• Blacklistic : un nouveau site pour clients mécontents

    À l'heure où les avis de consommateurs fleurissent et sont de plus en plus consultés sur la Toile, un nouveau site vient de lancer sa version bêta : Blacklistic.fr.

    L'idée ? Proposer aux clients mécontents de « blacklister » un commerce, et de poster un message bien senti, mais dans un but de conciliation davantage que de défoulement. La finalité étant que le commerçant visé puisse venir résoudre le litige directement sur le site.

    Une logique « gagnant-gagnant »

    En cela, Blacklistic s'appuie sur une logique « gagnant-gagnant ». D'une part, les consommateurs expriment librement et gratuitement leurs réclamations, et peuvent les partager sur les réseaux sociaux. D'autre part, le site donne la possibilité aux commerçants membres d'être avertis lorsqu'un message est publié à leur encontre, puis de payer pour entrer en contact avec le client et résoudre son problème.
    Si le terme de « blacklist » parait dur, Blacklistic.fr cherche à s'imposer aussi comme un outil utile aux commerçants soucieux de leur e-réputation.

    Le site Internet de Blacklistic


  • Google Documents : un nouveau module collaboratif intégré aux feuilles de calcul

    Une nouvelle fonctionnalité collaborative fait son arrivée dans la suite bureautique en ligne de Google : sous la forme d'un module de discussions, qui était déjà disponible sur les outils traitement de texte et présentation.

    Cette nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs d'ouvrir et alimenter un fil de discussions au niveau de chaque cellule des feuilles de calcul. Si un commentaire est ajouté à une cellule, une notification apparaît dans l'interface Google. En sélectionnant les cellules concernés par l'ajout de commentaires, les utilisateurs voient s'afficher à côté de celles-ci la discussion les concernant. Une mention permet également de voir, au bas de la feuille de calcul, le total de commentaires affectés à chaque cellule.

    Notification de commentaires par email
    Autre nouveauté intéressante : la possibilité de notifier par mail un destinataire associé à la discussion, en utilisant l'outil de mention de Google Plus : il suffit pour cela d'affecter le signe + avant l'adresse mail de la personne concernée pour lui adresser une mise à jour dans sa boîte de réception Gmail. Celui-ci peut alors répondre au commentaire directement depuis sa boîte mail, et ainsi alimenter la discussion.

    Pratique donc, pour collaborer sur des feuilles de calcul intégrant des données complexes, et résoudre des problèmes à l'intérieur de groupes de travail.

    L'annonce de Google


  • Le Cambodge expulse un des cofondateurs du site Pirate Bay

    Gottfrid Svartholm Warg avait été arrêté le 30 août au Cambodge. Escorté par quatre responsables suédois, il devrait regagner la Suède via Bangkok.

    Le Cambodge a expulsé lundi 10 septembre un des cofondateurs du site suédois de téléchargement Pirate Bay, réclamé par Stockholm pour purger une peine d'un an de prison notamment pour infraction aux droits d'auteur, a-t-on appris de source policière.
    Gottfrid Svartholm Warg, 27 ans, avait été arrêté le 30 août au Cambodge. Il n'y a aucun accord d'extradition entre les deux pays, mais "nous l'avons expulsé conformément à l'ordre du ministère de l'Intérieur", a indiqué Chhour Kimny, chef de la police de l'immigration de l'aéroport de Phnom Penh.
    Escorté par quatre responsables suédois, Warg devait regagner son pays via Bangkok. Il avait été condamné en 2009 à un an de prison par la justice suédoise.
    Créé fin 2003, Pirate Bay compte plus de 35 millions d'utilisateurs à travers le monde et permet de diriger ses utilisateurs à l'aide de la technologie "BitTorrent" vers les fichiers (films, musique, jeux) qu'ils recherchent, sans en abriter dans ses serveurs.
    Ses fondateurs arguent que leur site ne permet que d'échanger des fichiers, légaux ou pas.
    Leurs avocats estiment que les déclarer coupables des activités illégales perpétrées par d'autres revient à poursuivre les services postaux pour l'acheminement de colis au contenu prohibé, et remet en cause les fondements d'internet.
    Fin 2010, les deux autres cofondateurs Fredrik Neij et Peter Sunde, 32 ans tous les deux, avaient été condamnés en appel respectivement à dix et huit mois de prison ferme. Ils avaient aussi été condamnés à payer environ 46 millions de couronnes (4,6 millions d'euros).
    Neij a récemment annoncé qu'il allait saisir la Cour européenne de justice après le refus de la Cour suprême de son pays d'entendre son cas.


