• chantage-argent-qui-tombe-s-
     

     

    Déroulement

    La personne s'exhibe devant une soit-disant " fille " (qui est en réalité un escroc) .

    L'escroc enregistre la webcam de la victime, puis fait du chantage en demandant de l'argent .

    Si la victime ne paye pas , l'escroc poste la vidéo sur youtube (ou autre , facebook, dailymotion, etc...) et la montre aux contacts de la victime.

    L'escroc (dit brouteur) se trouve souvent en côte d'ivoire .

    Marche à suivre

    • Couper tout contact avec l'escroc .
    • Supprimer l'escroc de votre liste de contact.
    • Si l'escroc reprend contact , ne pas lui répondre.
    • Ne pas envoyer d'argent.
    • Signaler là vidéo ci celle ci à été poster sur youtube (ou autre).
    • Eviter de s'exhiber devant une webcam.
    • Se protéger sur les réseaux sociaux

    Il faut faire le mort .


  • hadopi gendarme de net

    L'Hadopi, chargée de protéger les droits d'auteur, va être remplacée. Pierre Lescure réfléchit à un nouveau dispositif. Il avance en terrain miné.

    Deux ans après sa création, l'Hadopi, l'autorité de lutte contre le téléchargement illégal, est devenue l'administration à abattre. Car malgré un budget de 12 millions d'euros annuels, les résultats sont minces. Pour l'instant, un seul internaute a été sanctionné pour deux téléchargements illégaux effectués par son ex-femme. En parallèle, le téléchargement illégal prospère.
    François Hollande en a fait un argument de campagne en promettant de supprimer cette institution : "Il est temps de mettre en œuvre une politique cohérente et juste qui fasse de la révolution numérique une opportunité pour la culture." Un dossier sensible sur lequel les précédents gouvernements se sont cassé les dents.
    La "riposte graduée", consistant à adresser des rappels à l'ordre aux internautes et, à la troisième récidive, à infliger après accord du parquet une amende de 1.500 euros et la coupure de l'accès à internet, est restée sans effet.
    Doutes sur les résultats
    "Malgré la tentative d'intimidation des masses, personne n'a peur d'une Hadopi qui ne sert à rien", tranche le député PS Patrick Bloche, membre de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Constat partagé par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, pour qui cette instance "coûte cher pour un résultat bien mince".
    La haute autorité, dont la mission consiste à protéger le droit d'auteur, plaide pour son "efficacité pédagogique", affirmant que "95% des gens arrêtent de télécharger après avoir reçu un e-mail" d'avertissement. Un chiffre à relativiser puisqu'elle oublie de comptabiliser les téléchargements en un clic et le streaming (qui permet de regarder films et séries en direct).
    François Hollande, qui a promis de "remplacer" l'Hadopi "par une grande loi signant l'acte II de l'exception culturelle française", a, sitôt élu, confié à Pierre Lescure, ancien PDG de Canal+ et directeur du Théâtre Marigny à Paris, une mission de concertation de huit mois sur la politique culturelle à l'ère du numérique. "La concertation concerne le soutien au financement de la création, la protection des ayants droit, le développement de l'offre légale et la chronologie des médias", précise Pierre Lescure au "Nouvel Observateur".
    La mission s'annonce longue et semée d'embûches. Les premières synthèses et propositions n'arriveront qu'en mars prochain. "Le dispositif d'encadrement de la Culture doit être prêt à la fin 2013 puisque la télévision connectée s'installera dans les foyers et, si rien ne change, le téléspectateur aura rapidement accès à tout, y compris de l'illégal", souligne Lescure.
    Un système d'amendes ?

