• Twitter efface le nom des applications tierces utilisées pour tweeter

    En marge d'une série d'actions visant à limiter l'intégration des ses services avec des applications tierces (ex : Hootsuite, Ecofon), Twitter a annoncé que la plateforme masquerait désormais le nom des applications utilisées pour partager des tweets.

    Les utilisateurs de Twitter voyaient jusqu'ici s'afficher dans les "tweets étendus" (permettant de dérouler des informations concernant chaque mini-message) les applications tierces utilisées pour partager des tweets : comme Hootsuite, Tweetbot ou Ecofon par exemple.

    Une publicité gratuite pour les concurrents de Twitter, que la plateforme de microblogging ne souhaite plus autoriser, d'autant que certaines d'entre elles permettent de programmer la publication de tweets à l'avance, accroissant leur visibilité sur Twitter.com

    Cette évolution permettra aux utilisateurs de masquer au public la manière dont ils gèrent leur présence sur Twitter.

    Mais de manière plus significative, elle marque la volonté de Twitter d'isoler sa plateforme des applications concurrentes : Tumblr et Linkedin ayant récemment fait les frais de cette nouvelle politique.


  • Vacances : la carte postale fait de la résistance face à Facebook

    (Paris - Relax news) - Malgré l'émergence de nouveaux moyens de communication, la traditionnelle carte envoyée depuis son lieu de vacances reste d'actualité. Toutefois, le réseau social reste le mode préféré des vacanciers pour donner et de prendre des nouvelles.

    Plus d'un quart des touristes internationaux (28%) envoient une carte postale pour garder contact avec leurs proches, selon un sondage du site Internet, Generator Hostels.
    Malgré sa résistance, le courrier se trouve largement loin derrière Facebook, utilisé par 73% des personnes interrogées pour partager leurs anecdotes de voyage, toujours sur le lieu de villégiature.
    Les vacanciers ne négligent pas pour autant la petite touche personnelle. 60% téléphonent ainsi directement à leur entourage et une même proportion envoie des SMS.
    Et avec le développement de l'offre wi-fi dans les hôtels, le moteur de recherches hôtelières remarque qu'un tiers des sondés (33%) a recours à la vidéo-conférence pour garder contact avec sa famille ou ses amis.
    Ce sondage a été mené en août, en ligne sur Generator Hostels, auprès de 505 internautes.


  • Découverte d'une brèche de sécurité sur Twitter

    Selon Zataz.com, cette faille permettrait d'usurper l'identité d'un utilisateur du site de micro-blogging.

    Un groupe de hackers turcs et saoudiens annonce avoir découvert une brèche de sécurité sur Twitter. Pour prouver leurs dires, les hackers ont publié une liste de 39.000 comptes d'utilisateurs du site de micro-blogging.
    Dans un document que la rédaction du site Zataz.com a pu consulter, l'un des pirates explique avoir extrait ces données via un "XSS", un "Cross-Site Scripting" qui est un type de faille de sécurité des sites web, que l'on trouve typiquement dans les applications Web. Cette faille permettrait donc de voler les comptes d'utilisateurs.
    Comment se protéger d'un éventuel piratage
    "Nous pourrions penser à un 'phishing' [NDLR, Une technique utilisée pour obtenir des renseignements personnels afin d'usurper une identité], mais il s'avère que dans une seconde liste, les pirates ont ciblé les politiques américains, officiant sur Twitter", explique Zataz.
    Pour se protéger d’un éventuel piratage, il est conseillé de taper directement l'adresse du site de micro-blogging dans le navigateur et d'éviter de passer par une application ou par un lien vers Twitter.


  • Apple, maître du monde high-tech ?

    Sortie victorieuse de son procès contre Samsung, la pomme fait figure de moteur de l'industrie, sans pour autant s'installer en leader du marché.