  • La société israélienne Lexifone, fournisseur d'un système de traduction automatique des communications téléphoniques, prévoit de multiplier ses ventes par plus de trois chaque année pendant plusieurs années, a déclaré son dirigeant.

    Lexifone, dont le service est opérationnel depuis quelques semaines, peut traduire en temps réel les appels passés dans plus de 100 pays en 15 langues et dialectes.

    "Notre projet initial visait une croissance annuelle de 200%", a déclaré à Reuters le fondateur et directeur général de l'entreprise, Ike Sagie. "Mais au vu de l'accueil rencontré par notre technologie sur le marché, je pense que nous avons un potentiel de croissance supérieur à cela."

    Lexifone prévoyait initialement un chiffre d'affaires d'un million de dollars pour sa première année d'exploitation. Son fondateur estime désormais que ce chiffre sera nettement plus élevé, ce qui devrait permettre à Lexifone d'atteindre le point d'équilibre dès la première année.

    "Avec ce produit, nous changeons la manière dont les gens communiquent. Il ne s'agit plus de technologie, mais de personnes", a ajouté Ike Sagie, un expert en linguistique informatique qui a travaillé pour IBM Research Labs.

    Lexifone collabore déjà avec les opérateurs de télécommunications britannique et espagnol BT Group et Telefonica pour proposer son service à leurs clients. Des discussions sont en cours aux Etats-Unis et au Mexique.

    Le groupe israélien achète aux opérateurs des minutes de communications de sorte que les clients n'aient à payer qu'une fois pour utiliser son service.

    AUCUNE CONNEXION INTERNET

    Pour utiliser le service, il faut composer un numéro de téléphone fourni par Lexifone. Ni connexion internet ni logiciel ne sont nécessaires.

    L'utilisateur prononce alors une phrase dans la langue de son choix, qui est traduite et transmise à son interlocuteur à l'autre bout du fil. Il est même possible de vérifier que la traduction a été bien faite.

    Selon Lexifone, la traduction est fiable à près de 100% pour la langue des affaires. Pour des conversations personnelles, émaillées de mots d'argot, le résultat sera évidemment moins probant, reconnaît-elle, mais un système d'apprentissage permet d'améliorer progressivement la qualité de la traduction.

    Les tarifs, appels inclus, vont de 25 à 40 cents la minute pour l'achat d'une carte prépayée de 10 dollars. Pour un abonnement mensuel de 20 à 200 dollars, la minute est facturée entre 15 et 20 cents.

    Selon le cabinet Common Sense Advisory, le marché mondial de la traduction automatique externalisée atteindra 33,5 milliards de dollars en 2012.

    Lexifone estime que sa technologie pourrait aussi intéresser les centres d'appels et les réceptions des hôtels.


  • Le duel Obama-Romney prend toute son ampleur sur les réseaux sociaux, champ de bataille mais aussi laboratoire pour les stratégies politiques.

    Barack Obama et Mitt Romney ont tous deux investi Tumblr, outil de blog surtout utilisé par les plus jeunes (Capture d'écran)

    L'affrontement Barack Obama vs Mitt Romney s'étend désormais sur une douzaine de réseaux sociaux. Alors que les deux rivaux sont au coude-à-coude dans les sondages, le candidat démocrate dispose d'une bonne avance numérique sur son rival dans la course à la Maison Blanche. Le président sortant profite de la vaste communauté créée dès 2008 et entretenue tout au long de son mandat. Il compte ainsi 5 fois plus de fans sur Facebook, 19 fois plus d'abonnés sur Twitter, 56 fois plus de photos sur Flickr, 56 fois plus de publications sur Tumblr, etc.

    En termes de web-communication, l'équipe d'Obama "l'emporte" déjà, affirme le centre de recherche Pew sur le journalisme. En particulier sur Twitter avec ses 19 millions d'abonnés (contre tout juste un million pour son rival). Le site de micro-blogging est l'outil idéal pour Obama qui s'adresse à des groupes de personnes bien ciblés, comme les hispaniques ou les femmes.

    Le démocrate prend toute la mesure de la puissance de Twitter. Lors d'un meeting, il a par exemple appelé "tous ceux qui regardent ou suivent [cet évènement] sur internet [...] écrivez sur votre Facebook ou votre Twitter. Le hashtag est : #dontdoublemyrate [Ne doublez pas mes impôts]. Tweetez !" En quelques minutes, #dontdoublemyrate s'est classé parmi les hashtags (les mots-clés) les plus utilisés.





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