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    Les gibbons recourent à la même technique que les chanteurs lyriques pour faire entendre leur voix à travers les forêts du sud-est de l'Asie, selon les conclusions d'une étude japonaise.

    Des scientifiques japonais ont étudié les effets de l'hélium sur ces primates pour observer comment leurs chants variaient quand leur voix était anormalement haut perchée.

    L'expérience a montré que, comme de véritables professionnels, les gibbons étaient capables d'amplifier les sons les plus aigus en ajustant leur appareil vocal, bouche et langue comprises.

    Peu de gens maîtrisent cette technique mais ces singes y parviennent avec un minimum d'efforts, selon Takeshi Nishimura de l'Institut de recherches sur les primates de l'Université de Kyoto.

    Le chant est extrêmement important pour les gibbons qui communiquent ainsi à travers une végétation dense et la portée de leurs échanges, décrits par les primatologues comme des "duos", peut atteindre deux kilomètres.

    "Nos données indiquent que les mécanismes acoustiques et physiologiques utilisés par les gibbons pour chanter sont similaires à ceux utilisés par les sopranos, une technique lyrique professionnelle", écrivent Takeshi Nishimura et ses collègues dans un article publié jeudi dans l'American Journal of Physical Anthropology.

    La capacité des sopranos à ajuster avec précision la résonance de leur système vocal leur permet de maintenir le volume de leur chant quand ils atteignent les notes les plus hautes. Le fait que les gibbons soient capables de faire de même suggère que la complexité du langage humain n'ait pas nécessité de modifications spécifiques de l'anatomie de notre appareil vocal.

    Avoir eu recours à l'hélium pour cette étude semble excentrique mais Takeshi Nishimura a expliqué qu'il était logique de tester comment ces animaux contrôlaient les sons qu'ils émettaient quand les fréquences de résonance étaient très aiguës.

    Son équipe a enregistré vingt appels d'un gibbon à mains blanches en captivité et 37 autres dans une atmosphère enrichie en hélium pour montrer comment l'animal pouvait délibérément manipuler ses cordes vocales et son appareil vocal.

     

    Afp


  • Les autorités de Sierra Leone ont recensé 220 morts de choléra sur plus de 12.000 cas depuis janvier, incluant plus de 40 nouveaux décès sur une semaine, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.

    Au total, jusqu'à mercredi, 12.140 malades ont été notifiés, parmi lesquels 220 sont décédés, dans dix des douze districts du pays, aucun cas n'a été signalé dans les deux autres districts, Kailahun (extrême est) et Koinadugu (nord), a déclaré à la presse le directeur de la prévention et du contrôle des maladies au ministère de la Santé, Amara Jambai.

    Le précédent bilan, établi une semaine plus tôt, était de 176 morts sur 10.800 cas dans huit districts au total depuis janvier.

    Freetown, la capitale, est parmi les zones les plus affectées.

    L'épidémie sévit principalement dans les quartiers précaires en raison des mauvaises conditions d'hygiène, a indiqué M. Jambai, craignant une augmentation du nombre de cas en septembre, mois durant lequel la pluviométrie est généralement à son plus haut niveau dans le pays.

    Plusieurs organisations, dont Médecins sans frontières (MSF) et la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), apportent leur appui à la Sierra Leone, certaines ayant des bénévoles déployés sur le terrain pour des activités de sensibilisation, prévention ou aide au traitement.

    Dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP, la FICR s'est inquiétée de la propagation de la maladie en dépit des efforts répétés du gouvernement et de ses partenaires, et a lancé un appel à des fonds pour faire face à l'épidémie.

    Amanda McClelland, coordinatrice des programmes de santé d'urgence à la FICR, a estimé que la maladie pourrait potentiellement être la source d'une grave crise humanitaire dans le pays.

    Il est urgent d'augmenter nos efforts car la situation se détériore rapidement. (...) Mais nous avons besoin de plus d'argent pour (y) répondre de la manière la plus effective possible, a-t-elle dit.

    Source: www.romandie.com


  • Un tribunal sud-coréen a condamné vendredi l'américain Apple et son concurrent sud-coréen Samsung pour violation de plusieurs de leurs brevets respectifs, une décision survenue en plein procès opposant en Californie les deux industriels pour les mêmes motifs.

    Le tribunal de Séoul a condamné Apple et Samsung à de modiques compensations financières de quelques dizaines de milliers d'euros chacun.


  • Gendarmerie royale marocaine:Casablanca au siècle dernier Place des Nations Unies et Tour de l’Horloge

    Retour nostalgique sur le centre ville de Casablanca, à une époque où les embouteillages n’en avaient pas encore pris possession. Il est vrai qu’à l’époque, la ville n’était pas aussi peuplée qu’aujourd’hui, comme en témoigne ce cliché.


  • Aussi, depuis sa création au lendemain de l’indépendance, n’a-t-elle cessé d’investir dans l’Homme, dont elle a fait sa valeur la plus sûre.
    Cette mission, très lourde à assumer, mais combien noble dans sa portée, est confiée à l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech.
    Institution rattachée directement, dans la hiérarchie de l’Arme, au Commandant de la Gendarmerie
    Royale, elle est actuellement installée, et ce depuis 1967, à Marrakech, après avoir été successivement basée à Sefrou et à Meknes.
    Durant son existence, cette institution n’a pas cessé d’évoluer : elle a connu plusieurs réajustements, extensions et créations.
    Pour mieux rapprocher le lecteur de l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech, il sera examiné
    successivement la formation des officiers, puis celle des sous-officiers et ce, à travers les quatre grandes composantes de cette institution, à savoir :
    - le commandement de l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech
    - la formation des officiers de Gendarmerie
    - la formation des sous-officiers
    - le centre d’instruction de Benguérir et le centre de perfectionnement.