    On n'arrête plus Apple. Après être devenue la première capitalisation boursière mondiale et l'une des plus grosses de tous les temps, la marque à la pomme a remporté une importante victoire contre son concurrent sud-coréen Samsung, condamné à lui verser 1,05 milliard de dollars (84 millions d'euros) pour violations de brevets. A l'issue de la bataille judiciaire monstre dans laquelle les deux géants se sont engagés, Apple est reconnu pour la première fois franchement vainqueur. Pour autant, devrons-nous tous un jour croquer dans la pomme ?
    "C'est une victoire énorme, écrasante pour Apple", estime Brian Love, professeur à l'Université de Santa Clara (Californie). "Tous ses brevets ont été jugés valides, et tous -sauf un- violés par la plupart des produits de Samsung." Pour Florian Mueller, consultant spécialiste des brevets et des droits, ce jugement est une "avancée énorme" pour la pomme, qui voit valider "l'argument de Steve Jobs selon lequel Android est un produit volé".
    Le verdict tombe à point nommé, moins d'un mois avant l'annonce d'un nouvel iPhone qui promet une poursuite de l'embellie en Bourse. A Wall Street, le célèbre analyste Gene Munster, du courtier Piper Jaffray, prédit déjà une action à 1.000 dollars d'ici deux ans pour une valorisation astronomique de 1.000 milliards de dollars.
    "La philosophie Apple ne peut pas devenir la norme"
    Avec ce verdict, Apple a-t-il assis sa domination sur le high-tech mondial ? Sans aucun doute, selon Olivier Frigara, journaliste spécialiste de la marque et responsable du site On refait le Mac :
    La force d'Apple tient à la stratégie de Tim Cook [l'actuel PDG, NDLR]. Quand Apple lance la production d'un nouveau produit, il se réserve les meilleures usines chinoises et surtout assèche le marché de tous les composants. Du coup, les concurrents ont du mal à répliquer. Le tout conjugué au savoir-faire marketing de la marque explique la bonne santé financière."
    Cette stratégie laisse la concurrence sur le tapis. Il suffit de voir combien de temps a mis l'iPhone pour trouver un rival digne de ce nom. "Apple s'est ainsi assuré la place de maître étalon de toute l'industrie high-tech", poursuit Olivier Frigara.
    Une procédure judiciaire à suivre
    Toutefois, à terme, "la philosophie Apple ne peut pas devenir la norme", estime Philippe Torres, directeur conseil et stratégie de L'Atelier, cellule de veille technologique. "Chez Apple, la machine et le système d'exploitation ne font qu'un. Or, la très grande majorité des acteurs concurrents utilisent la stratégie - éprouvée par Microsoft sur les PC - de distinguer machine et système. Apple est seul contre tous", explique-t-il. Avant d'ajouter : "Sur le long terme, malgré son incroyable poids, pas sûr que la pomme l'emporte face à une industrie entière."
    Philippe Torres tient également à rappeler que le verdict du procès "ne vaut que pour le sol américain, et que le résultat sur les marchés asiatiques et européen peut être très différent". Le jugement du tribunal américain pourrait en effet influencer dans un sens comme dans l'autre les décisions de justice dans les 50 autres pays où des plaintes similaires ont été déposées (France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, etc.). En Corée du Sud, Apple et Samsung ont déjà été renvoyés dos à dos par un tribunal qui les a reconnus tous deux coupables de violation de brevets. En Europe, pas sûr qu'une gestuelle comme pincer pour zoomer puisse être protégée par brevet. "C'est comme si un fabricant d'ascenseur protégeait par brevet le fait d'appuyer sur un bouton pour changer d'étage...", s'amuse Olivier Frigara.
    Aux Etats-Unis, beaucoup dépendra encore de la suite de la procédure judiciaire. Une audience est prévue le 20 septembre prochain afin de déterminer s'il convient de modifier le jugement ou d'imposer des sanctions "punitives" à Samsung, notamment tripler le montant des réparations que celui-ci doit verser à Apple. Mais l'élément clef du procès sera la capacité de la pomme à obtenir ou non une suspension ou une interdiction des ventes des produits Samsung incriminés.
    Android condamné à évoluer