    En attendant le début des auditions à la rentrée, les différents lobbies sont en ordre de marche pour entonner leurs revendications. La puissante Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (Sacem) préconise, par la voix de son patron Jean-Noël Tronc, d'instaurer un système "de contraventions". "Si je suis pris à 57 km/h sur la voie sur berge à Paris, on ne m'envoie pas un avertissement, on me retire trois points à mon permis et je dois payer une amende." Il suggère donc d'envoyer des amendes comprises entre "quelques dizaines ou quelques centaines d'euros" pour chaque téléchargement illégal.
    Un avis partagé par le syndicat de l'industrie du disque (Snep) qui plaide pour des amendes avec "un niveau pas trop élevé mais suffisamment dissuasif". Son président imagine déjà une Hadopi révisée, dont la sanction finale de la suspension d'accès internet serait supprimée. Bruno Boutleux, directeur général de la Société pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (l'Adami) concède aussi que "la suspension de l'accès internet pose un véritable problème démocratique.
    Pierre Lescure juge du reste que "ce chiffon rouge" a vécu. Mais, souligne-t-il, "il me semble incontournable de conserver un dispositif de surveillance et de sanction". Interrogée par "le NouvelObs", Aurélie Filippetti aussi estime que "la suspension de l'accès à internet est une sanction disproportionnée".
    La question de la rémunération
    "La question n'est pas dans la suppression ou non de l'Hadopi, résume Bruno Boutleux. Il faut plutôt revoir le système de redistribution des ventes numériques." Les ventes de musique numérique calquent le système des CDs, à savoir une redistribution de 8 à 10% du prix pour l'artiste. Il touche ainsi 7 centimes d'euros pour un album vendu sur iTunes, et 0,03 centimes pour un titre diffusé sur Deezer.
    L'Adami milite ainsi pour une rétribution à 50/50 entre l'artiste et la maison de disque. De son côté, Jean-Paul Bazin, président de la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes (Spedidam), prône l'instauration d'une "rémunération minimale obligatoire" pour interprètes et musiciens. Il relance également l'idée d'une licence globale, système qui vise à autoriser les téléchargements en contrepartie d'un forfait mensuel redistribué de manière proportionnelle aux ayants droit. "Plutôt que d'accompagner un phénomène mondial, les pouvoirs publics ont tenté de l'endiguer avec une Hadopi absurde et inapplicable. La licence globale reste la seule solution pour pallier au fait que l'illégal ne génère pas d'argent."
    En matière d'audiovisuel, Pascal Rogard, directeur de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques (SACD), considère que "la vraie réponse [au téléchargement] se trouve dans l'attractivité de l'offre légale, qui ne passera que par une réforme de la chronologie des médias." Laquelle impose pour les films un délai de quatre mois après la projection en salles pour une diffusion sur un service de vidéo à la demande.
    L'Hadopi renvoi à "la séparation des pouvoirs"
    La "mission Lescure" n'enchante pas tout le monde. "Elle vise surtout à ne pas brusquer des lobbies qui ne veulent pas changer le système", selon Jérémie Zimmermann, cofondateur de la Quadrature du Net, organisation de défense des internautes. "La seule chose à faire est de réformer en profondeur le droit d'auteur et légaliser le partage sur le web."
    Un sentiment partagé par Patrick Bloche, favorable à "une dépénalisation des échanges non marchands", c'est-à-dire les téléchargements qui ne dégagent pas de revenus, à l'image du peer-to-peer. Une idée déjà évoquée par Pierre Lescure lui-même.
    Sans attendre les conclusions de la mission Lescure, la ministre de la Culture entend réclamer une réduction "conséquente" du budget de l'Hadopi pour l'année en cours et elle a laissé en suspens celui de 2013. L'autorité n'a pas dit son dernier mot et rappelle la ministre à "la séparation des pouvoirs". "Si nos prérogatives doivent être modifiées ou supprimées, ce sera au législateur de le faire", clame l'autorité "indépendante, en particulier du gouvernement". L'Hadopi poursuit sa surveillance des internautes, mais ses jours sont comptés.

