• Palaiseau

    C'est dans cette ville que va être testé pour la première fois le basculement total d'un réseau internet ADSL vers la fibre optique.

    Dans un an, il n'y aura plus de connexion internet ADSL à Palaiseau. Le groupe France Télécom et les ministres Fleur Pellerin et François Lamy ont lancé, mercredi 10 octobre, à Palaiseau (Essonne) le projet de première ville 100% connectée à la fibre optique, à laquelle la totalité des particuliers et entreprises pourra avoir accès fin 2013.
    C'est dans la sous-préfecture de l'Essonne que va être testée pour la première fois la procédure permettant de basculer du réseau cuivre actuellement utilisé pour la connexion internet via l'ADSL, vers un réseau 100% fibre nettement plus rapide.
    "Expérimentation grandeur nature"
    "C'est une grande première en Europe de par sa taille et de par sa complétude. Cette expérimentation grandeur nature va se dérouler dans une ville de 30.000 habitants, 16.000 logements et plus d'un millier d'entreprises et de professionnels", résume Patrick Roussel, directeur de la stratégie et du développement chez Orange.
    "Cette expérimentation sera riche d'enseignements et aussi une immense opportunité: Palaiseau sera un laboratoire d'évolution des usages et de développement économique de nos territoires auquel nous serons tous attentifs", renchérit le PDG du groupe Stéphane Richard.
    A partir d'octobre 2013, tous les habitants et entrepreneurs palaisiens bénéficieront d'un raccordement fibre sur le palier de leur immeuble ou au pied de leur pavillon, et les opérateurs - Orange mais aussi SFR, Bouygues Telecom et Free - pourront lancer leurs offres commerciales.
    Et à fin 2014, l'ensemble des prises actuelles reliées au réseau cuivre pour l'ADSL seront "doublées" d'une prise fibre pour le basculement complet sur le nouveau réseau.
    "Je suis très fière que Palaiseau soit la ville pilote pour cette expérimentation, nous basculons dans l'avenir", affirme la maire socialiste de Palaiseau Claire Robillard.
    "La réalité de l'égalité des territoires"
    Elle a souligné le fait que la fibre serait ainsi mise à disposition "de façon égale aux particuliers, commerçants, chercheurs et aussi de l'Ecole Polytechnique", installée sur la commune.
    Cette expérimentation permettra de comprendre "les enjeux et les difficultés en situation réelle du très haut débit, non seulement au niveau du déploiement mais surtout au niveau des usages", a pour sa part souligné Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Innovation et à l'Economie numérique.
    François Lamy, ministre délégué en charge de la Ville et ancien maire de Palaiseau, a évoqué "la réalité de l'égalité des territoires" et a parlé d'un "grand bond en avant qui va projeter ce territoire vers l'excellence et l'avenir".
    Une enveloppe de 13 millions d'euros
    Palaiseau a notamment été choisie pour son écosystème: un total de 26 opérateurs cohabitent sur la commune et "ce cocktail de diversité rend la ville pertinente dans sa dimension expérimentale", explique Patrick Roussel.
    France Télécom prend en charge le déploiement du réseau de fibre optique pour une enveloppe "de l'ordre de 13 millions d'euros, y compris le raccordement", détaille-t-il.
    Une fois que le réseau développé par Orange sera arrivé au "point de mutualisation" à l'entrée des immeubles et bâtiments, les autres opérateurs pourront prendre le relais et opérer le raccordement final pour connecter les clients qui auront sollicité une de leurs offres commerciales. Des conventions ont déjà été signées en ce sens avec Bouygues Telecom, SFR et Free.
    Actuellement, seuls 760.000 foyers français sont abonnés à la fibre optique, sur un total de 5,5 millions de logements potentiellement raccordables.

    Source: NouvelObs.com


  • (Paris - Relax news) - Selon le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications (UIT), la Corée du Sud demeure en tête des pays les plus avancés en termes de nouvelles technologies.

    L'édition 2012 du rapport Mesurer la société de l'information (qui concerne l'année 2011) voit la Corée du Sud afficher l'indice de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) le plus haut.
    Cet indice est une valeur repère, composée de onze indicateurs, qui a pour objectif de suivre les progrès accomplis en matière de développement des TIC, et permet ainsi de mesurer l'évolution de la fracture numérique au niveau mondial.
    Cette année, la Corée du Sud devance la Suède, le Danemark, l'Islande, la Finlande, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse. Les États-Unis sont 15e et la France 18e seulement, entre la Nouvelle-Zélande et l'Autriche.
    Parallèlement, l'UIT annonce qu'au début de l'année, il y avait 2,3 milliards d'internautes, soit plus d'un tiers de la population mondiale. De plus, près de six milliards d'abonnement au cellulaire mobile sont recensés, soit l'équivalent de 86% de l'humanité.

     

    Source: CommentCaMarche


  • Selon un rapport de l'agence spécialisée de l'ONU sur les télécommunications, la Chine concentre 23% des internautes de la planète.