    La victoire d'Apple face à Samsung pourrait remodeler le secteur des appareils mobiles (smartphones et tablettes tactiles) en pleine ébullition. Le jugement vise principalement les téléphones Galaxy et la tablette Galaxy 10, fonctionnant avec le système Android de Google.
    Si Google n'était pas poursuivi dans cette affaire, le verdict pourrait conduire le géant du web à "battre en retraite et s'efforcer d'apporter des modifications logicielles à Android", estime sur son blog Dennis Crouch, spécialiste du droit des brevets à l'Université du Missouri. Le jugement du tribunal "va contraindre à une remise à plat des produits Android au fur et à mesure qu'ils seront remaniés pour contourner les brevets d'Apple", analyse Rob Enderle, spécialiste des nouvelles technologies pour Enderle Group.
    Android équipe désormais plus de 50% des smartphones vendus aux Etats-Unis. Face à lui, Apple conserve 30% des parts de marché, tandis que RIM (BlackBerry) est tombée à 12%. La pomme reste en revanche largement en tête sur les tablettes avec une part de 70%.
    Pour Philippe Torres, le jugement "permet surtout au marché d'estimer le prix des brevets d'Apple. Sur 8 milliards de produits Samsung concernés, le Sud-Coréen écope d'une amende de 1 milliard de dollars. On peut estimer que sur des produits semblables à la gamme Galaxy, le constructeur doit reverser 12,5% à la pomme."
    Quel effet sur le design ? 
    Pour autant, faut-il présager une révolution sur le design des appareils afin que les constructeurs puissent échapper aux brevets de la firme de Cupertino ? Pas si sûr, selon Philippe Torres. "Désormais, les fabricants ont deux choix : soit payer des royalties pour faire des produits qui ressemblent à Apple et ainsi viser le marché de masse, soit se démarquer mais rester confinés à un marché de niche", souligne-t-il. "Le choix semble simple pour qui souhaite faire des bénéfices" : le directeur de la cellule de veille technologique estime en effet que les consommateurs réclament des produits qui ressemblent à l'iPhone ou au Galaxy plutôt que des téléphones au design différents. Pour preuve : le déclin des BlackBerry.
    Un constat que partage Samsung : ce jugement "va conduire à moins de choix, moins d'innovation, et potentiellement des prix plus élevés. Les consommateurs sont les perdants [du procès]." En attendant, le groupe sud-coréen n'a pas dit son dernier mot, ni dans cette affaire, ni dans les batailles menées devant d'autres tribunaux à travers le monde. "Nous allons immédiatement déposer une requête pour obtenir le renversement de la décision du tribunal [américain] et, si nous n'obtenons pas gain de cause, nous ferons appel", indique la firme sud-coréenne.


  • RYAD - Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir rétabli son système informatique, affecté par une cyberattaque d'envergure le 15 août.

    Dans un communiqué, la compagnie étatique indique que tous les systèmes informatiques internes, affectés le 15 août par un virus d'origine externe et qui a touché environ 30.000 postes de travail, ont été rétablis.

    La compagnie a assuré que les opérations d'exploration et de production n'avaient pas été affectées par ce piratage, et que les systèmes de vente, de distribution, de données informatiques et autres étaient intacts.

    Nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires pour faire face à cette attaque, et nos multiples systèmes de protection ont contribué à réduire les effets de ces déplorables menaces informatiques, a affirmé le PDG d'Aramco, Khalid Al-Falih.

    Il a souligné que Saudi Aramco n'est pas la première compagnie à être visée par de telles attaques informatiques et qu'elle allait renforcer ses systèmes pour se protéger contre de nouvelles cyberattaques.

    Le PDG de la compagnie a ajouté qu'Aramco continuait à enquêter pour déterminer les causes de l'incident et la partie qui est en responsable.

    Des pirates informatiques avaient affirmé sur des sites web être responsables de l'attaque.

    L'Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de brut, et sa production est actuellement de quelque 10 millions de barils par jour.





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