    Le téléchargement illégal mute

    Entre 2009 et 2012, le téléchargement illégal est stable, mais il a évolué. Les internautes ont délaissé le traditionnel peer-to-peer qui permet de télécharger illégalement en piochant des bouts de fichiers (audio ou vidéo) chez les autres connectés. Surveillée par l'Hadopi, cette technique a perdu du terrain au profit du streaming et du téléchargement direct. Plus simples, ces systèmes proposent de regarder films et séries en direct ou de pirater en un clic.
    Source : chiffres Médiamétrie-NetRatings basés sur l'étude des 4 principales plates-formes de peer-to-peer et des 19 principaux sites de streaming et de téléchargement direct.


  • hadopi gendarmerie

    Un premier internaute a écopé de 150 euros d'amende pour deux chansons téléchargées illégalement. "La réponse graduée fonctionne", estime un ayant droit.

    Après deux ans d'action de l'autorité de lutte contre le téléchargement illégal (Hadopi), un premier internaute a été condamné à 150 euros d'amende pour deux chansons téléchargées illégalement par son ex-femme. "La preuve que le système fonctionne", s'enthousiasme Pascal Rogard, directeur de la Société des auteurs et compositeurs dramaturges (SACD). L'occasion aussi de revoir la promesse de François Hollande de "supprimer" l'Hadopi, selon ce soutien affiché de l'autorité.

    Quelle est votre réaction face à la première condamnation dans le cadre de la loi Hadopi ?
    - Cette condamnation prouve que le système fonctionne. Cet homme a été condamné pour ne pas avoir sécurisé son accès à internet, comme prévu par la loi. Ce "défaut de sécurisation" a été apprécié par le juge qui a infligé une sanction très légère, surtout que l'accusé n'était pas lui-même contrefacteur. Cette décision s'inscrit dans la volonté pédagogique de l'Hadopi.

    Où est la pédagogie dans une telle condamnation ?
    - Cela permet de faire connaître au grand public ce "défaut de sécurisation" condamnable. Chaque abonné à internet doit faire attention à ce que son accès ne soit pas utilisé pour de l'illégal. Il est responsable de ce que font ses enfants ou sa femme. Cette première condamnation est un succès puisque la personne a reconnu les faits et parce que le juge a su apprécier le fait que l'homme n'avait pas lui-même téléchargé, infligeant une sanction modérée.

    N'est-il pas étrange qu'un homme puisse être sanctionné pour un téléchargement qu'il n'a pas effectué ?
    - C'est la loi. Le téléchargement illégal ne peut être toléré. Il n'est pas possible de mettre une caméra derrière chaque ordinateur pour voir qui fait quoi, et qui télécharge précisément. Ce serait Big Brother. Donc, c'est à l'abonné de prendre ses responsabilités.

    Avec la condamnation de cet artisan de 39 ans, on est loin de l'adolescent qui télécharge en permanence...
    - Cet homme a été sanctionné pour ne pas avoir sécurisé son accès. Ceux qui téléchargent risquent, eux, des peines beaucoup plus importantes. Si le juge était tombé face à quelqu'un qui reconnait avoir lui-même téléchargé, et beaucoup téléchargé, alors la sanction financière aurait été beaucoup plus lourde [maximum 1.500 euros, NDLR], il aurait pu voir son accès internet suspendu [pour un mois maximum], et surtout les ayants droits auraient eu la possibilité de réclamer des dommages et intérêts. De même, au-delà de la procédure Hadopi, les ayants droits peuvent transmettre directement au tribunal les adresses IP [identifiants d'accès à internet] des plus gros contrefacteurs.

