• َGendarmerie Arrestation

    La Gendarmerie royale de Marrakech a annoncé hier avoir arrêté, la veille, un trafiquant notoire de stupéfiants pour détention illégale d'une arme de chasse, au douar Smakli, dans la région d'Ouled Hassoune, près de Marrakech. La Gendarmerie royale a annoncé que les opérations menées dans le cadre de cette affaire ont conduit à l'interpellation de 6 complices et la saisie d'une quantité importante de chira, kif et tabacs, en plus de l'arme de chasse et d'armes blanches. Le malfaiteur est un trafiquant notoire de stupéfiants, recherché pour plusieurs actes criminels notamment, association de malfaiteurs, agressions suivies de vol et trafic de stupéfiants, a précisé la même source, ajoutant que les malfaiteurs ont été présentés à la justice.

     

    aujourdhui.ma


  • Le ministère de l'équipement et du transport a mobilisé 400 millions de dirhams pour éliminer, en trois ans, les "points noirs" sur les routes, afin de réduire le nombre des accidents, a indiqué, mardi, le ministre de l'équipement et du transport, M. Aziz Rebbah, précisant que cette opération a porté principalement sur les passages à niveau.

    accident gendarmerie royale

    Dans une réponse à une question orale à la chambre des Conseillers relative à la conservation et maintenance des routes, présentée par le groupe de l'Union marocaine du travail (UMT), M. Rebbah a fait part de la détermination de son département à investir dans la sécurité sur les routes, soulignant qu'une proportion minime des accidents est attribuée aux conditions des routes.

    M. Rebbah a relevé que le ministère a accepté, dans le cadre d'un appel d'offres national, les programmes de 90 associations oeuvrant dans le domaine de la sensibilisation des enfants et des jeunes aux dangers de la route, précisant que cet appel d'offres est doté de 10 millions DH.

    Le ministre a ajouté dans le même cadre que les autocars, les camions et les taxis seront dotés de réveils pour prévenir les accidents de la route, faisant savoir que son département est décidé à renforcer les vérifications in situ des centres de contrôle technique des véhicules ainsi que les missions de surveillance de la gendarmerie royale et de la sûreté nationale.

    A ce propos, M. Rebbah a indiqué que son département a demandé à la commission nationale de prévention des accidents de la route d'élaborer une étude sur les conséquences sociales des accidents, ajoutant que ce fléau nécessite une approche globale comprenant les aspects techniques (maintenance), le renforcement des contrôles et l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine éducatif et la sensibilisation.




  • Après avoir passé en revue dans le numéro précédent la genèse de la Gendarmerie Royale Marocaine, ses missions, ainsi que ses limites d’action, cette partie sera consacrée à l’organisation de cette Arme.
    La Gendarmerie Royale est placée sous l’autorité d’un Général de Corps d’Armée disposant d’un Etat-Major composé de différents services qui gèrent les ressources humaines, matérielles et financières. Outre l’aspect de gestion, cet Etat-Major veille à la préparation des ordres, leur
    transmission aux différentes entités concernées, ainsi qu’au contrôle de leur exécution, le but étant de faciliter la prise de décision par le chef.
    La Gendarmerie Royale est présente sur le territoire national par le biais de ses unités territoriales et mobiles, principales subdivisions de l’Arme, dont l’action est renforcée par la Gendarmerie de l’Air et Maritime et les unités spécialisées.
    Les deux subdivisions (territoriale et mobile) qui n’ont pas les mêmes attributions et ne vivent pas au même rythme, demeurent fortement complémentaires.
    La première, divisée en petites unités disséminées sur toute l’étendue du territoire national, jouit de compétences juridiques particulières dans les circonscriptions qu’elle couvre.
    La seconde, regroupée en formations constituées ne possédant pas de circonscription territoriale propre, évolue à travers le Royaume en fonction des nécessités de l’ordre et de la tranquillité publics.