    Plus d'un tiers de la population mondiale est connecté à internet, selon un rapport de l'agence spécialisée de l'ONU sur les télécommunications (UIT) publié jeudi 11 octobre.
    "Le développement des services large bande à travers le monde a entraîné une augmentation de 11% du nombre d'internautes dans le monde au cours de l'année dernière", indique ainsi l'Union internationale des télécommunications. Début 2012, il y avait 2,3 milliards d'internautes dans le monde, soit plus d'un tiers de la population de la Terre.
    La Chine : 23% des internautes de la planète
    L'UIT précise que les abonnés à l'internet haut débit mobile sont deux fois plus nombreux que les abonnés à l'internet haut débit fixe.
    Par ailleurs, de plus en plus de personnes ont accès à internet depuis leur domicile. Entre 2010 et 2011, le pourcentage de foyers équipés d'une connexion internet a augmenté de 14%. Fin 2011, un tiers (600 millions) des 1,8 milliard de foyers recensés dans le monde disposaient d'un accès à internet.
    Pour ce qui est des pays, la Chine concentre aujourd'hui 23% des internautes de la planète. En outre, la part des pays en développement dans le nombre total d'internautes à travers le monde est passée de 44% en 2006 à 62% en 2011.
    Des écarts importants entre les pays développés et en développement
    En ce qui concerne les niveaux de développement, en 2011, la croissance du nombre d'internautes a été plus importante dans les pays en développement (+16%) que dans les pays développés (+5%).
    Pour l'UIT, ces chiffres reflètent les écarts importants observés fin 2011 entre les taux de pénétration de l'internet dans les pays développés (70%) et dans les pays en développement (24%). L'UIT espère que d'ici à 2015, 40% des ménages des pays en développement aient accès à internet.
    Bientôt "nécessaire de moderniser les réseaux"
    Le rapport note par ailleurs que l'essor des téléphones intelligents et des tablettes à un prix abordable sur les grands marchés émergents (comme les BRICS) aura une incidence significative sur le nombre d'abonnements au large bande mobile et sur le nombre d'internautes. En outre, conjugué à l'augmentation des applications vidéo mobiles, il contribuera à accélérer le passage du trafic vocal mobile au trafic de données mobile.
    "Il sera donc nécessaire de moderniser sensiblement les réseaux, d'offrir des débits plus élevés et de mettre à disposition davantage de fréquences, ce qui suppose des flux d'investissements durables dans le secteur", considère l'UIT.
    La gestion d'internet est au coeur de discussions entre capitales. Les Etats-Unis ont indiqué à plusieurs reprises qu'ils s'opposaient à la proposition soutenue par la Russie, la Chine et d'autres pays visant à faire entrer internet dans le giron de l'UIT.
    6 milliards d'abonnements mobile
    D'une façon générale, en 2011, les technologies de l'information et de la communication ont continué à se développer de manière constante à travers le monde, comme en témoigne la progression de tous les indicateurs clés, à l'exception des lignes téléphoniques fixes, en perte de vitesse depuis 2005.
    Pour ce qui est du nombre d'abonnements au cellulaire mobile, il a augmenté de plus de 600 millions dans le monde l'an passée pour atteindre un total de près de 6 milliards, soit 86 abonnements pour 100 habitants.
    Cette hausse est due en grande partie aux pays en développement malgré un ralentissement de la croissance sur ces marchés.
    "A elle seule, la Chine compte 1 milliard d'abonnés, et l'Inde devrait elle aussi atteindre la barre du milliard en 2012", relève l'UIT.

     

    Source: NouvelObs.com


  • google

    Eric Schmidt, patron de Google, estime dans une interview, que le conflit entre Apple et le géant américain du web profite aux consommateurs.