    La loi sanctionne les personnes qui ne sécurisent pas leur accès à internet. Mais cette même loi demande à l'Hadopi d'informer le public sur les différents moyens pour sécuriser cet accès, ce qui n'est toujours pas le cas. N'est-ce pas paradoxal ?
    - L'épouse de cet homme n'aurait pas dû télécharger illégalement. Mais ce n'est que le premier cas. Cette histoire est presque anecdotique. Il faudra regarder de près les prochains cas qui seront peut-être plus intéressants. Contrairement à tout ce qui a été dit, cette condamnation montre que de la réponse graduée fonctionne et fonctionne bien. Il y aura toujours des gens pour râler, mais ce système est une première bonne réponse au téléchargement illégal et le gouvernement et la mission Lescure devraient y prêter attention.


  • FBI gendarmerie anonymous

    Les cyber-militants publient des numéros de cartes bancaires qui appartiendraient à des responsables gouvernementaux.

    La bataille reprend entre Anonymous et le FBI. Après l'arrestation d'un des leurs par la police fédérale américaine, les cyber-militants ont publié, jeudi 13 septembre, les numéros de 13 cartes bancaires qui appartiendraient à des responsables gouvernementaux.
    Selon les Anonymous, le FBI a arrêté mercredi l'éminent Barrett Brown alors qu'il participait à une conversation en ligne. Le groupe a diffusé une vidéo qui montre l'interruption de ce qui semble être un raid du FBI alors que le jeune homme était sur le "chat".
    Barrett Brown, 31 ans, s'était rendu célèbre en menaçant de divulguer les noms de 75 membres du cartel mexicain de Zetas qui avait enlevé un membre d'Anonymous, rapporte le site The Hacker News. "Il a été arrêté et a été emmené pour infraction vers 23 heures la nuit dernière", a confirmé un porte-parole du shérif du comté de Dallas (Etats-Unis). Il a posté mercredi sur YouTube une vidéo intitulée "pourquoi je vais détruire l'agent du FBI, Robert Smith". On ignore si cette vidéo est à l'origine de son interpellation.
    "Nous continuerons de publier un nombre indéterminé de numéros de cartes bancaires qui appartiennent potentiellement à des officiels gouvernementaux", menacent les Anonymous.
    Contacté par l'AFP, le FBI s'est refusé à tout commentaire.

    Les bisbilles numériques entre Anonymous et FBI ne sont pas nouvelles. En début d'année, les cyber-militants ont publié l'enregistrement d'une conférence téléphonique entre le FBI et Scotland Yard consacrée aux enquêtes sur... le collectif d'internautes.
    Plus récemment, au début du mois, des hackers se revendiquant des Anonymous ont diffusé un million d'identifiants d'utilisateurs d'iPhone et d'iPad, qui feraient partie d'une liste plus large de 12 millions d'identifiants récupérés en piratant un ordinateur du... FBI. La police fédérale a démenti tout piratage et ne pas disposer de ces données privées.


  • google gendarmerie

    A l'image de ses concurrents, Google vient d'annoncer l'intégration du standard "Do Not Track" dans les évolutions à venir de son navigateur Chrome. Une avancée supplémentaire pour cette initiative visant à protéger la vie privée des internautes, sans garantie pour autant que l'ensemble des acteurs du net jouent le jeu.

    Présente sur Firefox, Safari, Opera et récemment sur Internet Explorer 10, l'option "Do Not Track" permet à l'internaute de notifier à un site web, par l'intermédiaire d'une requête HTTP, qu'il ne souhaite pas être tracé ou recevoir de la publicité ciblée.

    Pour que cette fonctionnalité soit pleinement opérationnelle, il faut que le site soit compatible, ce qui n'est pas le cas par exemple de Facebook, ou d'autres sites dont le business model repose exclusivement sur la publicité. Cette fonctionnalité ne garantit donc pas automatiquement à l'internaute que sa navigation ne sera pas tracée à des fins de ciblage publicitaire.

    Rob Shilkin, porte-parole de Google, a annoncé que la fonctionnalité Do Not Track, serait intégrée "d'ici à la fin de l'année" sur Google Chrome, et très vraisemblablement activable depuis le menu "Paramètres" du navigateur.