• Véhicule 4x4 faisant partie du module

    En période estivale, notre pays connaît d’importants mouvements de population sur les axes routiers. Pour faire face à cet afflux massif, la Gendarmerie Royale, comme chaque année, déploie tout un dispositif dans des zones sous sa responsabilité en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

    Dans ce cadre, elle renforce ses moyens humains, matériels et techniques, sur les lieux à forte affluence saisonnière notamment les zones montagneuses et le littoral. Aussi, la présence des éléments de la Gendarmerie Royale est-elle densifiée à tous les niveaux afin de prévenir d’éventuels actes de délinquance.

    Par ailleurs, pour garantir la sécurité des usagers de la route dont le nombre augmente de façon considérable, des patrouilles de surveillance et de contrôle sont déployées par la Gendarmerie Royale de jour comme de nuit, sur les axes routiers qui connaissent d’importants flux de circulation au cours de cette période.

    Que vous soyez sur la côte ou en montagne, la Gendarmerie Royale vous souhaite de bonnes vacances et vous invite à plus de prudence sur les routes.

     

    La revue de la Gendarmerie Royale N°42


  • poussière

    Les habitants de Kénitra s’inquiètent de plus en plus. Une poussière noire, dont l’origine demeure inconnue, continue de polluer l’air de leur ville. Plusieurs tentatives de localiser la source ont été vouées à l’échec. Un laboratoire spécialisé de la Gendarmerie Royale entre en jeu, pour effectuer l’analyse d’un échantillon de cette poussière miracle. Devant la persistance du phénomène, une commission technique mixte, supervisée par le conseil municipal de la ville et composée des services concernés, avait été mise en place pour déterminer l’origine de la pollution. La commission avait visité, en 2012, plusieurs unités industrielles locales en vue de collecter les données nécessaires susceptibles d’aider à localiser la source de cette pollution, sans parvenir à des résultats probants. Elle avait notamment demandé à certaines unités industrielles de s’assurer que leurs rejets sont conformes aux normes requises, et au cahier des charges de l’étude d’impact sur l’environnement. Les soupçons de la commission se sont par la suite portés sur les foyers d’incinération illégale des pneus pour récupérer les fils de fer.

    Elle s’est rendue dans plusieurs endroits de la ville, où elle a constaté plusieurs foyers d’incinération en plein air, et a sensibilisé les populations aux dangers de tels actes et à leur non-conformité avec les textes juridiques sur l’environnement. D’après l’Association Gharb pour la préservation de l’environnement, cette poussière noire est apparue il y a plus de trois ans. Tout au début, les habitants de certains quartiers de la ville ont commencé à remarquer une fine couche de poussière noire sur les bords des fenêtres et des terrasses, croyant qu’il s’agissait d’un phénomène exceptionnel appelé à disparaître avec le changement de temps. Au fil des jours et des mois, cette poussière a continué à se déposer, quel que soit le temps, ce qui a suscité l’inquiétude de la population.

     

    MAP


  • Gendarmerie royale10

    La propreté à Casablanca devrait passer au cran supérieur avec la  création de la brigade préfectorale de l’hygiène et de la protection de l’environnement. Mise en place par  la wilaya du Grand Casablanca, cette brigade a vu le jour  le  22 août 2013 et est devenue opérationnelle le 28 octobre. «Entre-temps, les agents ont reçu une formation spéciale à Kénitra dans l’objectif   de  veiller à la propreté de la ville», indique le responsable de la brigade.

    Les dix agents ont ainsi pour responsabilité de sensibiliser les citoyens à respecter l’environnement et de faire la chasse aux incivilités. Une tâche qui s’avère être difficile face aux comportements inciviques des Casablancais qui ont pris l’habitude de jeter les ordures un peu partout.

      Le dépôt des ordures dans des endroits autres que des poubelles installées, ainsi que  le dépôt de gravats et autres déchets sur la voie publique seront verbalisés. La loi prévoit de sanctionner  tout propriétaire qui ne clôture pas et ne nettoie pas les terrains non bâtis et ceux qui déposent des ordures sur des terrains publics ou privés, pourvus ou non d’une clôture. Les personnes prises en flagrant délit écoperont d’un procès-verbal.
    Depuis la mise en place de cette fameuse  brigade en octobre dernier, pas moins de 23 contraventions ont été enregistrées au niveau des communes  urbaines de Sidi Belyout et Anfa.

    Au planning également, l’extension de ces mesures au niveau des communes urbaines de Hay Hassani et d’El Fida.
    Rappelons que ces nouvelles mesures interviennent suite  à la récente directive royale.  Dans son discours du 11 octobre à l’occasion de l’ouverture de la séance parlementaire, le Souverain  avait soulevé  les grands problèmes que connaît Casablanca, notamment   les disparités sociales, le traitement de l’eau et des déchets, la qualité de vie, l’habitat insalubre, autant d’éléments  qui ternissent l’image de la ville. Un état des lieux attribué  au mode de gestion adopté par certains conseils élus qui se sont succédé pour la gestion de la ville. 

    Ce que prévoit la loi

    Le dahir de 24 décembre 1958, modifié par le dahir du 9 novembre 1992, stipule que : «Est passible de l’avertissement taxé, toute personne auteur d’infraction aux règlements municipaux d’hygiènes et de protection des jardins et des plantations sur le domaine public dont les numérations limitatives sont fixées pour chaque ville par une arrêté municipal.»

