• Les autorités de Sierra Leone ont recensé 220 morts de choléra sur plus de 12.000 cas depuis janvier, incluant plus de 40 nouveaux décès sur une semaine, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.

    Au total, jusqu'à mercredi, 12.140 malades ont été notifiés, parmi lesquels 220 sont décédés, dans dix des douze districts du pays, aucun cas n'a été signalé dans les deux autres districts, Kailahun (extrême est) et Koinadugu (nord), a déclaré à la presse le directeur de la prévention et du contrôle des maladies au ministère de la Santé, Amara Jambai.

    Le précédent bilan, établi une semaine plus tôt, était de 176 morts sur 10.800 cas dans huit districts au total depuis janvier.

    Freetown, la capitale, est parmi les zones les plus affectées.

    L'épidémie sévit principalement dans les quartiers précaires en raison des mauvaises conditions d'hygiène, a indiqué M. Jambai, craignant une augmentation du nombre de cas en septembre, mois durant lequel la pluviométrie est généralement à son plus haut niveau dans le pays.

    Plusieurs organisations, dont Médecins sans frontières (MSF) et la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), apportent leur appui à la Sierra Leone, certaines ayant des bénévoles déployés sur le terrain pour des activités de sensibilisation, prévention ou aide au traitement.

    Dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP, la FICR s'est inquiétée de la propagation de la maladie en dépit des efforts répétés du gouvernement et de ses partenaires, et a lancé un appel à des fonds pour faire face à l'épidémie.

    Amanda McClelland, coordinatrice des programmes de santé d'urgence à la FICR, a estimé que la maladie pourrait potentiellement être la source d'une grave crise humanitaire dans le pays.

    Il est urgent d'augmenter nos efforts car la situation se détériore rapidement. (...) Mais nous avons besoin de plus d'argent pour (y) répondre de la manière la plus effective possible, a-t-elle dit.

    Source: www.romandie.com


  • Un tribunal sud-coréen a condamné vendredi l'américain Apple et son concurrent sud-coréen Samsung pour violation de plusieurs de leurs brevets respectifs, une décision survenue en plein procès opposant en Californie les deux industriels pour les mêmes motifs.

    Le tribunal de Séoul a condamné Apple et Samsung à de modiques compensations financières de quelques dizaines de milliers d'euros chacun.


  • Gendarmerie royale marocaine:Casablanca au siècle dernier Place des Nations Unies et Tour de l’Horloge

    Retour nostalgique sur le centre ville de Casablanca, à une époque où les embouteillages n’en avaient pas encore pris possession. Il est vrai qu’à l’époque, la ville n’était pas aussi peuplée qu’aujourd’hui, comme en témoigne ce cliché.


  • Aussi, depuis sa création au lendemain de l’indépendance, n’a-t-elle cessé d’investir dans l’Homme, dont elle a fait sa valeur la plus sûre.
    Cette mission, très lourde à assumer, mais combien noble dans sa portée, est confiée à l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech.
    Institution rattachée directement, dans la hiérarchie de l’Arme, au Commandant de la Gendarmerie
    Royale, elle est actuellement installée, et ce depuis 1967, à Marrakech, après avoir été successivement basée à Sefrou et à Meknes.
    Durant son existence, cette institution n’a pas cessé d’évoluer : elle a connu plusieurs réajustements, extensions et créations.
    Pour mieux rapprocher le lecteur de l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech, il sera examiné
    successivement la formation des officiers, puis celle des sous-officiers et ce, à travers les quatre grandes composantes de cette institution, à savoir :
    - le commandement de l’Ecole Royale de Gendarmerie Marrakech
    - la formation des officiers de Gendarmerie
    - la formation des sous-officiers
    - le centre d’instruction de Benguérir et le centre de perfectionnement.


  • pigeons-voyageurs

    D'après un député, l'armée française manquerait de pigeons voyageurs en cas de guerre ou de panne généralisée sur les réseaux de communication.

    A Paris et dans les grandes villes de France, les pigeons ne manquent pas. Mais les volatiles n'ont pas tous les talents requis pour servir la nation. Seuls aujourd'hui, les pigeons voyageurs sont recherchés. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en cas de guerre ou de panne généralisée sur les réseaux de communication, ils ont une véritable utilité. Et visiblement, il en manquerait dans l'Hexagone. Le député UMP Jean-Pierre Decool tire la sonnette d'alarme

    L'élu de Flandre a indiqué que l'armée française ne dispose plus que d'un seul colombier militaire, à la Forteresse du Mont-Valérien, près de Paris. A titre de comparaison, en 2011, l'armée chinoise a décidé de recruter et d'entraîner 10.000 pigeons voyageurs. "En l'état actuel de nos infrastructures, la capacité de communication de l'armée française serait-elle bien assurée en cas de conflit armé, et plus particulièrement en cas de rupture des liaisons téléphoniques, radios, informatiques, et même électriques ?" demande le député dans une question écrite.

    Dans sa réponse, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian reconnaît "l'intérêt certain" du pigeon voyageur en matière de transmissions militaires, au cours de l'Histoire. Il rappelle que la France dispose au Mont-Valérien du dernier colombier militaire d'Europe et évoque "le précieux concours" que pourrait apporter les 20.000 colombophiles amateurs en France "en cas de forte fragilisation des réseaux civils de télécommunications". Il y aurait donc suffisamment de pigeons voyageurs en réserve de la nation. Une bonne nouvelle.

     

    Reuters