie de résonance magnétique nucléaire et la spectrophotométrie infrarouge ou encore des techniques classiques tels que les tests colorimétriques et la chromatographie sur couches minces.
    Plus récemment, une nouvelle méthode de détection du produit par chromatographie liquide en phase inverse a été décrite. Toutefois, ces travaux nécessitent une mise en solution et extraction souvent lentes à mettre en place.
    La présente étude vise la détection de traces de TATP directement sur les résidus d'explosion conditionnés à 90° C et analysés au moyen de la GC/MS en mode espace de tête. Cette technique présente l'avantage d'être rapide, simple et s'affranchit des étapes d'extraction et concentration de solvants.

    ETUDE EXPÉRIMENTALE

    Echantillonnage

    Dans le cadre des investigations techniques menées consécutivement aux explosions qui ont secoué le 16 mai 2003 la ville de Casablanca, le laboratoire -LARATES- de la Gendarmerie Royale de Rabat s'est chargé de l'expertise chimique des prélèvements réalisés sur les lieux sinistrés. Il s'agit principalement de débris de carrelage, de terre, bois, verre, tissu, métal… .
    Les prélèvements sont d'abord triés selon leur nature physique et placés ensuite dans des bocaux en verre de 850 ml fermés hermétiquement. Pour les objets non transportables, des prélèvements sur site sont réalisés à l'aide de frottis au coton hydrophile sec de qualité analytique ou par brossage avec un pinceau à poils durs et la même procédure de conservation est adoptée.
    Matériel d'analyse Les bocaux en verre sont chauffés à 90 °C pendant 30 min et un volume de 1000 μl d'espace de tête est prélevé à l'aide d'une seringue à gaz puis injecté en GC/MS à trappe d’ions (Saturn 2200 Varian) dans une colonne capillaire CPSiI 8 CB Bleed/MS (30 m x 0,25 mm x 0,25 μm).
    L'analyse est effectuée en programmation de température : 40 °C (1 min), 5 °C/min, 100 °C (6 min). Les températures de l'injecteur, de l'interface et de la source adoptées initialement [Tinj = 270°C; Tligne transfert = 280 °c ; Ttrappe = 180 °C], ont été optimisées pour obtenir la meilleure sensibilité et pour éviter la dégradation du produit. Le mode d'ionisation est l'impact électronique -70 eV et l'acquisition en mode SCAN couvre la gamme de masse 35-400 uma.

    Résultat

    Le chromatogramme GC/MS issu de l'injection de 1000 μl d'espace de tête des débris d'explosion portés à 90°C pendant 30 min, montre l’élution d’un pic au temps de rétention 13,17 min (fig.l). Le spectre de masse de ce produit (fig.2) se caractérise par un ion (M-l) 221 uma et trois fragments 43 [C2H3O]+, 59 [C3H7O]+ et 75 [C3H7O2]+ répondant à la structure moléculaire de cet explosif. A côté du TATP, des traces de DADP sont mises en évidence à 5,80 min; le spectre correspondant est similaire à celui du TATP avec des fragments nettement plus intenses.
    L'injection en GC/MS de vapeurs de TATP synthétisé au laboratoire confirme ces résultats du fait qu'elle aboutit à un pic de temps de rétention (13,17 min) et de spectre de masse similaire. Une optimisation des conditions de travail est alors réalisée pour améliorer la sensibilité de la méthode et pour évaluer le seuil de détection du produit.

    Il a été remarqué une traînée du pic du TATP qui serait due à une dégradation thermique au niveau de l'injecteur . En effet, l'abaissement de la température de l'injecteur de 270°C à 110 °C évite cette dégradation .
    Ce résultat est obtenu pour des injections successives de 1 ml de l'espace de tête d'une solution de 2 mg/I de TATP.
    Par ailleurs, un contrôle rigoureux des températures de la ligne de transfert et de la trappe d’ions, améliore très nettement la sensibilité au TATP puisque l'intensité du signal correspondant est dix fois plus intense (fig.5) lorsqu’une même température de 150°C est adoptée à ces deux zones de chauffage.
    L'optimisation des conditions de travail consistant en un conditionnement de l'échantillon à 90°C pendant 30 min, suivi de l'injection de 1000 μI de l'espace de tête à des températures modérées (Tinj = 110°C; Tligne transfert = 150 °C ; Ttrappe = 150 °C), permet d'atteindre des sensibilités de l'ordre de 0,1 ng de TATP pour un rapport signal sur bruit de 100 .

    CONCLUSION

    Cette étude propose une méthode simple pour la détection rapide du TATP par GC/MS. Le travail en mode espace de tête directement sur des débris d'explosion portés à 90 °C, élimine les étapes fastidieuses de traitement par des solvants organiques. Le temps de rétention de cette molécule en chromatographie gazeuse et sa fragmentation caractéristique en spectrométrie de masse par impact électronique sont suffisants pour l'identifier formellement. Une optimisation des conditions de travail par un choix judicieux de températures modérées pour toutes les zones de chauffage, permet une nette amélioration de la détection du TATP et évite la dégradation thermique du produit. Avec un programme du four ne dépassant pas 100 °C lorsque l'injecteur est fixé à 110°C, la ligne de transfert et la source à 150 °C, des teneurs aussi faibles que 0,1 ng de TATP sont aisément détectées.

     

    La source: La revue de la gendarmerie royale