     

    Aujourdhui.ma


  • Premier réservoir de biodiversité terrestre et facteur de lutte contre les changements climatiques, les forêts sont de plus en plus illégalement exploitées. Devant ce phénomène la préservation des forêts : à la fois la faune et la flore, demeure une préoccupation mondiale de premier ordre.

    En luttant contre le braconnage, le vol de bois et la cueillette d'espèces protégées ou menacées, la Gendarmerie Royale contribue à la protection de l'intégrité des forêts au Maroc. Elle veille également à la répression des délits forestiers et le respect des lois relatives à la gestion et la sauvegarde des forêts.
    Le présent article est consacré à l’action de lutte engagée par le Commandement Régional de la Gendarmerie Royale de Khénifra, à l’instar des autres Commandement Régionaux de L’Arme, pour préserver les produits forestiers du Moyen Atlas.
    Situé au coeur du Moyen Atlas, le Commandement Régional de la Gendarmerie Royale de Khénifra, couvre dans son domaine de compétence, les Provinces de Khénifra et de Midelt. Ces deux Provinces disposent d’une végétation riche en bois, d’une superficie de 526.000 ha, qui joue un rôle important dans le développement du tissu socio-économique de la Région. L’hétérogénéité des données du milieu physique a conditionné la répartition et l’existence dans l’espace d’un grand nombre d’espèces végétales suivant l’altitude et en fonction des étages bioclimatiques. Ainsi on peut répartir la végétation par des essences principales comme suit, particulièrement le cèdre qui domine 114.542 ha soit 14% de la superficie totalement couverte de forêts d’une excellente qualité , en plus d’autre espèces, telles que le Chêne vert dominant 334.303 ha (40,7%), le Thuya 11.630 ha (1,4%), et l’Acacia saharien 28896 ha (3,5%), l’Alfa 230.254 ha (28%) et Autres 100.802 ha (12,4%).
    Fort de ses quatorze Unités Territoriales, le Commandement Régional de Khénifra, se divise pour contrecarrer la délinquance forestière, en deux compagnies :

    La Compagnie de Khénifra qui couvre l’étendue de la Province de Khénifra. Ses unités assurent inlassablement la surveillance du patrimoine forestier de leur ressort qui englobe dix-neuf forêts (Azrou, Ajdir, Tafachna Nord, Tafachna Sud, Taskart, Ait Sgougou, Aghbal, Ait Ishaq, Ait Ichou, Azaghar, N’ait Lahcen, Krouchen…)

    La Compagnie de Midelt couvre l’étendue de la Province de Midelt. Ses Unités assurent à leur tour continuellement la surveillance des dix forêts de leur ressort (Midelt, Aghbalou Larbi, Mitkane, Tirghiste, Sidi Yahya ou Youssef, Agoudim …)

    Par conséquent, la lutte contre la recrudescence des délits forestiers dans cette Région a enregistré durant les cinq dernières années, un progrès considérable. Ainsi plus d’une centaine d’affaires ont été réussies et plusieurs délinquants ont été arrêtés, ce qui a abouti à la saisie d’importantes quantités de produits forestiers notamment des madriers, des chevrons, des planches, stères, bois de chauffage, mouflons, armoires en bois de cèdre…Egalement, ces opérations ont permis la saisie de nombreux moyens de transport, d’équidés et d’outillage (voitures légères, camions, motos, scies mécanique, haches, tronçonneuses, rabots, mulets, ânes…).
    Par ailleurs, les éléments de l’Arme en collaboration avec ceux des Eaux et Forêts, ont découvert lors des campagnes d’assainissements, des coupes illégales de bois dissimulées dans des cachettes en plein milieu des forêts, où les délinquants commettaient leurs actes tout en évitant l’écho de coups de hache, de tronçonneuse ou autre matériel bruyant.

     

    La revue de la gendarmerie royale


  • Le Criquet, une menace potentielle à combattre ….Rôle de la Gendarmerie Royale

    La présence des ailés solitaires et les conditions météorologiques favorables laissent présager des reproductions à petite échelle au sud et sud-est du pays au cours des semaines à venir. Par ailleurs, la situation de plus en plus préoccupante dans les pays du Sahel, incite à plus de vigilance afin de faire face à tout développement de la situation acridienne au Maroc». L’appel émane du Centre national de lutte antiacridienne après qu’il a constaté que les conditions climatiques actuelles risquent de favoriser le pullulement des criquets. D’où davantage de vigilance pour parer à toute éventualité.
    Des ailés solitaires en effectifs faibles à modérés et, peut-être, quelques petits groupes vont, selon les prévisions de la FAO, apparaître dans les zones méridionales de nos provinces sahariennes.  Une reproduction à petite échelle aura lieu dans les zones à forte précipitation  et pourrait entraîner la formation de petits groupes. Ce qui ne peut laisser indifférents les services chargés de la lutte contre ce fléau qui avait ravagé le Maroc au cours des années 80.  
    Toutes les mesures ont été prises  pour assurer notamment la surveillance et le suivi à travers la mobilisation d’équipements, d’équipes terrestres mobiles et l’appui logistique sur le terrain.  14214.5 hectares  ont été traités jusqu’en juillet dernier dans le cadre d’un plan d’action mis en place et scrupuleusement respecté depuis lors.   
    Il convient de rappeler que la lutte antiacridienne s’organise au Maroc par des interventions aériennes de la  gendarmerie Royale, ainsi que par des actions sur le terrain via des saisonniers recrutés par le ministère de l’Agriculture.

     

    libe.ma





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