• Portable pour les enfants(AFP) - Dans la majorité des cas (61%), les parents sont à l'initiative de l'achat du portable de leurs enfants, mais l'utilisation de celui-ci est ensuite souvent source de conflit entre eux, selon un sondage TNS-Sofres pour l'Union nationale des associations familiales (Unaf).

    Dans 61% des cas, l'achat du téléphone se fait "à l'initiative" des parents, et dans 38% des cas "à la demande explicite de (l') enfant", selon cette étude parue mardi, également réalisée pour l'association "Action Innocence".
    Et 78% des parents achètent l'appareil "pour pouvoir joindre leur enfant et qu'il puisse les joindre à tout moment", un chiffre qui monte à 84% chez les parents divorcés.
    Logiquement, 66% des parents sondés se disent "rassurés", "depuis qu'il a son mobile".
    Malgré cela, 61% d'entre eux sont déjà "entrés en conflit avec (leur) enfant au sujet de l'utilisation de son mobile" (69% quand il s'agit d'un smartphone), dont 5% "à de nombreuses reprises", 19% "de temps en temps" et 37% "rarement".
    Parmi les raisons de ces conflits, 48% des parents concernés évoquent "l'irrespect de certaines règles imposées", 29% les "difficulté à le joindre", 29% le "temps passé à envoyer des SMS", 28% la "manière dont il écrit ses SMS", 18% "le dépassement de son forfait", 13% le "comportement social (tapote pendant qu'on lui parle...)" de leur enfant.
    7% citent le "temps passé sur les réseaux sociaux", 6% les "problèmes scolaires", 3% la "connexion à des sites inappropriés" et 1% parle d'un "comportement irrespectueux (filmer quelqu'un à son insu...)".
    Malgré cela, 85% des parents estiment que leur progéniture "en fait un usage contrôlé et se met ses propres limites".
    Sondage réalisé par internet auprès de 1.000 parents d'enfants (10-15 ans) équipés de téléphone portable, du 6 au 17 septembre. Echantillon représentatif de cette population (méthode des quotas).

    (©AFP / 16 octobre 2012 14h16)


  • Google a été sommé mardi par les autorités de protection des données des 27 pays de l'Union européenne de ses nouvelles règles de confidentialité. L'UE donne au géant de l'internet "trois ou quatre mois" pour les rendre plus claires pour les utilisateurs, faute de sanctions.

    La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a été mandatée par les 26 autres autorités européennes pour analyser la nouvelle politique de confidentialité de Google, appliquée depuis le 1er mars.

    Ces nouvelles normes se sont traduites par la fusion d'une soixantaine de règles d'utilisation en une seule. Elle regroupe les informations provenant de plusieurs de ses nombreux services, autrefois séparés, comme la messagerie électronique Gmail ou le réseau social Google+.

    Utilisateur impuissant


    Mardi, dans ses conclusions au terme de sept mois d'enquête, le G29 demande à Google de "prendre des mesures effectives et publiques pour se mettre en conformité rapidement" avec la Directive européenne Informatique et Libertés, qui vise à protéger le droit à la vie privée.

    Les 27 autorités énoncent huit recommandations afin que Google fournisse "une information plus claire et plus complète sur les données collectées", et surtout leur "finalité". Elles arguent de "la non-maîtrise de l'utilisateur" en la matière.

    Sanctions possibles


    De son côté, Google s'est borné à répéter mot pour mot ce qu'il affirme depuis des mois: "Nous sommes confiants dans le fait que nos politiques de confidentialité respectent la loi européenne", a déclaré le responsable de la vie privée au niveau mondial, Peter Fleischer.

    Lors d'une conférence de presse à Paris, Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL, a déploré une coopération de qualité "moyenne" du géant de l'internet.

    "Si Google ne prend aucune mesure, alors nous passerons en phase contentieuse. Les autorités de plusieurs pays pourraient alors prendre des sanctions contre Google, une démarche facilitée par notre position commune", a-t-elle ajouté.



    (ats / 16.10.2012 16h19)


  • LONDRES - Le pirate informatique Gary McKinnon, accusé d'intrusion dans des ordinateurs de l'armée américaine, ne sera pas extradé aux Etats-Unis, en raison de son état de santé, a annoncé mardi la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May.

    M. McKinnon est accusé de délits graves mais il est indubitablement gravement malade, a déclaré la ministre devant le parlement, soulignant que son extradition contreviendrait aux droits de l'Homme et ferait courir le risque qu'il se suicide.

    Gary McKinnon, 46 ans, qui souffre d'une forme d'autisme, a reconnu avoir piraté des dizaines d'ordinateurs de l'armée américaine et de la Nasa en 2002. Mais il a toujours soutenu qu'il ne faisait que rechercher des preuves de l'existence des extraterrestres.

    Accusé d'être l'auteur du plus important piratage de tous les temps dans le système informatique militaire américain, il encourait jusqu'à 60 ans de prison aux Etats-Unis, selon ses défenseurs.

    Son extradition avait été réclamée en juillet 2006 en vertu du traité signé en 2003 par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne après les attentats du 11 septembre 2001, pour faciliter le transfert de suspects dans le cadre de la lutte antiterroriste.