    La gendarmerie territoriale

    Disposant de la plus grande partie des effectifs, elle se caractérise par une articulation territoriale qui est, en principe, conforme au découpage administratif : Régions, Compagnies et Brigades. Ceci lui permet une meilleure intégration dans le tissu social.

    • La Région:

    La Région est un échelon intermédiaire entre l’Etat-major de la Gendarmerie Royale et les unités territoriales. Le Commandement régional coiffe en général un certain nombre de compagnies territoriales et parfois, des unités de l’air et maritimes en fonction de l’existence d’infrastructures
    portuaires et aéroportuaires dans la circonscription.
    L’Etat-major Région est installé au chef-lieu de la wilaya ou de la province. Le commandant de Région est le représentant du commandant de la Gendarmerie Royale dans sa circonscription. Il est pleinement responsable de l’application de la loi, de la doctrine du commandement et de la bonne marche du service. Il assure la coordination, la cohésion et le développement du dynamisme
    chez ses subordonnés.
    Par ailleurs, il doit également, lorsque les circonstances l’exigent, prendre lui-même en main les affaires importantes (crimes, calamités publiques, maintien de l’ordre…) Il travaille en collaboration avec les autorités judiciaires, administratives et militaires, ainsi qu’avec l’ensemble des représentants des départements ministériels de la circonscription régionale.
    En plus de son Etat-major, le commandant de Région dispose de :
    - une brigade d’environnement implantée au niveau de la compagnie chef-lieu Région, qui constitue
    un apport opérationnel important pour le commandement régional.
    Elle est compétente sur l’ensemble de la circonscription de la Région dont elle relève. Elle a pour missions essentielles la prévention et la lutte contre les pollutions et les nuisances de toutes sortes ;
    - une brigade de sécurité et d’intervention qui est implantée à la compagnie chef-lieu Région et dont l’action s’étend sur l’ensemble de la circonscription du commandement régional. Elle remplit des missions ponctuelles entrant dans le cadre du maintien et du rétablissement de l’ordre public ;
    - le chenil régional, qui est doté de plusieurs chiens de pistage, de détection de drogues et d’explosifs, d’attaque et de défense.

    • La Compagnie

    Etant un échelon directement subordonné au commandant de Région, la Compagnie, qui coiffe un certain nombre de brigades, est commandée en principe par un officier subalterne.
    Le siège de la compagnie de gendarmerie territoriale se trouve en général au chef-lieu de la province et parfois, au niveau d’un cercle.
    Dans son activité quotidienne, le commandant de compagnie est un véritable homme de terrain : il dirige et coordonne l’action des brigades, contrôle l’exécution du service et veille à la formation continue du personnel placé sous ses ordres. Il prend en outre à son compte la direction des affaires importantes.
    Pour ce faire, le commandant de compagnie dispose, en plus d’un Etat-major, d’un certain nombre
    d’unités telles que :
    - la brigade judiciaire : outil d’appoint du commandant de compagnie, elle est implantée au chef-lieu de cette unité. Compétente sur toute l’étendue de la circonscription de la compagnie, elle prend en charge les affaires importantes ou dépassant les capacités des autres brigades, grâce à son personnel spécialisé et à des moyens techniques adéquats ;
    - le peloton motocycliste : implanté au chef-lieu de la compagnie, ce peloton, qui opère sur toute
    l’étendue de la circonscription de la compagnie, est spécialement chargé de prévenir les accidents de la circulation, d’assurer la sécurité des usagers de la route et de leur
    porter éventuellement assistance ;
    - le peloton motocycliste autoroutier :cette unité déployée sur les autoroutes assure, en liaison étroite avec les unités territoriales, les missions de police de la circulation ;
    - la brigade territoriale: constitue la cheville ouvrière de la Gendarmerie Royale. Elle est
    implantée, en principe, au niveau d’un caïdat. Commandée par un gradé ayant sous ses ordres une
    douzaine d’éléments en moyenne, elle assure l’exécution de la totalité des missions confiées à l’Arme. On dénombre en moyenne trois brigades par compagnie territoriale.

    Source: (La Revue de la Gendarmerie Royale N° 2 Juillet 2003)