• trafiquants de drogues
    Tarfaya, cette petite ville surgie des dunes, est tout à coup devenue le fief des trafiquants de drogue.
    Les services de la police judiciaire de Laâyoune ont réussi à démanteler des réseaux, ces derniers jours. C’est ainsi que la PJ de Laâyoune, en collaboration avec les services de la gendarmerie Royale à Tarfaya, ont réussi à arrêter 8 individus constituant un réseau, d’une part et un homme travaillant en solitaire d’autre part. Les premiers étaient en possession d’une tonne et demie de chira, alors que le solitaire détenait une importante quantité de psychotropes importés d’Algérie. Marié et père de trois enfants, après avoir été entendu par le tribunal de Laâyoune, le trafiquant a été condamné à trois ans de prison. Concernant le groupe des 8, il fait l’objet d’une audition avant d’être déféré devant la justice.
     
     
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  • Le mercredi 22 juin 2012, le général de brigade Yahya MOJTAHID, commandant l’école royale des officiers de gendarmerie (EROG), a été accueilli à l'EOGN par le Général de division Jean-Yves SAFFRAY, commandant l'École.

    Accompagné par le colonel-major Mohamed TAOUNZA, commandant les écoles de sous officiers de Marrakech, le lieutenant-colonel Youssef LALHIMI ALAMI, chef du service de la formation des cadres à l’état major de la Gendarmerie Royale Marocaine et le lieutenant-colonel William VAQUETTE, attaché de sécurité intérieure adjoint près l’ambassade de France à RABAT, le général Yahya MOJTAHID a assisté à une présentation de la formation par le colonel Christophe BOYER, directeur de l'enseignement, suivie d’une présentation et d’une visite du centre de recherche par le colonel Philippe DURAND, adjoint au directeur du centre de recherche.

    Il est à noter que le lieutenant Ilyass BENABBAD, officier-élève marocain du 1er groupement et major des stagiaires étrangers, a participé au déjeuner avec la délégation marocaine et les différents intervenants. De plus depuis 1946, l’EOGN a déjà formé 98 officiers marocains.

     

    gendarmerie.interieur.gouv.fr



  • La variété de ses composantes internes à savoir, la Gendarmerie territoriale, mobile, aérienne et maritime et la formation subie par son personnel lui permettent de participer d’une manière efficiente à la défense du territoire.
    Mais préalablement à la présentation détaillée de cette Arme, il serait judicieux de rappeler brièvement la genèse de sa création, ses principales missions et les limites de son action.
    Aperçu historique Avant le protectorat, le pouvoir de police se confondait avec le pouvoir administratif. Il n’existait à l’époque
    aucun corps constitué de police et la justice était rendue dans la plupart des cas par les autorités administratives qui disposaient de quelques agents d’exécution.
    Le maintien de l’ordre était assuré par l’armée régulière. Un corps de Mokhaznis destiné à assurer la police dans les villes, fut créé par la suite.
    Ce n’est que vers 1901, suite à une convention de frontière, signée entre le Sultan Moulay Hafid et le Gouvernement français, qu’un corps de police marocaine vit le jour.
    Dès 1907, le pays commença à être occupé militairement par la France. Des troupes, sous le commandement du Maréchal Louis Hubert Lyautey, avaient, dès 1912 (signature du traité du protectorat), entamé le processus de la colonisation du Maroc Oriental.
    Ce déploiement de forces perdurera jusqu’en 1925. Les troupes étaient accompagnées d’unités de Gendarmerie articulées en brigades prévôtales, devenues par la suite ‘‘la Force Publique des Troupes Débarquées’’, qui se scinda alors en deux arrondissements, celui de Casablanca et celui de Rabat.
    Par ailleurs, la recrudescence de la résistance de la population marocaine a amené le commandement français à renforcer sa force publique et c’est ainsi que par décret du 25 avril 1927, cette force a été transformée en légion de gendarmerie à compter du 01/01/1928. Ayant son siège à Rabat, celle-ci est divisée en deux compagnies de trois sections chacune :
    la première compagnie à Rabat, pour le Maroc Occidental et la deuxième à Fès, pour le Maroc Oriental.
    L’ordonnance du 28 mars 1934, signée à Alger, réorganisera la légion en trois compagnies : Rabat, Fès et Marrakech coiffant respectivement cinq, quatre et deux sections.
    Il va sans dire que les missions de la Gendarmerie de l’époque répondaient beaucoup plus au besoin de sécurité des  colons français qu’à celui de la protection des citoyens marocains.
    Cette conception sécuritaire a motivé la création de deux autres compagnies, l’une à Casablanca, en 1950 et l’autre à Oujda, en 1951.
    A la veille de l’indépendance, la Gendarmerie dont les activités étaient peu axées sur la mission de police judiciaire comprenait, cinq compagnies, quinze sections et cent trois brigades, qui constitueront l’ossature de la future Gendarmerie Royale marocaine.
    C’est ainsi que le 29 avril 1957, la Gendarmerie Royale marocaine est créée par Dahir(2). Cette création est suivie à partir du 01/01/1958 du départ progressif des gendarmes français.
    L’article 2 du dahir précité fait de la gendarmerie une force publique chargée de veiller à la sûreté publique, au maintien de l’ordre et à l’exécution des lois.
    Les dispositions de l’article 7 du Dahir sur le service de la Gendarmerie Royale définissent ses actions directes dans le cadre des polices administrative, judiciaire et militaire ainsi que son concours aux différentes autorités compétentes.               ( A suivre)

    Historique et Missions 2/3

    Historique et Missions 3/3

    Source: (La Revue de la Gendarmerie Royale N° 1 Avril 2003)