    Depuis, de nombreux recours avaient été introduits par les avocats de McKinnon, sur la base de rapports médicaux attestant qu'il souffrait de troubles mentaux sévères et présentait un sérieux risque de suicide en cas d'extradition.


    (©AFP / 16 octobre 2012 14h16)


  • PARIS (Sipa) — Les nouvelles règles de confidentialité de Google, entrées en vigueur en mars dernier, ne sont pas conformes à la législation européenne en matière de protection de la vie privée, selon un rapport publié mardi par la Commission nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) qui a adressé une sévère mise en garde au géant américain de l'internet.

    L'autorité française, mandatée par le groupe des CNIL européennes (G29), reproche principalement à Google de ne pas fournir suffisamment d'informations aux utilisateurs quant à la nature des données collectées et l'usage qui en est fait. Elle relève également que les mécanismes permettant aux internautes de contrôler l'usage de leurs données personnelles sont trop compliqués, souvent opaques et difficiles à tracer. Au final, elle adresse trois recommandations précises à Google afin "d'éviter une collecte excessive de données".

    Dans une lettre de mise en garde adressée ce mardi au PDG de Google, Larry Page, le G29 lui demande de mettre les règles en conformité avec la loi européenne. Le suivi sera assuré par la CNIL qui donne "trois à quatre mois" à Google pour se mettre en conformité. Si la société ne suivait pas les recommandations du G29, des actions contentieuses pourraient être lancées dans différents pays. L'initiative du G29 a reçu le soutien des autorités de protection des données du Canada, de l'Australie, de Hong Kong et d'autres pays de la zone Asie-Pacifique.

    "Nous avons reçu le rapport et sommes en train d'en prendre connaissance. Notre nouvelle politique de confidentialité démontre notre engagement continu pour protéger les informations de nos utilisateurs et créer des produits de qualité. Nous sommes confiants dans le fait que nos politiques de confidentialité respectent la loi européenne", a réagi Peter Fleischer, le responsable de la vie privée de Google au niveau mondial, dans un communiqué.

    "Il ne s'agit pas de faire la guerre à Google et de freiner toute innovation, mais de leur dire 'vous êtes un acteur majeur du marché et vous devez prendre vos responsabilités envers les usagers'", a souligné Isabelle Falque Pierrotin, la présidente de la CNIL, lors d'une conférence de presse à Paris.

    "Google ne fait pas de différence entre des données banales et des données plus sensibles comme la géolocalisation, la biométrie ou l'usage de cartes bancaires", a notamment relevé Mme Falque Pierrotin. Les durées de conservation ne sont spécifiées non plus. "Et si quelqu'un veut se désinscrire, on ne sait pas si les données sont détruites", a-t-elle ajouté.

    Google a annoncé le 20 janvier dernier le lancement d'une nouvelle politique relative à la vie privée résultant de la fusion d'une soixantaine d'engagements différents relatifs à la protection des données personnelles. Devant l'émoi suscité par cette annonce, le G29 avait demandé à la société de repousser l'entrée en vigueur de ces nouvelles règles. Face au refus, les autorités européennes ont décidé pour la première fois de lancer une étude commune à laquelle Google a été étroitement associée et dont les résultats lui ont été communiqués le 19 septembre.

     


    (Sipa / 16.10.2012 14h21)


  • PARIS - La blouse rose portée par Nathalie Baye dans Vénus Beauté, un pendentif offert à Roselyne Bachelot par Jean-Pierre Raffarin, des boucles d'oreilles de Sophie Marceau, une raquette d'Amélie Mauresmo...: près de 80 objets appartenant à des femmes célèbres, seront mis aux enchères jeudi soir au profit de l'Institut Curie contre le cancer.

    Inès de la Fressange, Agnès b., Sarah Lavoine, Hermine de Clermont-Tonnerre, Alix Girod de l'Ain, Anne-Valérie Hash, Catherine Laborde, Bethy Lagardère, Alexia Laroche-Joubert, Tatiana de Rosnay, parmi de nombreuses célébrités, ont offert aussi un objet personnel pour cette vente organisée à l'Hôtel Drouot, à Paris, par la maison Audap & Mirabaud.

    Cette opération est organisée dans le cadre d'Octobre Rose, opération nationale de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein.

    La chef étoilée Anne-Sophie Pic a offert l'une de ses vestes de cuisine, tandis que Maitena Biraben met aux enchères une robe Marilyn portée en 2008 pour la présentation de la Semaine américaine de Canal+. L'actrice Nicole Calfan a offert une robe de cocktail portée pour une scène du film La vérité si je mens III.

    Acteur majeur de la lutte contre le cancer, l'Institut Curie est le premier centre de recherche français en cancérologie. Pionnier dans de nombreux traitements, l'établissement est référent pour les cancers du sein, les tumeurs pédiatriques et les tumeurs de l'oeil.

    (Expositions publiques: mercredi et jeudi de 10H00 à 18H00 à Drouot, vente jeudi à 19H30 en direct sur www.drouotlive.com)


    (©AFP / 15 octobre 2012 16h05)