    La bataille entre Apple et Google est cruciale. Et Eric Schmidt, le patron du géant du web américain, le sait. C'est dans un entretien fleuve avec le site spécialisé All Things Digital, mercredi 10 octobre, qu'il livre sa vision de ce combat qui impactera le secteur des nouvelles technologies.
    Le constat d'Eric Schmidt est simple : "La bataille de plateformes entre Android [le système d'exploitation développé par Google, NDLR] et Apple est la bataille décisive dans le secteur aujourd'hui". Il souligne d'ailleurs que personne n'a "vu de bataille de plateformes à cette échelle" auparavant.
    Le seul bénéficiaire du conflit : le consommateur
    Android et iOS, le système d'exploitation d'Apple, dominent à eux deux le marché des appareils mobiles. Malgré la popularité de l'iPhone, la grande majorité des smartphones vendus dans le monde fonctionnent sous Android. Les positions s'inversent dans les tablettes informatiques, où l'iPad du groupe à la pomme reste incontournable malgré une concurrence de plus en plus vive.
    Selon Eric Schmidt, le seul "bénéficiaire" de ce conflit est le consommateur. "Les prix baissent rapidement. C'est merveilleux. " 
    A propos de la guerre des brevets que se livre Apple et Google par sociétés interposées, Eric Schmidt affirme qu'il ne peut pas en parler pour deux raisons. Tout d'abord, il ne "comprend pas tous les détails" et ce sujet le bouleverse. "Ces guerres de brevets, c'est la mort". 
    Eric Schmidt estime que l'impact de cette guerre est encore pire pour les petites entreprises que pour les sociétés comme Apple, Google et Samsung qui ont les moyens de protéger leurs technologies. "En fin de compte, je pense que c'est mauvais, mauvais pour l'innovation. Cela élimine le choix. "
    Evincer "Google Maps", l'erreur d'Apple
    Eric Schmidt est certain qu'Apple a fait une erreur en évinçant de la nouvelle version de son système d'exploitation (iOS 6) l'application de plans Google Maps et en la remplaçant par la sienne, dont les nombreux bugs ont été très critiqués.
    "Apple aurait dû garder nos plans". Le patron de Google n'a pas précisé si son groupe préparait une application pour iOS 6. "Je ne veux pas pré-annoncer une application, mais je peux vous dire que si nous faisions cela, Apple devrait l'approuver."
    "Le gang des quatre" : Google, Apple, Facebook et Amazon
    Pour Eric Schmidt, le secteur technologique est dominé par "un gang de quatre" entreprises : en plus de Google et d'Apple, il y intègre le réseau social en ligne Facebook et le distributeur sur internet Amazon. "Facebook tente de devenir le plus grand réseau mondial de communication et Amazon tente de devenir le plus grand magasin du monde."
    Le patron de Google écarte Microsoft de cette "ligue". "C'est une entreprise bien gérée, mais ils ne font pas de produits dernier cri." Pourtant, Microsoft espère se faire une place sur le marché des appareils mobiles avec la nouvelle version de son système d'exploitation, Windows phone 8, attendue pour fin octobre.

    Source: NouvelObs.com


  • premier diplôme en cybercriminalité

    Le but de l'université de Montpellier est de devenir un centre d'excellence pour la recherche et la formation dans la lutte contre la cybercrimininalité.

    Appréhender les procédés du piratage informatique, l'atteinte à la e-réputation, assimiler l'arsenal juridique relatif à internet... Depuis cette année, l'université de Montpellier 1 décerne un diplôme de cybercriminalité, unique en France.
    "L'idée est qu'il faut s'organiser contre une cybercriminalité qui prend une importance de plus en plus considérable, mais dont tout le monde n'a pas conscience", explique Adel Jomni, membre de l'European Cybercrime Training Education Group (ECTEG).
    11 millions de victimes en France
    "En avril, quelques jours après un colloque sur la cybercriminalité, le serveur de l'université a été attaqué. Un policier m'a dit: 'Vous ne pouvez pas porter plainte, il n'y a pas d'infraction'", raconte cet enseignant-chercheur pour illustrer son propos.
    En 2011, selon lui, la cybercriminalité a pourtant fait 500 millions de victimes à travers le monde, dont 11 millions en France. Elle a engendré aussi 2,5 milliards d'euros de pertes financières, soit 247 euros par victime. A raison de 18 attaques par seconde.
    "Et la situation s'est encore aggravée en 2012 et va s'accentuer avec les smartphones", avance Adel Jomni.
    "Un vrai besoin pour les enquêteurs et les magistrats"
    Adel Jomni est l'initiateur du diplôme "Cybercriminalité. Droit, sécurité de l'information et informatique légale" que délivre l'université Montpellier 1, de niveau bac+3 et soutenu par l'Ecole nationale de la magistrature (ENM). Cette formation, une première en France, est limitée à 20 places.
    La première session a été suivie de janvier à juillet par 17 élèves: deux juges d'instruction d'Alès et de Mende, cinq juristes en formation continue, cinq juristes étudiants, dont un doctorant embauché dès sa sortie à la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), et cinq membres de directions de systèmes d'information. La prochaine saison débutera en janvier.
    "Il faut que les magistrats ne soient pas fermés aux nouvelles technologies. Il y a un vrai besoin pour les magistrats et les enquêteurs qui n'abordent pas la cybercriminalité dans leur formation initiale. Sauf sous l'aspect de la pédo-pornographie, contre laquelle il existe un important arsenal", constate Adel Jomni.
    Former de vrais spécialistes
    "C'est en ce sens que le diplôme a été créé. Une formation hétérogène pour un public hétérogène", souligne l'universitaire, précisant que l'ambition est de transformer d'ici 2014 ce diplôme universitaire en master, avec 400 heures de cours et stages, contre 98 heures soit deux jours par mois pour la session 2013. Cela permettrait de former de vrais spécialistes de la lutte contre la cybercriminalité.
    Aux yeux de Adel Jomni, le danger de ce fléau informatique réside aussi dans le manque de formation de monsieur tout le monde, qui ne sait pas se protéger contre les attaques. "La lutte commence par l'éducation. La protection d'un ordinateur devrait être enseignée dès la primaire", plaide l'enseignant. "Cela nous éviterait de retrouver 'password' ou 'azerty' parmi les mots de passe les plus fréquents", s'agace-t-il.
    L'université de Montpellier et l'université de Troyes, qui forme des gendarmes mais ne délivre pas de diplôme, doivent devenir les deux centres d'excellence pour la recherche et la formation dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité, afin de partager connaissances et programmes avec les autres pays de l'Union européenne.